Chapitre 25


Le jour où elle l'avait revu en Italie elle pensait qu'ils étaient l'un l'autre de simple étrangers qui échangeaient une simple conversation de courtoisie, mais jamais elle ne pensait que la force de l'amour la fasse retourner sur la terre natal de l'homme et encore moins vivre une telle histoire.

Pour Molly, elle n'était qu'une simple distraction, ses plans étaient déjà bien faits et étudier dans sa tête, elle s'était imaginée cumuler sa peine et son amour, mettre des mois à s'en remettre en se raccrochant à l'idée qu'elle avait vécu un conte de fée. Mais Yadhar bousculait les choses.

- tu n'es pas heureuse avec moi ?

Muette depuis le départ de Yasser et sa famille, Molly s'était assise sur le lit car malheureusement elle ne pouvait plus y échapper.

- si je suis heureuse Yadhar.

- alors explique moi ton comportement parce que je m'égare Molly !

Craignant le pire, Molly avala péniblement pour répondre.

- je ne pensais pas que tu voulais allez si loin avec moi.

Il ôta sa chemise les lèvres plissé d'un rictus de colère.

- je te l'ai pourtant dit et fait comprendre, je veux plus avec toi, je veux beaucoup plus...

Son cœur fit un bond dans sa poitrine en essayant de déterminer cette intonation dans sa voix qui la fit fléchir même assise sur le lit.

Elle n'eut le temps de répondre qu'il avait reprit.

- je veux que tu devienne ma femme.

Tout son corps resta pétrifié de douleur, elle voulait pleurer et lui dire qu'elle n'était celle qu'il pensait.

Devenir sa femme alors qu'elle était une menteuse ?

- Yadhar je....

- épouse moi Molly je ne veux pas vivre sans toi.

Il était venu à elle pour s'agenouiller et prendre ses mains.

- tu es celle que je veux Molly pour tu te refuses à moi ?

- tout va trop vite Yadhar je pensais que j'étais ta maitresse simplement.

- et bien tu t'es trompée et ne t'avise plus de dire ça !

Il relâcha ses mains pour se redresser complètement.

- tu n'es pas une conquête de passage, avec toi je me sens apaisé même si je dois avouer que tu rends parfois furieux notamment ce soir.

Que dire à ça ?

Elle se leva pour poser ses mains sur son torse.

- Molly je t'en prie tu ne peux pas refuser ce que je désire je te l'interdit !

Elle aurait voulu relever son ton froid déterminé mais n'en fit rien.

- il faut que je réfléchisse Yadhar ce n'est pas quelque chose que l'on peut accepter comme ça d'un coup d'un seul.

Il tiqua, poussa un assommant juron.

- ta vie ne te plait ici ? Tes chevaux sont....

- non! je t'en prie n'essaye pas de me faire culpabiliser Yadhar c'est injuste !

Elle était partie en direction de la salle de bain le front en sueur.

- tu m'aimes je peux le voir dans tes yeux. Enchaina-t-il d'une voix bourrue munit d'un accent sensuel.

Lui donnant aucun répit, il l'avait suivi en la fixant dans le grand miroir.

- alors qu'est ce qu'il te bloque ? reprit-il.

Molly se contenta de secouer de la tête.

D'un geste autoritaire il avait fait glisser la fermeture de sa robe. Molly demeura incapable de bouger son cerveau ne suivait plus.

- je ne peux pas te laisser partir Molly tu comprends ?

Lentement il fit descendre sa robe.

Ses larmes tombèrent le long de son visage, alors qu'il avait entouré sa taille de sa poigne puissante qui n'avait de cesse de lui faire perdre l'esprit.

- répond moi bon sang !

- laisse moi du temps ! S'emporta-t-elle.

Son expression se durcit.

- j'ai compris Yadhar inutile de reposer la question.

Ses yeux d'un éclat satisfait vrilla sur les siens.

Elle comprit à cette instant qu'elle n'avait pas simplement assouvi son rêve de jeune fille, mais elle était tombée amoureuse.

- il se fait tard allons nous coucher nous en reparlerons dès demain.

Il s'était effacé pour la laissé face à son propre reflet.

Elle avait refermé la porte pour s'y coller. Elle avait rapidement enfiler son peignoir. Elle le serra contre son corps pour faire passé ce froid qui c'était logé contre son cou, ses épaules et même son cœur.

- Molly ?

Elle ouvrit la porte le cœur battant, pour lui faire face. Il se rapprocha d'elle une intensité dans le regard, la même qui l'avait fait craqué lors de leur tout premier baiser.

- cette demande et très sérieuse Molly tu es la première à l'entendre. Insista-t-il.

Pour toute réponse elle hocha de la tête.

Mais il semblait ne pas s'en satisfaire.

Il avait saisi la ceinture de son peignoir pour la ramener à lui.

Fixant son torse sans relever la tête, elle avait senti sa main glisser sur sa joue pour l'obliger à le regarder.

- je veux une réponse demain est-ce bien clair ?

- parfaitement clair. Dit-elle rapidement en posa sa main sur son poignet.

Embarrassée passionnément la seconde suivante, Molly ne tentait même pas de montrer de la résistance la pression de sa bouche était dure assez pour comprendre son impatience.

La panique lui donna une sueur froide, prise de vertige elle s'était tenue à lui en respirant cette forte odeur, qui à chaque qu'elle la respirait elle se sentait détendue prête à tout affronter. Mais aujourd'hui cette odeur l'avait envahi d'un sentiment d'étouffement.

Car aujourd'hui le seul obstacle auquel elle était confrontée c'était son seul reflet. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top