Chapitre 5
PDV Diana
Je me réveillai en même temps que le soleil, de bonne humeur malgré une nuit courte. J'allai dans la salle où était une grande partie des affaires de mon père, afin de m'imprégner de sa présence. Je devais agir comme lui.
Je fermai les yeux et inspirai profondément. J'avais l'impression que Papa était à la fois partout et nulle part. Je ressentai sa présence tout autour de moi.
- Papa connaît Maman, je pense qu'il savait que s'il lui disait la vérité, elle ne le laisserait pas faire, finis-je par dire. Je ne sais pas où il est parti, ni pourquoi, mais peut-être qu'il voulait que ce soit moi qui le retrouve si jamais il mettait trop de temps à rentrer. Il savait que quoi qu'il arrive, je ne renoncerais pas tant que je n'avais pas de réponses. Et il savait aussi que s'il tardait à rentrer, Maman préférerait croire qu'il était mort au lieu de se rendre complètement folle en le cherchant. Wolf, tu en penses quoi ? Tu connais Maman mieux que moi.
- Je pense que tu as vu juste. Ce serait le plus logique. Maintenant, il ne te reste qu'à découvrir le fond de cette histoire.
- Ouais... mais je n'ai pas d'autres pistes pour l'instant.
- Donne-toi du temps, tu trouveras tout en temps voulu, fit sagement Wolf.
Je le câlinai.
- Tu as raison.
Doucement, je pris un cadre avec une photo de Papa et caressai la vitre du bout des doigts. Je finis par le reposer et remonter.
- Tu en es où dans les affaires de ton père ? Me demanda mon kwami.
- J'ai fini. Mais je n'ai rien trouvé d'autre...
- Tu as regardé dans sa guitare ?
- Pourquoi y aurait-il quelque chose dans sa guitare ?
- Je dis ça comme ça. Tu ne dois négliger aucune piste.
- Je sais... mais pas aujourd'hui. J'ai judo ce matin.
Je me préparai avant de partir à mon cours de judo. Julian m'attendait devant les portes de l'établissement. Un poids s'abattit sur mes épaules, j'espérais que tout serait comme avant.
- Coucou Diana ! Tu es prête à te faire écrabouiller ? Fit joyeusement mon meilleur ami.
Je soupirai intérieurement de soulagement. Rien n'avait changé entre nous.
- Je te signale que je me suis améliorée depuis la dernière fois. Et puis, n'est-ce-pas moi qui t'écrabouille à chaque fois ?
- Mouais... aller, allons-y !
On poussa les portes de l'établissement avant de se séparer pour aller se changer. Je me changeai un un clin d'oeil et arrangeai ma ceinture noire avant de relever mes cheveux bruns en une queue de cheval. Je sortis des vestiaires et vis Julian, qui m'attendait encore.
Je lâchai un hoquet de stupéfaction en voyant l'état dans lequel il était habillé.
- Mais regarde-toi...
Sa ceinture noire n'était pas attachée et son kimono était mal fermé, ses cheveux complètement décoiffés. En clair, il était débraillé.
Son kimono laissait apercevoir une grande partie de son torse musclé par le judo. Je savais qu'il était musclé, mais c'était autre chose de le voir... il était plutôt pas mal. De toute manière, Julian avait toujours été mignon, même enfant. Surtout quand il avait les cheveux comme ça.
Je secouai la tête pour chasser ces idées.
- Tu n'es pas si mal habillé d'habitude...
- Mais d'habitude, je suis en retard...
- C'est vrai, admis-je.
Je m'approchai et entrepris d'arranger délicatement sa tenue. Mes doigts effleurèrent accidentellement le torse de Julian plusieurs fois, pendant que j'arrangeais son kimono. Je le sentis frissonner à chaque fois, alors qu'il ne faisait pas si froid. Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement.
J'attachai sa ceinture noire avant de reculer d'un pas. Je levai ma main et arrangeai rapidement ses cheveux.
- Voilà qui est mieux. Aller, viens. On risque de se faire tuer par la prof sinon...
***
Trois heures plus tard, j'étais dans ma chambre, laissant mes pensées divaguer.
Je finis par froncer les sourcils, quand une pensée me vint en tête. Jamais je n'avais regardé dans les mails, les appels et les messages de mon père.
Je me levai de mon lit et fis monter la table. Je pris le téléphone de mon père et entrai son code. Hésitante, je finis par appuyer sur le bouton pour ouvrir son carnet d'appels.
- Pourquoi Papa a appelé Matty en pleine nuit, la veille de son départ ? M'interrogeai-je. D'ailleurs, depuis quand il a son numéro ?
Curieuse, je descendis pour rejoindre Maman qui écrivait une nouvelle chanson.
- Maman ?
- Oui chérie ? Fit-elle en relevant la tête.
- Est-ce-que Papa avait le numéro de Matty ?
- Non. À part Papa, Luana et moi, personne ne l'avait ici, à Paris. Pourquoi ?
- Pour savoir. Merci !
Je remontai dans ma chambre. C'était bien ce que je pensais. Si Papa n'était pas censé avoir ce numéro, c'est que Matty est impliquée dans sa disparition.
Je pris mon téléphone et appelai Parrain. J'avais besoin d'entendre sa voix.
- Bonjour Diana !
- Coucou Parrain. Ça va ?
- Oui et toi ? Tu sembles assez frustrée.
- Ouais...
- Tu as continué à enquêter sur la disparition de ton père, n'est-ce-pas ?
- Oui. Et j'avais raison !!
- Raconte.
- Matty est impliquée...
- QUOI ??? Comment ça ?
- Ouais. Mon père avait son numéro de téléphone et il l'a appelé la veille de sa disparition, en pleine nuit.
- Comment cela se fait ? Seuls les agents de Phoenix et quelques uns d'INNOVATE l'ont. Même toi, tu ne l'as pas. Et puis, en pleine nuit ? Pourquoi il ne l'a pas fait devant vous ?
- Je ne sais pas, et c'est ce que je me demande. Mais je sais déjà ce que va répondre Matty si je lui demande : "Je ne peux ni confirmer ni infirmer cette information." Je n'ai jamais connu quelqu'un avec autant de secrets...
- Tu as raison. Si Matty est impliquée, c'est que cela a forcément un rapport avec le gouvernement, et que c'est vraiment très important. Contrairement à ce que je t'ai dis ces derniers mois, n'abandonne pas. Tu es trop près du but pour cela. J'aimerais pouvoir t'aider, mais je vois pas comment...
- Je ne compte pas abandonner, et Laure le sait. Je n'arrêterai pas avant de l'avoir retrouvé. Mais ce que tu viens de me dire n'a fait que confirmer mes craintes : si Matty est impliquée, c'est que c'est quelque chose de très dangereux, au point qu'elle ne nous en a pas parlé. Cela devait être quelque chose que seul Papa pouvait faire sans se faire choper. Même s'il n'a pas de facultés comme Maman et moi, j'ai toujours pensé qu'il ferait un bon agent gouvernementale. Même ado, il a toujours eu ce qu'il voulait.
- C'est vrai, je l'ai toujours pensé aussi. Et si Matty l'a impliqué, elle a dû lui donner une formation spéciale. J'espère cependant qu'il est toujours en vie quelque part... même avec une formation spéciale, ton père n'est et ne sera jamais un agent gouvernementale.
- Je sais... bon, je te laisse.
- D'accord. Appelle-moi si tu as besoin de parler. Tu sais que j'ai toujours du temps pour toi.
- Merci Parrain, je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Je raccrochai et recommençai à réfléchir. Il n'y avait qu'une possibilité, mais je ne voulais pas y penser. C'était trop tôt et je n'avais pas assez d'éléments pour le déclarer.
- Aller viens Wolf, on va se promener.
Je sortis de chez moi et me rendis, pensive, vers le Louvre. Une voix me tira de mes pensées.
- Regardez-moi cette fayotte ! Miss première de la classe !
- La ferme Marc !
C'était un gars de cinquième, qui m'embêtait depuis des années. Il avait presque quinze ans et avait redoublé plusieurs fois, parce qu'il a toujours des zéros, il ne travaille jamais. C'est pour ça qu'il s'en prenait à moi : parce que j'étais plus intelligente que lui.
- Au lieu de me coller, tu devrais réviser tes cours, si tu veux pas encore avoir zéro de moyenne cette année ! Répliquai-je.
- Nan, c'est tellement mieux de te voir devenir un fantôme depuis la mort de ton Papa ! Ricana-t-il.
Je baissai la tête. C'est vrai que je n'étais plus la même, mais de là à dire que j'étais devenu un fantôme, c'était exagéré.
- Ne dis pas de bêtises. Je vais mieux que jamais !
- Madame première de la classe a pris la grosse tête depuis qu'elle est amie avec Kim Possible, c'est ça ??
Je serrai les poings. Il commençait vraiment à m'énerver.
- LA. FERME. Ou sinon...
- Sinon quoi ?
- Sinon, tu le regretteras !
- Tu ne sais même pas tuer une mouche, qu'est-ce-que tu pourrais me faire ?
J'avais effectivement caché mes capacités physiques depuis la maternelle. À part ceux avec qui je m'entraînais, personne ne savait que j'étais super douée.
- Je ne parierai pas là-dessus, si j'étais toi... espèce de clochard !
Il s'énerva aussitôt et essaya de m'attaquer. J'attrapai facilement son poing avant de lui tordre la main légèrement. Je tendis ma jambe droite et la fis passer derrière lui afin de le faire tomber sur le pavé.
- Tu en veux encore, espèce de bouffon ?
Une lueur indéchiffrable traversa son regard et il se mit à crier.
- Aidez-moi !!
Un passant s'approcha rapidement.
- Elle m'attaque parce que je suis plus intelligent qu'elle ! Cela fait des années qu'elle me harcèle, gémit-il.
Le passant se tourna vers moi. C'était Bilal Hassani.
J'ouvris et fermai la bouche, stupéfaite par les bêtises que Marc sortait. La situation portait à confusion puisque j'étais toujours en position de combat alors que Marc était au sol.
Bilal l'aida à se relever.
- Tu n'as pas honte de t'attaquer à quelqu'un d'innocent ?! Finit-il par dire.
- Mais...
Je m'interrompis. Cela servait à rien de me défendre. Marc n'en valait pas la peine.
Il eut alors un tremblement de terre. Du coin de l'oeil, je vis un akumatisé au loin.
- Qu'est-ce-que c'était ? Fit Bilal.
- Un akuma ! Fis-je.
Je regardai autour de moi. Les gens s'enfuyaient de partout et Bilal et Marc n'allaient pas pouvoir s'enfuir par la voie terrestre avant l'arrivée du super-vilain.
J'attrapai une toile de tissu et quelques sacs à dos qui traînaient dans les environs. Je sortis mon couteau suisse et fabriquai rapidement un sorte de parachute, avec deux harnais.
- Mettez ça, vite !!
Ils les mirent et je sortis de mon sac une bobonne de gaz d'INNOVATE (elles sont pratiques car on peut changer le gaz à l'intérieur à volonté) après avoir récupéré un briquet posé au sol. Je les fixai ensemble avant de les attacher à la montgolfière bricolée.
- Qu'est-ce-que tu fais ? Fit Marc.
- La poussée d'Archimède est l'une des trois forces qui peut modifier le mouvement d'un objet ou d'un individu. Elle permet, entre autres, aux montgolfières de s'élever grâce à la combustion de l'hélium, fis-je en finissant mon bricolage le plus vite possible. Ceci devrait vous aider à vous échapper.
J'allumai la bobonne et le briquet, puis Bilal et Marc commençèrent à s'élever.
- Mettez-vous à l'abri !
- Et toi ? Fit Bilal.
- Je m'en sortirai !
Une fois qu'ils furent assez haut dans le ciel, je courrai dans une ruelle adjacente et fis sortir Wolf.
- Paris a besoin de nous ! Wolf, transforme-moi !!
Peu de temps après, j'étais devenue Moonwolf. Je bondis et me retrouvai sur le toit de la pyramide de verre. J'étais complètement à découvert, mais je devais attendre mes coéquipiers. J'entrai rapidement dans le Louvre et me cachai. Cependant, le vilain m'avait vu et m'avait suivi dans le musée. Par chance, il n'avait pas vu où je m'étais cachée.
- Alors comme ça, tu as peur Moonwolf ? Je m'étais attendu à mieux de la part d'une super-héroïne...
De là où j'étais, je pouvais voir à quoi le nouveau vilain ressemblait. Ou plutôt, la nouvelle vilaine.
- Aller, sors de ta cachette, que Deadgirl puisse s'occuper de toi ! Fit la vilaine.
Rien que son nom me faisait froid dans le dos.
Je fis apparaître mon bâton et utilisai le GPS afin de voir où étaient mes coéquipiers. Ils étaient tous au même endroit : à la Tour Eiffel. Mais ils ne bougeaient pas.
- Si tu ne sors pas de ta cachette, je vais devoir tout détruire ici ! Menaça Deadgirl.
<< 'Rien à faire ! Le pouvoir de Misterbug réparera tout ! >>
Un masque rouge apparut quelques secondes sur Deadgirl, avant de disparaître. Visiblement, Dark Mariposa savait parfaitement que Misterbug pouvait tout réparer en un clin d'oeil, puisque Deadgirl se mit à crier :
- SI TU NE SORS PAS TOUT DE SUITE, J'ACHÈVERAIS TES PETITS COMPAGNONS !!
Je m'apprêtai à m'éclipser pour rejoindre la position de mes coéquipiers quand je l'entendis.
<< Ne me dis pas que... >>
Je sortis le plus vite possible du musée, en essayant de ne pas me faire remarquer. Je me transformai en louve et me mis à courir pour atteindre au plus vite la position des mes amis. Lorsque j'arrivai, je vis que j'étais dans un entrepôt sombre. Par expérience, je savais que quelque chose allait se passer.
Grâce à ma vision nocturne quand j'étais une louve, je repérais facilement mes coéquipiers. Ils étaient tout les trois dans une cage et Ladycat et Wolfgirl analysaient leur environnement autour d'eux pendant que Misterbug cherchait sur son yoyo une sortie.
Je me détransformai et pris mon propre bâton. J'appuyai sur un bouton, un rouge à lèvres laser apparut alors. C'est toujours pratique d'en avoir un, même en super-héros. Je le tendis à ma coéquipière qui l'utilisa pour les libérer au plus vite. Ladycat alla appuyer sur un bouton qui alluma la lumière, bouton que je n'avais pas vu jusqu'à présent. Wolfgirl me rendit le rouge à lèvres laser que je remis dans mon bâton.
- Merci, fit Misterbug.
- De rien voyons. Que s'est-il passé ?
- Deadgirl, fit ma coéquipière. Elle arrive à anticiper nos attaques et à les retourner contre nous. Elle a déjà gravement blessé beaucoup de Parisiens, qui sont désormais à l'hôpital.
- Dark Mariposa a frappé fort cette fois, fis-je. Comment l'arrêter si elle anticipe toutes nos attaques ?
- C'est bien le problème, fit Ladycat. ATTENTION !!
On évita de justesse un couteau. On se tourna vers la source et on vit Deadgirl, un sourire machiavélique aux lèvres.
- Le loup est entré dans la bergerie, fis-je. Sans mauvais jeux de mots, évidemment.
- Bien sûr... fit Ladycat.
On se prépara au combat. Ladycat engagea les hostilités et le combat reprit.
Malheureusement, comme l'avait précisé Wolfgirl, notre ennemie utilisait nos attaques contre nous et les prévoyait avant même qu'on y pense. Rapidement, on finit tous à terre.
- Ouille, fit Misterbug.
- Elle me hérisse le poil celle-là ! Fit Ladycat.
- Moi aussi, fîmes-nous avec Wolfgirl.
On se releva avant de continuer le combat. Cette fois-ci, je ne faisais que me défendre. Je préférai analyser notre ennemie.
Au bout de quelques minutes, quelque chose me sauta aux yeux. On aurait presque dit ma séance d'entraînement de la veille avec ma mère.
- Mais oui ! Fis-je, tout haut.
- Tu as une idée ? Fit Misterbug.
- Oui. Je sais pourquoi elle arrive à prévoir nos attaques : on agit avec trop de logique. Mais je sais comment faire pour la contrer maintenant.
- Dis, fit Ladycat.
- Non. Je vais occuper Deadgirl avec Wolfgirl, trouvez un plan !
Je fis tournoyer mon bâton entre mes doigts. Je fermai les yeux et me mis à tourner sur moi-même, comme à l'entraînement. Sauf que cette fois-ci, mes sens étant complètement développés, cela était d'autant plus facile pour moi. Je réussis à la frapper plusieurs fois et a esquivé toutes ses attaques. Elle sembla déstabilisée puisque j'entendis ma coéquipière lui asséner un coup de sceptre.
- Lucky Charm ! Entendis-je alors.
Une minute s'écoula, jusqu'à ce que Ladycat nous crie :
- Continuez votre manège ! On s'occupe du reste !
- Ok ! Fis-je.
Je tournoyais, sautais, courrais, esquivais, attaquais, utilisais les murs pour me propulser toujours plus efficacement sur notre ennemie.
- Moonwolf, on a besoin de ton pouvoir, fit Misterbug.
- Ok.
J'ouvris les yeux et activai mon pouvoir, le dirigeant sur Deadgirl qui était pas mal amochée, Mon pouvoir la paralysa quelques secondes, juste assez pour que ma coéquipière récupère son ras-de-cou et l'envoie à Ladycat, qui abattit son Cataclysme dessus. Un akuma rouge en sortit, que Misterbug s'empressa de purifier avant de lancer en l'air une fourche rouge à pois noirs.
- Miraculous Misterbug !
Les coccinelles magiques réparèrent tous dans la capital.
- Bien joué ! Fîmes-nous en cognant nos poings.
- Je ne préfère pas savoir comment tu as utilisé cette fourche... fis-je à Misterbug.
- Tant mieux, parce que tu ne comprendrais pas, même moi j'ai rien compris à mon plan, fit Misterbug. Le principal, c'est que cela ait marché.
- Tu as raison, fis-je.
Trois des quatre Miraculous bippèrent. Il nous manquait une griffe, un coussinet et deux pois.
- Allez-y, fit ma coéqupière, je m'occupe de la victime.
On hocha la tête avant de se séparer. Je me réfugiai dans une ruelle près du Louvre.
- Détransformation ! Fis-je.
Je recueillis alors dans mes mains un kwami épuisé, qui reprit des forces après avoir mangé du chocolat.
- Merci.
- De rien, aller, cache-toi !
Mon kwami se cacha et je sortis le plus discrètement possible de la ruelle. Je sortis mon téléphone et mis mes écouteurs. Distraitement, je me mis à chantonner. Je vis alors Bilal venir vers moi avec Marc.
<< Pitié, pas encore... >>
Je retirai mes écouteurs.
- Je suis désolé pour la confusion, fit Bilal.
Je le regardai, étonnée.
- T'en fais pas, ce n'est pas comme si je me souciais du regard des gens, j'en ai rien à faire. Surtout de ce que Marc pense honnêtement. Je suis moi, point barre. Je sais ce que je vaux.
- J'aurais dû comprendre que c'était plutôt toi, qui était très intelligente, continua le jeune homme. C'était impressionnant ce que tu as fait pour nous mettre à l'abri.
Je souris légèrement.
- C'est de famille, on va dire.
Mon médaillon KP s'illumina. Je le cachai aussitôt avec ma main.
- Je vais devoir y aller.
- D'accord. Au revoir !
Je le saluai avant de partir me cacher dans une ruelle. J'appuyai sur le médaillon. L'image de Kim apparut.
- Ici Diana, quelle est la mission ?
- J'ai trouvé un drôle de couteau peu après m'être détransformée. Il semble être d'une autre dimension...
- Ok. On se retrouve chez moi, je vais l'analyser.
J'appuyai à nouveau sur le médaillon pour faire disparaître l'écran. Je courus alors jusque chez moi, les mots de Kim me trottant dans la tête.
Un couteau d'une autre dimension ??
---
Salut les louloudjis !
Nouveau chapitre ? Alors, ce couteau d'une autre dimension ? Vous en pensez quoi ?
Biz,
Angel
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