CHAPITRE 1
PDV Katsuki :
??? : La table 6 attend sa commande bakubro !
Katsuki : Oui, je fais ce que je peux !
Moi, c'est Katsuki Bakugo, 22 ans, et je suis cuisinier dans un restaurant tous près de la mer.
On sert généralement du poisson qui arrive fraîchement le matin.
Des fois, c'est nous-mêmes qui allons le pêcher quand il en faut au plus vite.
Pour l'instant, j'essaie de gérer la cuisine parce que c'est une journée assez remplie.
Beaucoup de monde traîne dans les rues et en plus il fait assez chaud.
Mais heureusement pour moi, c'est bientôt la fin du service.
Il reste juste une table à servir.
Je termine le plat et le balance sur le comptoir.
Je sonne la petite cloche.
Katsuki : Le plat est prêt tête d'ortie.
??? : J'ai un prénom bakubro ! Eijiro. Je vais me l'écrire sur mon front si ça continue.
Katsuki : Tu auras l'air d'un débile plus que tu ne l'es déjà.
Il souffle et prend les assiettes pour les emmener à la dernière table du midi.
Tête d'ortie est un pote à moi qui lui travaille en tant que serveur.
Bien sûr, on n'est pas tous seul.
Il doit y avoir au moins cinq cuisiniers et pareil pour les serveurs.
On travaille tous assez durement pour faire le meilleur.
Y'a juste le patron qui branle rien dans son bureau.
À si pardon, il doit passer son temps à compter les billets.
Je prends ma casquette et la secoue devant ma tête pour me faire de l'air.
On vient de commencer la semaine et c'est déjà un bordel pas possible.
En plus, je déteste cette ambiance d'enfermer avec des odeurs de graillon sans arrêt dans les narines.
On a le visage et les cheveux gras après.
La salle se vide complètement et plus un bruit ne parvient dans la salle.
Bordel, ça fait du bien.
Le chef cuisinier s'approche de moi.
Il pose sa main sur mon épaule.
??? : Tu peux aller prendre l'air Bakugo.
Je hoche la tête.
J'enlève mon tablier et sort dehors.
J'inspire un grand coup.
Putain, cette odeur de graillon va finir par me pourrir les poumons si ça continue.
Je pars vers le quai d'entrepôts ou les bateaux de cargaison de poisson arrivent le matin.
Il n'y a personne alors je décide de me poser là-bas.
Je m'assois, enlève mes chaussures et pose mes pieds dans l'eau.
Ah bordel, ça fait du bien...
Je me tiens sur mes mains et ma tête en arrière.
Je sens les poissons me faire des chatouilles au pied.
Je les sors doucement.
Katsuki : Oh doucement là-dessous.
Je me mets en tailleur et observe la mer.
C'est à la fois effrayant et fascinant.
J'observe doucement l'horizon quand une ombre assez grosse s'approche.
Ça doit être un sacré poisson.
Il est assez imposant.
L'ombre est à quelques mètres de moi et elle s'arrête.
Je penche ma tête sur le côté.
Qu'est-ce que c'est ?
Je me lève en mettant mes chaussures.
Je m'approche un peu plus et elle se met à bouger.
Attendez, une sirène ?!
Y'a juste une putain de sirène devant mes yeux.
Je vois juste un dos et une queue de poisson.
Qui d'ailleurs celle-ci a des belles écailles vertes.
Il se relève faisant sortir sa tête.
Et il plante son regard dans le mien.
De grands yeux verts m'observent avec questionnement.
Des cheveux bouclés noir ressortant vert, une tête ronde avec des joues rebondie ainsi que des taches de rousseur.
Il sort complètement sa tête de l'eau et il me fait un sourire beaucoup trop imposant, mais il a l'air un peu méfiant quand même.
Je recule un peu surpris.
Katsuki : Euh... salut ?
Il pousse un cri et plonge dans l'eau faisant sortir sa queue de sirène verte.
Elle est magnifique.
Il s'en va jusqu'à ce que je ne le voie plus.
Est-ce que je dois m'inquiéter de le trouver beau ?
Non, parce qu'il était vraiment beau.
Je reste planté là quelques minutes me remettant de mes émotions.
J'ai rêvé ?
Il n'était pas là hein ?
Je me claque les joues puis je décide de retourner au restaurant.
Eijiro : Ça va bro ?
Katsuki : Hein ? Euh ouais... ça va.
Eijiro : T'es sûr ? Parce que tu-
Katsuki : C'est bon Kirishima, ça va.
Je pars vers les cuisines.
J'entends tête d'ortie plus loin.
Eijiro : Bro tu m'a appelé par mon nom, c'est que quelque chose ne va pas !
Katsuki : Laisse-moi tranquille tête d'orties !
Eijiro : Ah enfin, tu m'as fait peur pendant un instant.
Je passe les portes des cuisines et le chef cuisinier m'interpelle.
??? : Finalement Bakugo, tu peux rentrer chez toi jusqu'au service de ce soir.
Katsuki : Fallait le dire plutôt.
Je grogne me dirigeant vers les vestiaires.
J'enlève tout mon costume de cuisinier.
Je mets un short et un débardeur puis décide de me débarbouiller un peu la gueule.
Je sors et salut le personnel.
Enfin, je fais seulement un signe de la main sans les regarder.
Je sors de l'établissement et commence ma marche.
Je marche quelques instants avant de me souvenir de ce qui s'est passé tout à l'heure.
Je fais demi-tour et court vers le quai.
Les planches de bois grincent sous mes pas et j'arrive au bout du quai.
Je fais divaguer mon regard de gauche à droite espérant le revoir.
Enfin revoir cet être assez mystérieuse.
Je le cherche pendant quelques minutes, mais rien.
Je souffle en laissant tomber mes bras le long de mon corps.
Je me tourne pour partir chez moi.
Je commence à marcher quand des bruits d'eau se font entendre derrière moi.
Je me retourne tellement rapidement que je manque de tomber.
Quand mon regard tombe sur lui, mon souffle se coupe.
Il a des yeux semblables à des émeraudes, c'est incroyable.
Il est à moitié sortir de l'eau ce qui montre tout le haut de son corps.
Je m'approche un peu plus pour me mettre juste au bord.
Je me mets à genoux et me penche un peu.
Il me sourit, mais toujours assez méfiant.
Katsuki : Attends... est-ce que tu es réel ?!
??? : Non ! Je suis... dans ton esprit voilà !
Il plonge dans l'eau rapidement en m'éclaboussant au passage.
Mais bizarrement, je ne gueule pas.
Il part dans les fonds marins, disparaissant une nouvelle fois de ma vue.
Alors, sois je suis bourré, mais je ne bois pas.
Sois j'ai une insolation, mais pourtant, je me sens bien.
Sois je viens réellement de rencontrer une sirène.
Je me lève et marche en réfléchissant.
Je monte dans la voiture et commence à rouler.
C'est incroyable, je n'ai jamais été autant intéressé par quelque chose.
Et si j'allais à la bibliothèque, peut-être que je trouverais des réponses.
Ouais, je vais aller à la bibliothèque.
•••
1155 mots !
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