CHAPITRE 7
PDV Katsuki :
Je prends son visage et l'embrasse le faisant taire.
Il hoquet, ouvrant grand les yeux.
Je me recule en me recalant, dos à la baignoire.
Katsuki : Tu parlais trop.
Je tourne ma tête pour le trouver rouge tomate.
Toujours les yeux grands ouverts.
Izuku : Ma-mais tu pouvais très bien me dire de me taire !
Katsuki : Oui, pourquoi pas.
Il hoquet.
Izuku : Comment ça « pourquoi pas » ?! Mais Katchan, on n'embrasse pas les gens pour rien ! Surtout si cette personne ressent quelque chose !
Il plaque les mains sur sa bouche.
Katsuki : J'ai pas réfléchi d'accord et puis même si... attends quoi ?
Je me place bien face à lui.
Katsuki : Qu'est-ce que tu as dit ?
Izuku : RIEN ! Rien du tout !
Katsuki : Tu m'aimes ?
Il tourne sa tête à l'opposé de moi venant jouer avec ses doigts.
Izuku : Je pense... il faut dire que tu n'es pas moche. Tu as un physique plutôt plaisant et j'aime beaucoup ta compagnie.
Il cache son visage dans ses mains.
Je décide de me mettre dans la baignoire pour éclairer tout ça.
Je me mets à genoux, mes jambes de chaque côté de sa queue étincelante.
Mon jogging est trempé, mais je m'en fou.
Je prends ses poignets qui cachent son visage et les enlève.
J'approche mon visage du sien.
Je fais un sourire assez sadique.
Katsuki : Alors... tu m'aimes...
Izuku : Oui ! Voilà t'es content !
J'enlève mes mains de ses poignets.
Katsuki : Mais alors pourquoi tu ne t'es pas transformé ?
Izuku : En quoi ?
Katsuki : En humain, comme la légende.
Il gonfle les joues.
Izuku : Seulement si les deux personnes s'aiment. Et puis je n'ai même pas pu répondre à ton baiser « brutal ».
Il fait grossièrement les guillemets avec ses doigts.
Je ricane face à son geste.
Katsuki : Eh bien alors, je t'aime aussi, du coup, ça devrait marcher. Et pourquoi tu ne m'as pas répondu ?
Izuku : Peut-être parce que j'ai été surpris et j'ai pas eu le temps et... attend, tu m'aimes aussi ?! Ma-mais comment ?
Katsuki : Depuis la première fois où je t'ai vu, tu m'as attiré.
Il joue avec ses doigts.
Izuku : Tu peux recommencer ?
Je fronce les sourcils.
Katsuki : De quoi ?
Izuku : À m'embrasser... rah c'est trop gênant.
Je ricane et viens prendre son visage entre mes deux mains puis l'embrasse en fermant mes yeux.
Il ne bouge pas pendant quelques secondes puis il décide de mettre une main sur ma nuque.
Je le sens fermer les yeux et approfondir le baissé.
Je décide de prendre le dessus en rejoignant sa langue.
Putain, c'est si bon...
On se sépare pour reprendre de l'air, chacun le rouge aux joues.
Jusqu'à ce qu'une lumière blanche jaillisse dans la pièce.
Je m'enlève rapidement de la baignoire venant cacher mes yeux.
La lumière reste quelques secondes puis plus rien.
J'enlève ma main pour regarder en direction de Deku.
Déjà d'une, il est en vie.
C'est une bonne nouvelle.
Il fixe ses mains, mais elles n'ont pas changé.
Il descend son regard vers ses... jambes ?
Izuku : AAHH KATCHAN !
Je m'approche vers lui et lui pose une main sur son épaule.
Katsuki : Eh Deku calmes toi.
Il a les larmes aux yeux, mais il est en même temps excité.
Izuku : J'ai... j'ai des jambes.
J'enlève l'eau qui restait dans la baignoire.
Katsuki : Oui, je vois ça.
Izuku : Alors on est... âmes-sœurs. Ça fait bizarre.
Katsuki : Oui dit comme ça, c'est bizarre, en gros, on est en couple.
Il rougit fortement.
Izuku : J'en reviens pas.
Katsuki : Et comment tu te sens ?
Izuku : Plutôt bien. Rien n'a changé à part le bas et...
Il plaque violemment ses mains sur son bas du ventre.
Je ricane face à sa réaction.
J'avais même pas vu qu'il était à poil.
Il enlève un peu ses mains et regarde son engin.
C'est compréhensible, il découvre son corps.
Je pars chercher un caleçon à moi puis lui donne.
Il le prend et le retourne dans tous les sens, avec un regard d'incompréhension.
Je viens le prendre en princesse pour le mettre en assis, sur le rebord de la baignoire.
Il se cache les parties rapidement, manquant de tomber.
Katsuki : Deku, je suis un mec, je m'en fou.
Il détourne le regard et enlève un peu ses mains.
Je lui mets le caleçon avec un peu de difficulté puis le descends assis sur le sol.
Son dos contre la baignoire.
Katsuki : Bon, on va tester un truc.
Je touche sa cuisse.
Katsuki : Tu sens quelque chose ?
Il hoche la tête.
Tous les endroits où je le touche il les sens, c'est un bon début.
Katsuki : Maintenant, essaie de les bouger.
Il bouge ses pieds, faisant tourner ses chevilles.
Il plie ses genoux puis monte un peu ses jambes.
Il est tout excité.
Katsuki : Bon maintenant, l'équilibre.
Je le prends par les hanches puis le mets debout.
Il ne touche pratiquement pas le sol puisque je le tiens.
Je le pose doucement sans trop le lâcher, mais ses jambes flanches.
Il se rattrape mettant ses bras autour de mon cou tandis que je resserre ma prise autour de ses hanches.
Je décide allez de le met face au lavabo et moi derrière lui.
Katsuki : Accroches tes mains au bord.
Il le fit et je dessers ma prise sur ses hanches.
Il sert ses mains sur le lavabo et ses jambes tremblent légèrement.
Katsuki : Ça va ?
Izuku : Ou-oui ça va, c'est un peu compliqué.
J'enlève totalement mes mains et il tient tout seul.
Ses phalanges sont blanches tellement il sert le lavabo.
Il bouge légèrement ses jambes.
Izuku : Je-je peux lâcher mes mains ?
Katsuki : Si tu te sens, oui.
Il enlève d'abord une main en tremblant puis quelques secondes plus tard, c'est la deuxième qu'il lâche.
Il tangue un peu, mais reste quand même debout.
Ce qui est plutôt bien.
Et après une bonne grosse demi-heure, il sait marcher sans tomber.
On n'a mis du temps, mais on a réussi.
Katsuki : On descend ?
Il blanchit.
Izuku : Avec les escaliers ?!
Je ricane.
Katsuki : Oui, mais ne t'inquiète pas, je suis là.
Je l'emmène dans le couloir puis on descend les escaliers.
Je les descends à l'envers pour être face à lui.
Je ne le touche pas, mais mes bras sont tendus au cas où il perdrait l'équilibre.
Et malheureusement, ses jambes flanchent et je le rattrape de justesse.
Je crois qu'on va travailler les escaliers.
On décide de manger parce qu'il est quand même midi passé.
Je lui apprends bien sûr comment se comporter en humain total.
Et il galère beaucoup.
Mais le voir prendre sa fourchette comme un enfant de quatre ans et demi est assez amusant.
Son corps sursaute légèrement puisque qu'il s'amuse à balancer ses jambes sous la table.
Izuku : Dit Katchan ?
Katsuki : Hum ?
Izuku : On pourrait aller à la mer cette après-midi ?
Katsuki : Euh oui pourquoi pas. Tu veux retourner chez toi, je suppose.
Ma poitrine se sert.
Izuku : Quoi non enfin je-
Katsuki : C'est normal après tous. Tu as un chez-toi, je ne vais pas t'emprisonner ici.
Izuku : Mais Katchan !
Je relève la tête vers lui surpris qu'il hausse le ton.
Il joue avec ses doigts.
Izuku : En fait Katchan, j'ai envie de vivre avec toi... si tu es d'accord.
Katsuki : Vraiment ? Moi ça me dérange pas.
Izuku : C'est vrai ?!
Son sourire fait toute sa tête.
Izuku : Mais alors pour la mer, je pourrais y aller quelques fois ?
Katsuki : Bien sûr, il manquerait plus que je t'interdise d'aller « chez toi ».
Izuku : Alors cette après-midi, je pourrais y aller ? Et tu viens avec moi ?
Katsuki : Oui, si c'est ce que tu veux.
Izuku : Je sais que c'est très soudain, mais au moins, je te présente à mes parents. Et si tu as une combinaison, tu pourras plonger avec moi !
Et le voilà repartie dans ses marmonnements.
Ses doigts sur son menton, il ne s'arrête plus.
Heureusement qu'on a fini de manger.
Katsuki : Tu voudrais y aller à quelle heure ?
Aucune réponse.
Katsuki : DEKU !
Il sursaute.
Izuku : Oui quoi ?
Je tape ma main sur mon front.
Katsuki : Tu voudrais y aller à quelle heure exactement ?
Izuku : Eh bien... vers 17 heures.
Katsuki : Aussi tard ?
Izuku : Ma mère travaille.
Katsuki : Vous travaillez ?
Il ricane.
Izuku : Oui, elle est secrétaire dans un cabinet médical.
Katsuki : Bon bah alors, on décolle à 17 heures. Ça nous laisse le temps de t'apprendre à marcher.
•••
1500 mots !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top