Connaissez-vous la magie de noël ?

Judy était une jeune femme de 27 ans ayant comme objectif : apprendre l'anglais , et pour cela il fallait économiser pour pouvoir aller en Angleterre (et non en Amérique) l'année suivant celle qui se défilait comme si on lui courrait après. Judy était une femme noire, elle était d'une beauté ahurissante et son caractère était indescriptible. Elle savait qu'elle ne pourrait pas avoir ce qu'elle voulait malgré son acharnement pour l'obtenir mais c'était une battante, une femme qui ne lâchait jamais rien.

Quand elle alla rendre visite à sa famille, un mois de Septembre, dans le petit appartement de ses parents au cinquième étage, sa mère la prise à part dans le couloir :

- Ma chérie, elle frottait les épaules de sa fille chaleureusement, je suis désolée, avec ton père on a tout essayé pour que nos patrons augmentent notre salaire, mais ils ne veulent pas et j'ai tout tes frères à nourrir, je suis désolée de te décevoir...Quelle mauvaise mère je fais, elle baissa la tête, arrêta de frotter les épaules de sa fille et versa quelques larmes.

- Allons maman, dis Judy avec un grand sourire, ce n'est pas grave tu sais, j'ai trouvé un troisième travail et avec un peu de chance, l'année prochaine au plus tôt, je pourrai partir.

- C'est bien ma fille, je suis tellement fière de toi, tu te bats pour tes rêves et il le faut.

- Mon second rêve était d'entrer dans l'armée et de travailler dans leurs bureaux, ce serait tellement beau si je pouvais réaliser ce rêve au moins, elle vit sa mère triste et voulu la rassurer, mais ne t'inquiètes pas pour moi, tu es la meilleure maman du monde, ne changes pas, ça partait d'une bonne intention et je te remercie pour ça, sa mère se mit à sourire.

- Ta maman devrait être aussi forte que toi...

- Tu l'es, et encore plus, je te l'assure, dit-elle doucement.

- Et bien, si tu le dis.

- Maintenant vas te reposer, je vais m'occuper de Raphaël.

- C'est d'accord, dit la mère caressant les joues de son enfant, merci.

Judy, accompagna sa mère jusque dans sa chambre et rejoignit le petit garçon, seul sur le canapé; elle lui dit : " Alors toi, ça va ? Il paraît que tu es malade", mais il ne répondit pas, alors trouvant ça étrange elle l'incita à avoir une conversation avec elle, après tout, c'était son petit frère. Quelques minutes après avoir attendu patiemment, il entama cette discussion qu'elle avait tant attendu, il lui demanda quelque chose de spécial, il lui demanda: " Est-ce que tu pourrais écrire ta lettre au père noël en même temps que la mienne ? Mais par contre je montrerai la mienne à maman pour qu'elle vérifie mes erreurs et qu'elle la mette dans une enveloppe pour enfin l'envoyer, mais toi, tu as ton chez toi, donc tu enverras l'enveloppe de chez toi pour qu'elle arrive vite dans les mains du père noël", son petit frère était très intelligent pour son âge, il avait juste souvent la tête ailleurs.

À présent, elle devait rentrer. Le lendemain elle commencerait son nouveau et troisième travail. C'est alors qu'elle fit un bisou à son frère, le laissant devant la télévision en pyjama. Mais avant de partir, elle prit un truc à grignoter et jetta sa lettre au père noël à la poubelle. 

De 6 heures à midi, elle doit être dans la cuisine de la maison de retraite pour préparer les plats, de 14 heures à 17 heures elle doit travailler à mcdonald et de 17 heures à 22 heures elle devra garder des enfants.

Le lendemain, dans la maison familial, Raphaël devait aller chez le médecin, sa mère était parti devant car il prenait tout son temps pour se préparer, puis il se rappelait de ce qui c'était passé avec son grand frère et c'était pour ça qu'il ne dormait plus. Gabriel avait pris son doudou favoris et l'avait mis à la poubelle de la cuisine et comme le petit garçon craignait son grand frère, il n'avait pas osé allé le chercher de peur que celui-ci le frappe. Donc, ce jour-là, plus que décidé à récupérer son bien, il y alla, souleva le socle de la poubelle et trouva un papier sur lequel il y voyait écrit "Cher père noël..." il plia le papier, le prit avec lui, oubliant son fameux doudou. Sa mère qui l'attendait en bas lui cria dessus et sans faire exprès il fit tomber la lettre qu'il tenait il y a quelques minutes de ça dans les mains, sur le trottoir. Un homme, plus loin vit la scène, il voulut les alerter mais ils étaient déjà trop loin, alors, il lu la lettre par curiosité:

" Cher père noël,

je sais que vous n'existez pas, mais comme mon frère à insisté pour que j'écrive cette lettre, j'aimerais que vous ayez connaissance de mon rêve. Mon rêve serait que je puisse aller en Angleterre, j'aimerais tellement apprendre l'anglais, malheureusement je n'ai pas les moyens et mes parents non plus, faites que je puisse y aller."

Il n'y avait pas de nom mais il décida de garder la lettre pour la redonner au garçon si il repassait par là un beau jour.

Le soir, Judy, elle, était morte de fatigue, elle n'en pouvait plus, après tout, pourquoi travailler pour une chose qu'on n'aurait pas ?

Quand son travail fut terminer, elle décida d'aller dans un bar pas loin de chez elle, pour se dégourdir. Assise devant le bar, elle prit un verre d'eau et un homme s'assit près d'elle.

- Vous êtes venu ici pour boire de l'eau ? Si c'est comme ça, rester chez vous aurait tenu la route, non?

- Mais...Qui êtes-vous ? dit-elle souriante.

- Un simple inconnu, il leva le sourcil gauche.

- Ce serait bête pour vous si je ne parlais pas aux inconnus dans ce cas.

- Alors, dans ce cas, je vais me présenter. Moi, c'est Dan, et vous quel est votre joli nom ?

- En général, on m'appelle Judy, elle acquiesça de la tête.

- Original, lança l'homme et elle sourit de nouveau en pouffant.

- Comment ça "original", dites plutôt que c'est laid.

- Non, je n'ai pas dit ça, dit -il souriant aussi à son tour, je dis juste que je n'ai jamais entendu ce prénom.

Elle bu tout le liquide de son verre, puis le posa.

- Et donc ? demanda Judy à Dan. Barman, s'il vous plaît, le barman lui fit signe de patienter.

- Et donc rien...Mais vous venez vraiment ici pour boire de l'eau ?

- Et pourquoi pas ? Ça vous dérange ?

- Non non, c'est juste que ce n'est pas dans les habitudes de tout le monde.

- Ah oui, c'est vrai, vous vous êtes du genre saoulard ?

- Et vous alors ? Déjà il y a votre prénom et maintenant vous venez dans un bar pour boire de l'eau, vous êtes vraiment une femme o-ri-gi-nale...

- Je devrais le prendre comment ?

- Plutôt bien.

- Ah ouais et pourquoi ça ?

Il but un coup, la fixa et dit.

- Parce que ça me plaît.

Elle ricana et détourna les yeux.

- Je crois bien que le barman m'a oublié.

- Vous savez quoi ?

- Dites encore.

- Je crois aussi.

- Vous êtes vraiment un petit rigolo vous.

- Si vous le dites.

Dan, archéologue de 29 ans, était un bel homme couleur chocolat au lait, pas très grand, qui avait le coeur grand ouvert et était doué pour cacher sa véritable personnalité qui elle, était bonne. En général c'était un homme timide mais il s'était senti à l'aise avec cette femme et le feeling était passé alors il lui montra son meilleur côté, son humour.

Après cette étape de leur vie, ils passèrent beaucoup de moments ensemble en temps que bons amis.

Judy voulu l'inviter chez sa mère, car elle lui parlait souvent de cette homme qu'elle fréquentait, alors sa mère avait l'envie de se faire un malin plaisir à cuisiner pour quelqu'un que sa fille appréciait comme elle n'avait plus trop l'occasion.

Dan sonna et Judy lui ouvrit la porte, elle s'était faite belle pour cette occasion qu'elle trouvait assez importante, elle allait présenter son ami. Quant à Dan, lui, n'avait pas trop fait d'effort, à vrai dire, ce n'était pas trop son truc.

- Bonjour Dan, dit joyeusement Judy, en lui serrant la main.

- Bonjour Judy, ta mère est là ? questionna l'homme.

- Oui, elle est dans la cuisine.

- Je lui ai acheté un bouquet, murmura t-il aux oreilles de la jeune femme.

- Tu fais bien car elle adore ça !

- Bien, je vais voir ta mère si ça ne te dérange pas.

- Oh, tu peux y aller, vas !

Il suivit l'odeur, et se retrouva illico dans la petite pièce, où l'on avait mille senteurs différentes atterrissant directement dans nos narines. La vieille femme qui cuisinait se retourna et il sursauta. C'est alors qu'il pensa, si il avait bien réfléchit, la lettre qu'il avait ramassé était de Judy, car elle n'avait pas de soeurs, et il avait vu sa mère et son petit frère l'autre fois. Durant le diné Dan avait annoncé son départ, il devait revenir le 23 décembre.

Le temps était passé, nous étions enfin le 23 décembre au soir et Judy ne faisait que penser à l'arrivée de son ami.

Le jour de noël, on sonna à sa porte, c'était Dan en costume noir, le sourire aux lèvres avec un bouquet de roses rouges dans la main gauche.

- Depuis tout ce temps, je t'aime et je t'ai aimé en cachette et comme les mots ne peuvent décrire l'amour que j'ai pour toi, je vais aller au but, veux-tu m'épouser ? dit timidement Dan. Mais ce n'est pas tout, saches que tu pourras parler anglais autant que tu veux et que tu apprendras l'anglais car si tu dis oui, on ira habiter en Angleterre, j'ai déjà en vue quelques maisons mais je veux choisir notre future maison avec toi, alors j'attends que tu me dises oui, d'ailleurs pour ne pas te cacher ça plus longtemps, j'ai sû ça grâce à une lettre que tu avais faites au soit disant père noël en septembre dernier. Donc, c'est oui ?

Elle le fit patienter.

- Mais bien sûr que c'est oui, mon amour ! Puis ils s'embrassèrent, et vous savez quoi ? Ce baiser ne fini jamais, car on l'avait immortalisé avec une photo que la mère de Judy avait prise.

- Tu es mon plus beau cadeau de noël, dit Dan.

- Je t'aime, répondit Judy.

-  Finalement, ton père noël, c'était moi.

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