Même si son album est sorti le 12 juin 2015, Adam continue ses tournées du The Original High Tour pour la promotion de celui-ci. Il m'a invité lors d'un nouveau concert aujourd'hui un an plus tard le 5 juin 2016 à Shanghai en Chine, pays que j'ai toujours adoré. 

- J'ai hâte d'y être, je lui dis au téléphone trois jours avant depuis mon hôtel.

- Moi aussi, me répond-il sans grand plaisir contrairement à d'habitude. 

- Tu vas bien ? je lui demande, inquiète. 

- Oui ne t'inquiète pas. J'ai hâte aussi, me dit-il finalement. 

- Je préfère entendre ça, je plaisante pour le faire rire avant de raccrocher. 

Le jour du concert, comme à mon habitude, je me trouve aux abords de la scène prête à continuer de soutenir celui qui aurait pu être pour mon cœur plus que mon idole mais qui demeure seulement celle-ci : Adam. Alors que nous sommes plongés dans le noir depuis une dizaine de minutes sur le fond du début de Ghost Town. La salle est éclairée par trois écrans blancs sur lesquels apparaît le prénom d'Adam tandis que ses musiciens sont déjà installés sur scène.

Le concert s'ouvre sur Evil in the Night tandis que les fans enthousiastes autour de moi cherche à discerner notre chanteur dissimulé par la salle sombre avant que celui-ci vêtu de noir et de blanc apparaisse éclairé par des spots blancs. 

Ce titre terminé, Adam nous ramène à son premier album en nous interprétant son titre phare : For Your Entertainment. Bien que se soit une version plus légère qu'il nous offre, j'adore toujours autant l'entendre interpréter ce titre bien que les chorégraphies me manquent à cet instant.

Ensuite se sont les premières notes de Ghost Town qui cette fois résonnent complètement avant que Adam ne la commence et ne la chante ainsi qu'il l'avait chanté en studio. 

Bien que je tiens à Adam je dois dire que ce concert me déçois profondément car c'est la première fois que je me retrouve à battre du pied et à attendre une véritable performance de sa part. Runnin suivant alors, je retrouve l'espoir de le voir nous offrir un concert digne de lui-même,
ce qu'il fait rien que de sa voix plus affirmée dans son morceau.

Je sais que celui-ci est encore douloureux, le souvenir de sa rupture, ne l'ayant pas encore totalement quitté. Mais c'est sans compter sur son talent pour nous surprendre puisqu'il nous enchaîne soudainement son morceau avec un autre : Chokehold qui rejoint néanmoins le même sujet.

Et voilà qu'il enchaîne Sleepwalker  avec la même conviction, sacré Adam qui sait comment nous prendre de haut, je ris. 

Une fois que nous sommes remis de nos émotions, Adam reprend avec Underground, un morceau que je ne déteste pas mais qui ne m'a jamais particulièrement marqué. Pourtant, ce soir-là quelque chose va chercher mon cœur bien plus profondément comme si Adam venait de réussir à mettre la main sur un doute qui ne cesse de planer encore en moi...

Rumors aussi est un morceau qui ne m'a pas non plus marqué lors de son écoute alors que les paroles ne sont pas si loin de faire écho à mes relations celles-ci n'étant pas celles que beaucoup de personnes préfèrent : si je suis une fille,
je dois normalement aimer un garçon. 

Au son de la guitare de Brian May pré enregistrée, Adam nous chante le titre Lucy qui parle d'une jeune femme que je trouve nous ressembler par son courage et son indépendance à tout prix. Si ce titre n'est pas l'un de mes préférés non plus, il n'en reste pas moins pour moi une intense collaboration du guitariste de Queen et d'Adam.

Après une fin jouée par Brian May, c'est After Hours qu'Adam, vêtu d'un ensemble veste de costume et pantalon nous interprète. Décidément il sait nous faire attendre les titres qu'il a beaucoup plus mis en avant auparavant. 

Les notes délicates de Outlaws of Love résonnent ensuite doucement avant que vienne s'y poser de la même manière la voix d'Adam transperçant à chaque fois mon cœur avec ce morceau. Et je ne suis pas seule car le connaissant, je ne peux pas manquer de sentir les larmes qu'il garde dissimulées derrière ses paroles avant de les libérer quelques instants dans le noir de la salle avant d'entamer une nouvelle chanson.

Ce nouveau morceau, c'est celui qui m'a tant de fois réconforté : Whataya Want From Me. Ce soir, c'est de manière très douce et légère presque fragile qu'Adam  l'interprète. Il lui donne alors aujourd'hui tout un sens pour moi plus que jamais... 

Pour continuer dans la douceur et les souvenirs, Adam commence Mad World qu'il avait chanté deux fois durant American Idol, ayant eu la chance selon le thème de l'unes des semaines de préparation au prime de pouvoir la réinterpréter de manière plus travaillée.
C'est tout en douceur qu'il commence tout en laissant apparaître une légère puissance plus apparente au fur et à mesure que le morceau avance.
Je comprends aussi que cette légèreté est dû au fait qu'Adam a la voix légèrement cassée, certaines notes marquant mes oreilles elles aussi habituées au chant depuis mon enfance.

Un peu plus puissante, There I Said it suit derrière plus légère mais aussi dure que l'originale dans ses paroles emplies de rancœur comme j'ai moi-même pu en ressentir durant mes romances houleuses... Et je dois dire qu'Adam s'en sort très bien pour ce qui est de sa voix alors qu'il entame la fin de son titre qui monte, il a décidément bien plus de ressources que celles auxquelles on peut déjà s'attendre. 

Les premières notes de Another Lonely Night résonnent ensuite comme apaisantes et réconfortantes après ce que j'ai ressenti de plus fort. Fidèle à son rythme, Adam nous entraîne dans le récit de ses paroles d'espoir à propos d'un amour passé.
Ces nuits, je les avais connu comme une étoile attirée par un trou noir, cherchant comment me  raccrocher à quelque chose ou à quelqu'un en me trouvant toujours plus perdue sentimentalement parlant...