Chapitre 32



Vivant des jours heureux comme Zara le désirait, tout semblait parfait trop parfait les semaines passés trop vite et Ziad semblait agacé. Zara peinait à en découvrir les raisons.

Posant une main dans dos alors qu'il regardait par la fenêtre, il s'était saisi de son poignet en lui arrachant une grimace.

- mais qu'est ce qui te prend !

Relâchant son poignet Zara s'était reculée apeuré.

- pardonne moi Zara je ne voulais pas je.... je t'ai fait du mal ?

- oui dit-elle en frottant son poignet douloureux.

Approchant d'elle, Zara n'avait pas eu le temps de reculer d'avantage car il l'avait serré dans ses bras.

Posant une main sur son torse, elle s'était reculée le menton tremblant.

- tu changes chaque jours un peu plus il vaut mieux arrêter là, je ne supporte pas la carte que tu utilises en ce moment.

- je te demande pardon de quelle carte tu parles ?

- la carte où tu joues l'indifférence à mon égard en me faisant clairement comprendre...... lâche moi Ziad ! S'exclama-t-elle quand il avait agrippé ses bras.

- tu te trompes Zara alors je te somme de te calmer !

- non ! Je n'aurais pas dû te faire confiance tout ça ne mène à rien s'écria-t-elle affolé.

Lui secouant les épaules légèrement, Ziad voyait la jeune femme lui échapper.

- chérie calme toi toute suite siffla Ziad les yeux noirs.

- votre majesté ?

Tournant la tête vers la porte de sa chambre, Ziad avait relâché Zara délicatement.

- le roi est là dois-je lui dire de patienter ?

- non j'arrive donner moi une minute.

Une fois seul, Ziad avait pris son visage en coupe en déposant un baiser sur ses lèvres tièdes.

- je reviens prend ce temps pour te calmer conseilla-t-il en lui adressant un regard d'avertissement.

Appuyant sur la chasse d'eau en faisant disparaître sa nausée, Zara avait posé ses doigts sur ses lèvres en se regardant dans le miroir.

- Zara ? Ouvre-moi !

Sautant sur la poignée en ouvrant la porte elle était passée à côté de lui.

Saisie par le bras, il l'avait obligé à se retourner.

- tu vas bien ?

- oui je vais très bien.

- tu es pâle tu es sûr ?

Passant une main sur son front en sueur, Zara avait hoché de la tête rapidement même si sa bouche encore engourdis démontrer le contraire.

- non allons chez mon frère prend ton gilet.

S'exécutant sans un mot, Zara marchait le visage assommé par une lourde fatigue qui lui laisser penser que quelque chose en elle n'allait pas.

- Bella était bien où tu as dit elle va bien annonça-t-il

Calé contre son oreiller dos à lui, Zara essuyait ses larmes qui n'avaient de cesse de se rependre sur ses joues.

- si il lui brise le cœur je....

- Bella est enceinte coupa ce dernier en la faisant bondir sur le lit.

- quoi ?

- elle a supposé trop vite sur un malentendu que mon frère n'en voulait pas tout est rentré dans l'ordre.

Les oreilles bourdonnantes, Zara avait joint ses genoux contre sa poitrine.

- mais enceinte depuis longtemps ?

- assez pour avoir rendu fou mon frère qui ne s'est rendu compte de rien. Répondit-il en prenant place à côté d'elle torse nue.

Les lèvres martyrisés à force de se les pincer, Zara s'était glissé dans le lit au plus loin de lui effrayée à l'idée qu'elle redoutait depuis plus de deux heures.

- je suis content pour mon frère confessa Ziad en se glissant près d'elle. Il a toujours..... Bon sang Zara tu vas finir par tomber du lit ! Gronda-t-il en saisissant son corps délicat pour le blottir contre le siens.

- oh pardon j'étais ailleurs....

Les yeux grand ouvert, elle faisait des cercles sur son torse en essayant de le détourné de son comportement pris sur le moment un comportement qui lui crier de fuir au plus vite.

- tu sembles déboussolée Zara c'est la grossesse de Bella qui en est à l'origine?

- non je suis contente pour elle je t'assure.

- alors dit moi ce qu'il ce passé exigea-t-il

Fermant les yeux, Zara avait relevé la tête en trouvant le premier mensonge qui lui avait traversé l'esprit.

- je suis épuisée voilà tout je suis déboussolée parce que Bella aurait pût être en danger.

Même si l'épuisement était faux, l'inquiétude qui l'avait submergée quand Bella c'était volatilisé était vrai.

- alors dormons Habibti murmura l'homme d'une voix impérieuse.

Émerveillée par tant de douceur dans sa voix, Zara en avait presque oublié qu'elle portait sans aucun doute son enfant. Se retenant de pleurer elle avait déposé un bisou sur son torse en laissant sa tête se reposer dessus. 

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