Une journée pas comme les autres...

Voici un petit OS (One Shot, une petite histoire) pour le concours lancé par KwamiEtCie

_.oOo._

Je suis tranquillement installé sur le canapé dans le salon de la maison de ma mère adoptive. Je joue à un jeu vidéo sur mon portable tout en écoutant en boucle la même chanson, Only you. C'était la chanson préférée de mon père. Il m'avait même dit qu'il était tombé amoureux de ma mère biologique dessus. Je m'en rappelle très bien de cette histoire qu'il me racontait souvent quand il était là. Il commençait toujours par la même phrase.

* Nous étions attablés chez Granny, avec un jus d'orange et un beagle.

« Tu sais mon grand, à cette époque, quand j'avais ton âge, je faisais tomber toute les filles !

-Ah bon ?

-Ouais ! Je n'avais plus qu'à choisir.

-Tu as choisis laquelle ?

-Aucune. Elles n'avaient cette petite chose qui faisait qu'elles étaient spéciales.

-Alors qu'est-ce que tu as fait ?

-J'ai continué ma vie comme si de rien n'était. Puis un beau jour, je me suis réveillé dans ma voiture.

-Dis plutôt celle que tu avais volée !

-T'as raison. Donc je me suis réveillé puisque j'avais entendu du bruit et que je sentais la voiture bougée. Alors j'ai regardé qui était au volant...

-Et c'est là que tu as vu maman.

-Oui. Je lui ai fait peur en lui disant qu'elle pouvait utiliser les clés.

-Ouais cette partie de l'histoire je la connais.

-D'accord. Quelques jours plus tard nous sommes allés voler dans un petit magasin...

-Je connais ça aussi.

-Ta mère t'a tout raconté ?

-Ben elle m'a beaucoup parlé de vous deux.

-OK. Mais je suis sûr qu'elle ne t'a pas raconté celle-ci ! C'était un soir, un peu avant qu'on aille voler dans ce petit magasin. Nous étions sur un parking désert, dans la coccinelle jaune de ta mère et nous écoutions la radio en même temps que nous parlions de tout et de n'importe quoi. Puis à un moment ta mère m'a dit qu'elle avait toujours rêvé d'aller à un bal de fin d'année pour fêter la fin du lycée. Habillée d'une magnifique robe, avec des chaussures et une pochette assortie. Un maquillage léger et d'une coiffure simple. Accompagnée de son prince charmant. Mais que cela restera toujours un rêve. C'est à ce moment-là que la chanson Only you de Yazoo est passée. Alors je suis sorti de la voiture, j'ai ouvert la portière à ta mère, je lui ai tendu la main pour l'aidé à sortir de la voiture tel un prince le ferai pour sa princesse. Un fois sortie de la voiture j'ai passé ma main droite dans son dos, avec la gauche je tenais sa main droite et elle avait posé sa main gauche sur mon épaule. Puis j'ai fait quelques pas, ta mère me suivait. Nous avions dansés en se regardant dans les yeux comme si l'on avait peur que l'autre ne parte. Ta mère était tellement splendide. Nous n'arrêtions pas de nous sourire tout au long de la danse. C'était comme si nous ne faisions plus qu'un. J'avais l'impression que le monde s'était arrêté et qu'il n'y avait plus que nous. Tout ce qui m'importait à ce moment c'était ta mère. Puis quand la chanson s'était finie, je réalisais que j'étais amoureux de ta mère.

-Et maman aussi ?

-Je n'en sais rien il faut lui demandé. Mais c'est à partir de ce jour que j'ai sus que c'était la femme de ma vie.

-Et tu l'as envoyé en prison.

-C'était pour son bien.

-Je sais.

-Bon il va être l'heure ! On y va sinon ta mère va m'arracher la tête.

-Allons-y ! »*

Cette chanson est l'une des seules choses qui me lient encore à mon père. C'est aussi sur cette chanson que j'ai rencontré ma petite amie Violet lors d'un bal pour célébrer notre arrivé, quand nous étions à Camelot pour sauver ma mère biologique des ténèbres qu'elle avait absorbée pour tous nous sauvé. Puis aussi la seconde première fois que j'ai rencontré Violet mais cette fois-ci devant le jukebox chez Granny à Storybrooke, quand nous étions rentrés de Camelot et que ma mère nous avait enlevé nos souvenirs pour qu'elle puisse mettre en œuvre son plan afin de retirer ses ténèbres ainsi que ceux de Killian.

Soudain ma mère adoptive débarque dans le salon sans que je l'ai entendu venir et essaye de me parler mais en vain puisque je n'entends rien avec la musique à fond dans mes écouteurs.

« Henry ! Combien de fois faut-il que je te répète de ne pas mettre aussi fort ta musique quand tu as tes écouteurs ?!

-Pardon maman.

-Bon ça ne fait rien. Je dois y aller j'ai encore des petites affaires à régler à la mairie. J'ai commandé des lasagnes chez Granny. Pourrais-tu aller les chercher dans une heure et demie ?

-Pas de problème. Il faut que je file. A ce soir Henry.

-A ce soir maman. »

Et elle part aussi vite qu'elle est venue. Bon, j'ai une heure et demie pour faire autre chose. Etant donné qu'il faut un quart d'heure à pied d'ici jusque chez Granny et que je n'ai rien à faire je vais me promener un peu en ville.

Une fois mon manteau, mon écharpe et mes chaussures mis, je pars me balader dans Storybrooke. Je vais en direction du terrain de jeu où je jouais aux chevaliers avec mon père. Ce n'ait pas trop loin de chez Granny. Pendant que je marche je pense à ce que ma mère m'a préparé pour mon anniversaire. Oui parce qu'aujourd'hui nous sommes le 15 août et c'est mon anniversaire. Cette année je reçois 17 ans. Bon revenons à nos moutons. Je me demandais ce que j'aurais de la part de ma mère. Ce matin ma mère adoptive m'a offert un livre sur les dragons. Pourquoi ? Je n'en sais rien. J'ai eu plein d'appel vers dix heures. Un de mes grands-parents, un autre de ma mère et Killian, un de grand-père, de Belle et de Gideon (même s'il ne sait pas encore parler. Normal pour un nourrisson.). Même Zelena et Robine m'ont appelé ! Mais à part ma mère adoptive, je n'ai vu personne aujourd'hui.

J'arrive maintenant au niveau de la boutique de mon grand-père. Je vois Marco en face.

« Salut Marco !

-Tient, Henry ! Salut et bon anniversaire !

-Merci !

-Où vas-tu comme ça ? Demanda t-il.

-A l'aire de jeu à côté de chez Granny.

-Ah !

-Qu'y a-t-il ?

-J'ai croisé Emma et elle te cherchait. Il me semble qu'elle est partie à la plage.

-D'accord ! Merci et bonne fin de journée !

-Merci à toi aussi mon grand ! »

Je fais alors demi-tour et pars en direction de la plage.

Une fois arrivé je ne vois pas ma mère, mais par contre Archie qui promène son chien Pongo. Une fois à sa hauteur je le salut.

« Salut Archie !

-Oh, bonjour Henry ! Comment ça va ?

-Bien et vous ?

-Bien merci. Cela fait un moment qu'on ne s'est pas vu.

-Oui, ça fait longtemps.

-Voudrais-tu bien me raconter ce qu'il s'est passé depuis notre dernière séance ou tu n'as pas le temps de discuter ?

-J'ai tout mon temps.

-C'est parfait. Raconte-moi.

-Depuis la défaite de la fée noire, tout est tranquille. Chacun à sa fin heureuse.

-Je n'ai pas l'impression que cela te rend heureux ou je me trompe ?

-Non, c'est juste que... Je ne sais pas...

-Tu sais que tu peux tout me dire Henry.

-Tout le monde a repris une vie normale. Grand-mère travaille à l'école, grand-père, maman et Killian sont au poste de chérif, Gold est dans sa boutique, Belle à la bibliothèque, maman à la mairie. Zelena s'occupe de sa fille.

-Je ne vois pas ce qu'il y a de négatif dans tout cela.

-Ils ont tous trouvé leur occupation ou leur place. Et moi je ne sais pas quoi faire, où me mettre.

-Oh je vois. En as-tu déjà parlé avec ta famille ?

-Non.

-Ta famille est heureuse puisqu'ils ont trouvé un équilibre. Ils ont leur occupation et leur place. Et cette place est dans cette grande famille dont tu fais parti. Et puis ton occupation est d'aller à l'école, pour trouver ta future occupation.

-Oui vous avez raison.

Je jette un coup d'œil vite fait à ma montre et remarque que c'est bientôt l'heure d'aller chez Granny.

-Je dois vous laissez, j'ai une commande à récupérer.

-A bientôt Henry.

-A bientôt et merci encore ! »

Je laisse Archie et me dépêche pour arriver à l'heure, maman n'aime pas manger froid. Le trajet entre la plage et le restaurant de la ville n'est pas très long, mais j'active tout de même le pas. Au bout de dix minutes je suis enfin arrivé. Je traverse la petite allée et monte les quelques marches avant de pousser la porte pour rentrer à l'intérieur.

A peine ai-je mit un pied à l'intérieur que me fait surprendre par des cris de joie de la part de mes proches. Des ballons des plusieurs couleurs ainsi qu'une banderole où sont marqués des mots « Joyeux anniversaire Henry », ou « Happy Birthday ».

Il me faut un petit moment avant que je ne comprenne ce qu'il vient de se passé. Toute ma famille ainsi que mes amis sont réunis pour fêter mon anniversaire. Un grand sourire vient se plaqué sur mes lèvres. Un immense sentiment de bonheur m'envahit.

Je vais alors chez chacun pour les saluer et les remercier. Une fois le tour fini la lumière s'éteint et Granny sort de la cuisine avec un grand gâteau où se trouvent plein de bougies. En même temps que Granny s'avance, mes proches chantent la célèbre chanson d'anniversaire. Elle s'arrête devant moi, pose le gâteau sur la table et quand la chanson est terminée je souffle les dix-sept bougies. Elles s'éteignent toutes en une fois. Tout le monde applaudit.

Maman coupe le gâteau et sert une part à chacun. Lorsque tout le monde est servi je les remercie une nouvelle fois tous pour cette petite fête.

Au fur et à mesure, chacun vient me voir pour me souhaiter un joyeux anniversaire et m'offrir un cadeau. Lorsque tous mes amis sont passés, c'est au tour de ma famille.

« Joyeux anniversaire mon grand.

-Joyeux anniversaire Henry.

-Merci grand-père. Merci Belle.

-J'ai trouvé ceci dans ma boutique, j'ai pensé que ça pourrait te plaire.

-Un bracelet ?

-C'était à ton père.

-Mais c'est tout ce qu'il te reste de lui. Je ne peux pas accepté. Tu devrais le gardé.

-Ne t'inquiète pas pour moi. J'ai d'autres souvenirs de lui. Et puis c'est un cadeau, on ne refuse pas un cadeau.

-D'accord. Merci grand-père.

-Et moi j'ai réussi a trouvé un livre sur les auteurs. Je pense que ça te sera utile.

-Merci Belle.

-A notre tour. Dit grand-mère.

-Bon ce n'est pas vraiment un cadeau mais nous t'offrons des heures de conduite, et tu les fera avec moi dans ma camionnette. Rajouta David.

-C'est trop cool ! Merci beaucoup !

-De rien Henry, et encore joyeux anniversaire. Continua grand-père.

-Et moi je rajoute des cours de tir à l'arc.

-C'est fantastique ! Merci grand-mère !

-Joyeux anniversaire Henry. »

David, Mary Margaret et Neal partirent pour laisser la place Zelena et Robyn.

« Joyeux anniversaire Henry. Mon cadeau est de loin le meilleur. C'est une boule à neige avec une tornade verte à l'intérieur qui pourra t'emmené là où tu voudra et tu pourra la réutilisée autant de fois que tu le souhaite.

-Merci beaucoup Zelena.

-Il n'y a pas de quoi little monkey.

-Je vois que tu apprécies tous tes cadeaux. Mais attends de voir le mien.

-Mais tu m'as déjà offert un livre.

-Ce n'était que le début. Maintenant je t'offre un disque dur externe.

-C'est trop top ! Merci maman ! Mais est-ce qu'il est compatible avec l'ordinateur que nous avons à la maison ?

-Il n'est pas si vieux que cela ! Dit-elle sur un ton mis offusqué, mi amusé.

-Merci maman.

-Joyeux anniversaire mon chéri. »

C'est enfin au tour de ma mère biologique et de son mari de se présenté.

« Alors gamin, tout te plais ?

-C'est trop bien tu veux dire.

-Tiens, ouvre. Dit-elle en me tendant un paquet emballé.

-Oh pu...

-Ton langage gamin !

-Punaise !

-C'est mieux.

-Tu m'as réellement offert un ordinateur portable ?

-Je me suis dit que ça serai mieux que tu es ton propre ordinateur au lieu de squatter celui de Regina.

-Merci beaucoup maman.

-De rien gamin.

-Je crois que c'est à moi. S'exclama mon beau-père.

-Tu m'as fait un cadeau ?

-Bien sûr matelot. Tiens, je pensais que ça te plairai.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Te souviens-tu quand tu es rentré de New-York avec ta mère lors de la malédiction que tes grands-parents ont lancés après leur rencontre avec Zelena ?

-Oui, à cette époque je passais beaucoup de temps avec toi.

-Un soir, je t'ai emmené à la plage pour t'apprendre à de dirigé en fonction des étoiles.

-Je m'en souviens.

-Je l'avais fait pour te faire partagé en quelque sorte mes souvenirs te ton père quand il avait ton âge et qu'il se trouvait sur mon navire.

-Ouais, t'avais apporté un drôle d'objet.

-Cet objet se nomme un sextant, et c'est ce que tu tiens dans tes mains.

-T'es sérieux.

-Pourquoi je ne le serai pas ?

-Mais ça doit être super précieux.

-C'était celui de mon frère. Je l'ai reçus à sa mort.

-Et tu me le donne ? Pourquoi ?

-Liam n'était pas que mon frère ainé, c'était un exemple pour moi mais aussi le père que je n'ai jamais eu. Je me suis promis de le transmettre a mon fils plus tard.

-Mais je ne suis pas ton fils.

-Tu ne l'es peut-être pas biologiquement, mais avec toutes les aventures que nous avons vécus tous les deux, tu l'es devenu en quelque sorte.

-Je ne sais pas quoi dire.

-Pourquoi pas merci ? S'enquis ma mère.

-Ouais, merci beaucoup Killian.

-Il n'y a pas de quoi matelot.

-Tu n'es peut-être pas mon vrai père et tu ne le sera jamais mais tu es le meilleur beau-père.

-Je t'en remercie de m'accepté dans la famille. »

Et c'est sur cette phrase qu'ils partirent. Ils n'eurent pas le temps de disparaître entièrement de mon champ de vision que Violette apparut devant moi.

« Bonsoir Henry.

-Bonsoir Violette.

-Joyeux anniversaire.

-Merci.

-Je n'ai pas vraiment de cadeau, je suis désolée.

-Cela ne fait rien. L'important c'est que tu sois là.

-Mais j'ai quand même un petit quelque chose pour toi.

-A bon mais je croyais que tu...

Je n'eu le temps de finir ma phrase qu'elle se pencha pour poser ses lèvres sur les miennes pendant un cour instant.

-Encore joyeux anniversaire Henry.

-Mer...mer....merci.......Violette. Dis-je complètement choqué de ce qu'il vient de se passer. »

La soirée continua comme elle avait commencé, c'est-à-dire dans la joie et la bonne humeur. Tout le monde était heureux, tout le monde s'amusait. Jamais je n'ai eu un aussi bel anniversaire. Je n'aurai pas pu demandé mieux qu'une soirée entouré de tous mes proches dans une ambiance aussi chaleureuse que celle-ci. C'est le plus beau cadeau d'anniversaire qu'on ai pu m'offrir.

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