Chapitre 5
Je me laisse aller à son étreinte qui fait doucement battre mon cœur un peu plus vite, tout ce que j'espère c'est que Peter n'en a pas conscience. Doucement ma tête se pose dans le creux de son épaule alors qu'il caresse ma chevelure, comment il fait pour m'apaiser à se point ?
Peter : Viens, je vais t'apprendre.
Il me sourit puis me fais asseoir sur ses genoux, pose ses mains sur les miens et nos doigts glissent délicatement sur les touches du piano. Je sens une vague de chaleur m'envahir, alors que le souffle de Peter caresse ma peau mais je me sens bien sans aucune gêne. C'est presque comme si le temps c'était arrêté, comme si nous étions juste lui et moi et cette mélodie est magnifique mais pourquoi était elle si mélancolique ?
Chelsea : Peter, pourquoi ta mélodie est elle si mélancolique ?
Peter : Je t'expliquerais un jour pourquoi mais aujourd'hui je ne peux pas. Tu dois encore découvrir des choses sur nous et sur toi aussi.
Je tourne mon visage vers celui de Peter, il vient d'attiser ma curiosité.
Chelsea : Ah et lesquelles ?
Un doigt vient se poser son le bout de mon nez.
Peter : A toi de le découvrir, petite curieuse !
Je me sens rougir car il m'a bien cerné, il me sourit avec tendresse accentuant le rouge sur mes joues.
Peter : Tu es tellement jolie quand tu rougis comme ca.
Je détourne le regard vraiment rouge pivoine mais Peter attrape mon menton entre ses doigts et m'oblige à le regarder. Mes yeux fixent le bleu des siens, je me sens transporter comme envoûté l'aura qu'il dégage et sans que je ne comprenne vraiment ce qui m'arrive, je pose mes lèvres sur les siennes. Elles sont charnues et appétissante à souhait, je me sens comme transporter dans un autre monde. Peter passe sa main sur ma nuque pour accentuer le baiser, alors que je caresse avec mon doigt son torse et je sens son corps réagir.
Suis-je amoureuse ?
Et Peter l'est il ?
Où ne sommes nous seulement qu'attirer l'un par l'autre ?
Mais pour le moment je profite du contact agréable de ses lèvres qui cajolent les miennes, mon dos appui contre la tranche du piano alors que notre baiser s'intensifie et que l'air devient électrisante.
Je le sens empoigné mes bras pour les rassemblés derrière mon dos.
Ce baiser devient de plus en plus tendre et...voluptueux ? Je ne peux m'empêcher de lui mordre la lèvre pour lui faire part de mon désir ardent.
Ses lèvres s'étirent en un fin sourire. Celles-ci ont un goût de vanille et de fraise en même temps. Un frisson me parcours l'échine...
Sans le vouloir, je lâche un gémissement à peine audible. Sauf sous les yeux de Peter, qui lui a laissé passé un râle de plaisir entrouvrir ses lèvres, j'en profite pour mêler ma langue à la sienne. Elles dansent toutes les deux dans un ballet frénétique qui ne s'arrêtera peut-être jamais....
Sauf que l'on a oublié un détail....
Et si quelqu'un nous voyait ? Non ! Impossible, je n'ai pas laisser la porte ouverte donc aucun risque que cela se produise !
Ses mains moites se baladent un peu partout sur mon corps mais s'arrêtent dans la zone de mes hanches, elles s'y attardent pour palper un peu mes cuisses..
Nous nous détachons à bout de souffle et nous fixons intensément. Puis, sa tête se loge au creux de mon cou. J'esquisse un sourire quand je sens son souffle chaud sur celui-ci, mon coeur rate un battement.
Un raclement de gorge se fait entendre.
De suite, moi et Peter nous regardons incrédule. Nous nous levons pour affronter cette personne. Derrière nous se trouve Drogo appuyé sur l'encadrement de la porte.
Drogo : Alors ? Alors ? La petite chose et notre cher petit frère se serait roulé une pelle ? Que dirait notre cher "grand" frère si il le savait ? Hum...? (Ricana-il)
Je n'arrive pas à répondre tellement ma gorge est nouée par l'angoisse et la peur.... Et si Nicolae l'apprenait ? Je deviens rouge en repensant à notre baiser.
Peter : Déjà je suis plus grand que toi !
Drogo : Ne change pas de sujet, tu sais que Nicolae te tuerait pour ça ! Tu sais ce qu'il s'est passé il y a longtemps !
Peter : Que veux-tu ??? (Dit Peter exaspéré)
Drogo : Hum..Je sais pas...Pouvoir goûter au belles lèvres de notre chère Chelsea....
Je vois la mâchoire de Peter de contracter au vu des paroles de Drogo.
Moi : Et si je refuse ?
Drogo : Vous aurez à faire à Nicolae. (Rit il)
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