Chapitre 14
Je quitte à mon tour la bibliothèque avec encore plus de question dans ma tête, Peter m'attends appuyé contre le mur.
Peter : Qu'est qu'il voulait ? (Demande t il agacé)
Moi : Savoir si je restais chez lui. (Répondis je songeuse)
*Et c'est moi maintenant qui ment, bravo ! Oh c'est bon ma conscience*
Peter : Que lui as-tu dis ?
Moi : Que je rentrais avec mon doux vampire.
Un sourire se dessine sur le visage de Peter, alors qu'il caresse mon visage avant de me prendre dans ses bras où je me sens tellement bien. Puis nous nous dirigeons main dans la main vers notre cours de littérature. Je m'installe avec Peter au fond de l'amphithéâtre, là où nous serons tranquille. Sarah passe devant nous avec un regard noir, ok le message est clair mais je m'en moque. Ce qui compte c'est Peter, le reste m’apporte peu. Mes doigts viennent s'emmêler au siens alors que son pouce caresse le dos de ma main, me procurant de doux frisson et cela le fait sourire. Puis le prof commence son cours, je me rapproche de mon doux vampire et nous essayons de nous concentrer sur le cours. Peter d'ordinaire assidue n'arrête pas de me provoquer, sa main caresse ma cuisse remontant sous ma jupe alors que ses lèvres se posent dans mon cou. J'essai de stopper la progression se sa main mais c'est peine perdu, ses doigts caresses la dentelle de mon shorty et allume le volcan qui m'habite. Je mords ma lèvre pour retenir un gémissement.
Moi : Peter !
Celui-ci me regarde en souriant, il sait parfaitement l'effet qu'il a sur moi et il s'en amuse.
Peter : Qu'est qui se passe ma douce sorcière ?
Je lui lance un regard plein de défis, tu veux jouer avec moi et bien jouons mon doux vampire. Ma main glisse vers son entrejambe et Peter retient un râle de surprise par mon audace mais ses yeux s'animent et flamboie. Je ne sais absolument pas ce que raconte le prof et à cet instant je m'en contre fou complément. Il y a plus que Peter et moi, on se cherche, c'est comme un besoin plus qu'une envie.
Peter : Tu vas le regretter à notre retour ma douce ! (Dit il avec une voix chaude et sensuelle)
Moi : Mais je ne demande que ça mon doux vampire. (Dis je avec un air polisson)
Peter : En plus tu me cherche petite coquine !
Je tends le cou afin de m'assurer que personne ne nous voit et vient embrasser ses lèvres avec avidité. Mais nous nous séparons rapidement afin que personne ne nous surprenne. La sonnerie retentit, heureuse que ce soit notre dernier cours de la journée. Avec Peter nous nous empressons de ranger nos affaires et de quitter cet amphithéâtre. Nous nous dirigeons presque en courant vers la voiture de mon vampire.
Moi : Tu me dépose chez le professeur Jones que je récupère mes affaires.
Peter : Mais avec joie, et après je te ramène chez nous pour m'occuper de toi !
Je ne peux retenir un rire alors que Peter démarre sa voiture et qu'on se dirige vers l'appartement de mon professeur. Je rassemble mes affaires tranquillement, Sebastian a vraiment été adorable de m'accueillir ici mais il est temps pour moi de retrouver l'homme qui fait battre mon cœur. Je laisse une petite lettre pour son retour et quitte l'appartement pour rejoindre mon doux vampire. Et nous sommes partis vers le manoir, arrivée à celui-ci je ne touche pas le sol. Peter m'a prise dans ses bras et à la vitesse du son, nous sommes arrivés dans sa chambre. A peine la porte fermée, je me retrouve le dos coller à celle-ci et mon doux vampire se jette avec avidité sur mes lèvres. Je réponds à ce baiser bestiale qui m'enivre, mes mains tirent doucement sur sa chevelure bleue. Mon corps gagne quelque degrés, alors que ses mains enjôleuses viennent caresser mon corps qui le réclame. Mais avant je veux des réponses, avant je veux que l'on parle de mon départ et qu'il me révèle ce qu'il me cache.
Moi : Peter, il faut… que l'on parle… de tout… ça ! (Essayais-je de dire entre plusieurs baisers)
Il arrête brusquement notre baiser pour venir me regarder dans les yeux sérieusement.
Peter : De quoi veux-tu que l'on parle ?
Moi : De nous, de toi, de tout ces secrets....
Peter : D'accord et que veux-tu savoir ?
Moi : Que me caches-tu ?
Je le vois baisser les yeux vers le sol pour me faire comprendre que le sujet est dur à entamé. Je n'en reste pas là et continue à le fixer pour avoir une réponse futur.
Peter : Des choses qui sont un peu trop sérieuses et malsaines que je ne pourrais pas te l'expliquer...
Moi : Mais....
Il me coupe brusquement comme ces gestes qui deviennent incontrôlables. Il prend sa tête entre ses mains pour signifier sa douleur intérieur qui pour moi est une preuve de son inconfiance envers moi ! Pourquoi n'en parle t-il à personne ?!
Peter : Car je ne peux pas ! TU COMPRENDS PAS ÇA ?!
Je me refrogné directement à son ton tranchant qui ne fait qu'accroître ma colère envers tout ces mensonges.
Moi : ET TOI TU NE COMPRENDS PAS QUE J'EN AI MARRE DE TOUT ÇA ?! TU ME CACHES TOUT ! TU NE DIS RIEN ET RESTE TOUJOURS DANS TON COIN ! TU TE BRAQUES LORSQU'ON REPARLE DE TON PASSÉ, MAIS AFFRONTE LE P*TAIN !
Peter : MAIS JE PEUX PAS ! C'EST VRAIMENT TROP DUR ! Je regrette....
Moi : Tu regrette quoi ?! (Fis-je à bout)
Peter : Nous deux !
Là s'en ai trop, je fond en larmes. Tout ce que l'on a vécu part en cendre. Mes moments qui avant était les plus beau de ma vie se transforment maintenant au pire ! Je n'en peux plus ! Faire semblant et laisser passer est pour moi impossible après tout ça ! Il nage constamment entre le chaud et le froid ! Impossible de voir la stabilité là dedans...
Peter : Ne pleure pas... Je ne voulais pas dire ça... Je...
Moi : Non ! Ca va, j'en ai assez entendu ! Je vois bien que je ne compte pas assez pour toi pour savoir au moins ton passé. Le mien tu le sais ! Du moins, tu t'en doutes ! Et toi tu n'ose même pas t'ouvrir à moi ! Je te faisais confiance mais maintenant c'est TERMINÉ ! (Annonçais-je difficilement par mes sanglots)
Je partis sans me retourné et courus le plus vite possible vers l'extérieur. L'air frais frotte mes narines et libère mes cheveux qui étaient attachés en une queue fait à la vas vite. J'accélère le pas et me voila déjà sur la cour du manoir. Je sprinte vers le portail mais un bras me tire violemment contre un torse, je me tourne vers celui-ci et lève la tête pour voir....
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