Chapitre 32

Holà !

La bataille commence enfin !!!!

C'est le bordel et pas la joie !

Ya un discours de LOTR haha j'avais pas d'inspi et il est pas mal ^^

Bonne lecture !


Chapitre 32


Dans un craquement, les sorcières et sorciers transplanèrent tous en même temps devant la porte Nord du Ministère de la Magie. Le soleil ne s'était pas encore levé et un brouillard inquiétant s'immisçait entre les combattants. L'immense bâtiment aux teintes grisâtres qui s'étendait devant eux, donnait une impression de supériorité terrifiante. Mais ils n'eurent pas l'occasion de rester immobile bien longtemps, puisque des alarmes stridentes révélèrent leur présence.

Maëlle, en première ligne, serra sa baguette magique, comme seul rempart contre la fin de l'histoire. Sa respiration s'accéléra, elle s'efforça de ne pas perdre pied. Elle leva les yeux vers le ciel, elle sentit des gouttes perler sur son visage. Le ciel pleurait. Il n'était pas le seul.

Abelforth Dumbledore, dans un dernier espoir pour encourager ses troupes, discourut par télépathie.

Camarades ! Fils et filles du monde magique, je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon cœur. Un jour peut venir où notre courage faillira, où nous abandonnerons nos amis et briserons tous liens. Mais ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui, nous combattrons ! Nous briserons les chaînes qui nous entravent ! Nous briserons la roue du capitalisme qui nous écrase ! Pour tout ce qui vous est cher, sur cette bonne terre. Aujourd'hui nous écrivons l'Histoire ! Alors je vous demande de vous battre !

La foule des sorciers ne fut pas motivée par Abelforth, mais ils surent qu'ils faisaient le bon choix en prenant part à cette guerre.

Takama leva son bras, le regard déterminé et résolu. Elle se tourna vers Maëlle pour lancer le signal.

— En avant !

La Grande Bataille pouvait commencer.

Maëlle diffusa amplement son bouclier fantomatique pour qu'il protège la première ligne. Les élèves de Uagadou s'occupaient des côtés et des trous que la Poufsouffle ne pouvait combler.

Toutes les baguettes se levèrent pour lancer des centaines d'éclairs contre la porte du Ministère. Les protections magiques qui avaient été dressées en prévision de leur arrivée ne mirent pas longtemps à céder à la pression. Une explosion retentit et le mur n'était plus que gravas sur la rue mouillée. La poussière étouffante masqua quelques instants leur visibilité mais peut-être aurait-il fallu qu'elle ne se dissipe jamais.

Lorsque leurs yeux purent découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur du Ministère, ils tremblèrent tous plus ou moins. Des rangées entières de sorciers du Ministère se tenaient prêts à défendre le symbole du pouvoir en place. Les sortilèges volèrent par centaines, si bien que le ciel semblait en proie à un feu d'artifice permanent.

Maëlle essayait tant bien que mal de verrouiller son esprit, de ne penser ni à la peur ni à la fatigue, et de simplement tenir. Les éclairs rouges et verts se fracassaient contre son bouclier. Elle décida de ne pas faire usage des tentacules pour ne pas brûler trop de magie au début de la bataille.

Les combattants du milieu ripostaient comme ils pouvaient, lançant au hasard des sortilèges de stupéfixion. Cependant, malgré la faiblesse de leur attaque, le système de protection portait ses fruits. Ils parvenaient à avancer et les sorciers du Ministère étaient forcés de reculer.

Mais, comme rien ne semblait leur sourire, une mine explosa à quelques mètres. Le bouclier de Maëlle aspira la majorité du souffle mais ils furent tout de même projetés par sa force. La Poufsouffle se fracassa contre un mur. Elle eut le souffle coupé et sa vision se brouilla. Le bouclier n'avait heureusement pas faibli et était resté en place. Elle sentit une douleur à son épaule. Elle avait dû se la déboiter.

Un sifflement strident dans ses oreilles l'empêcha d'entendre l'enfer du champ de bataille. Le carrelage si soyeux d'autrefois n'était plus. Il n'y avait plus de sol, que de la poussière, des morceaux de murs léchés par les flammes, des visages, eux-mêmes disparus sous la chair, le sang et les organes apparents. L'odeur de la mort se répandit dans tous les pores de sa peau. Elle se persuada qu'il s'agissait en majorité de soldats du Ministère, qu'elle ne les connaissait pas.

La respiration haletante, la terreur dans les yeux, elle se précipita contre un mur pour se protéger des sortilèges. Elle essaya de regarder autour d'elle, de retrouver la première ligne. Elle vit Takama en duel avec un ennemi. Elle envoya son bouclier lui prêter main forte. De toute façon, il n'y avait pratiquement plus personne à protéger. Tout le monde était dispersé dans l'immense hall du Ministère. Et puis, ils avaient réussi à entrer. C'était le début du plan.

Elle prit une longue inspiration et compta lentement dans son esprit.

Un. Deux. Trois.

Elle sortit de sa cachette pour lancer des Stupéfix dans le plus de têtes possibles. Elle observa leurs corps s'immobiliser avec une certaine satisfaction qui aurait dû la terrifier mais qui la maintenait au contraire en vie. Ils le méritaient tous, pour ce qu'ils lui avaient fait. Sans exception. Mais elle ne les regarda pas une seconde de plus, elle n'avait pas plus de temps à leur accorder. Est-ce qu'ils lui en avaient accordé ? Non.

Maëlle rejoignit Takama qui n'était pas pour autant en difficulté. Elle envoya s'écraser contre le mur un nouvel ennemi et s'occupa d'éliminer un autre qui attaquait par derrière.

— Qu'est-ce qu'on fait ? hurla Maëlle pour couvrir le bruit ambiant.

— L'explosion a divisé le groupe. On ne peut plus protéger tout le monde. Il faut avancer comme on peut. Ils reculent, nous avons presque pris tout le premier étage...

Maëlle acquiesça.

— Tu penses tenir encore combien de temps avec ton bouclier ?

— Ne t'en fais pas. Pour l'instant tout va bien, on peut avancer.

Takama hocha la tête. Elle fit un signe de tête à ses camarades derrière, Gota Numpub et Farid Al-Mokhtar.

— On va les repousser jusque dans les escaliers. On pourra construire des barricades et nos guérisseurs pourront soigner les blessés. Aller, on y va !

Maëlle projeta son bouclier en avant pour une action enfin offensive. Les tentacules émergèrent et étranglèrent les sorciers qui se mettaient en travers de leur route. Les autres faisaient le reste. Ils slalomaient entre les corps immobilisés et les éclairs verts.

Maëlle lançait des regards parfois sur les visages, de peur de voir une connaissance, un ami. Mais elle abandonna vite, trop dégoutée par les membres coupés et le sang qui noyait leurs corps.

Expelliarmus ! s'exclama Gota, repoussant une sorcière qui s'apprêtait à attaquer un angle mort.

Le mouvement créé obligea les combattants du Ministère à se replier jusqu'aux escaliers. Dans une panique générale, ils piétinèrent leurs propres alliés sans y faire attention. Takama eut alors une idée pour fabriquer une nouvelle peur.

— Protège-moi ! J'ai besoin de me concentrer.

Maëlle l'enveloppa totalement de son bouclier. Takama puisa dans sa magie et d'un mouvement élégant de ses mains lança un sortilège puissant.

Un Feudeymon en forme de dragon s'abattit sur l'escalier. Un rugissement effrayant fit tourner toutes les têtes. Le dragon de feu s'engouffra dans les escaliers, brulant tout sur son passage, il disparut en passant au deuxième étage, mais les cris eux restèrent bien gravés dans la mémoire de la Poufsouffle.

Ainsi, ils purent barricader la sortie et immobiliser les derniers sorciers du Ministère encore au premier étage.

Maëlle se concerta avec Farid et décida de rétracter son bouclier, pour conserver encore un peu de force et de réserve. Le combat ne faisait que commencer...

— Il y a beaucoup de blessés ? demanda Maëlle à Takama

— Je crois qu'il ne vaut mieux pas savoir avant la fin... Ça pourrait te décourager.

Maëlle hésita un instant à contacter par télépathie ses amis, mais elle se rappela son état lors de la mort de Solstice. Mieux valait l'incertitude à la terrible vérité.



Merci pour la lecture !

Bonne nuit !

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