Chapitre 28
Molly fixait son reflet en ne pouvant retenir ses larmes, les femmes étaient parties après l'avoir aidé à enfiler une robe des plus somptueuse et des plus belles. Comment pouvoir accepter tout ça alors qu'elle était qu'une menteuse ?
Elle avait touché la dentelle de ses manches d'une main tremblante, puis s'était postée devant la fenêtre pour découvrir un véritable ras de marée de journalistes près à faire d'elle leurs quatre heure.
Et si jamais Yadhar l'a congédié après sa révélation, elle devrait affronter la honte et tout ses journalistes, ses flashs déjà aveuglant.
Lissant sa robe nerveusement, elle s'était passé les doigts dans sa tresse. Tout était parfait, elle portait la robe rêvée, elle se tenait dans le palais de son enfance avec l'homme qu'elle rêvait depuis des années d'approcher ne serait-ce qu'une fois, et il l'avait fait de lui-même, il lui avait donné tout ce dont une femme rêverait d'avoir.
Elle regarda dehors plus loin vers l'horizon, à quelques mètres se tenait Yadhar fêtant son mariage avec ses proches et tout les dirigeants de près ou de loin de son royaume.
Égoïste, voilà le mot qui la déterminait aujourd'hui.
Elle secoua de la tête en cachant son visage pâle, son cœur battait à la rendre malade de douleur.
Affolée, elle retira le voile de sa tresse en tirant dessus les mains moites, elle l'avait reposé sur le lit en le lissant comme s'il ne lui appartenait plus. Tous ceci ne lui appartenait que par mensonge.
Molly ouvrit la porte sous le silence pesant des femmes qui étaient sur le point de revenir à elle. Elles tenaient dans leurs mains de nombreux tissus.
Elle les considéra une à une, puis elle était partie en s'effaçant dans le couloir sous l'émeute des femmes qui semblaient déroutées, elle s'était mise à courire en ignorant les cris des femmes.
Descendant les grandes marches alors que la grande salle se remplissait de personnes qu'elle ne connaissait pas, elle était sortie du grand palais sans que personne la remarque.
Son seul refuge était à présent l'écurie, car même si la raison lui ordonnait de fuir, les grandes grilles du palais étaient condamné.
Se cacher pour mieux se réduire au silence du moins pour quelques minutes se dit-elle, car les femmes étaient sûrement déjà parties ébruiter sa fuite auprès de Yadhar, le glas de son heure n'allait sans doute pas tarder.
Cachée derrière Ruben, elle se risqua à s'assoir malgré la robe merveilleuse qu'elle portait, en se laissant porter par le temps.
Un temps qui se jouerait d'elle.
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