Chapitre 16
Molly avait sans doute passé la nuit la plus dure de toute sa vie, ses lèvres encore empreinte de celle de l'homme la rendait vulnérable de toute tentation, pour échapper à ce désir, elle avait même pensé à révéler son identité, de façon à ce qu'il ne la regarde plus avec cette douceur et cette lueur de désir. Mais le risque était trop grand elle devait trouver un autre moyen de résister.
Caressant le pelage de Ruben, Molly commençait à se perdre dans les images de la veille, son touché, son contact était indéfinissable, ses lèvres écrasant sa bouche d'un mouvement sauvage.
Seigneur !
Fermant les yeux pour reprendre ses esprits, elle avait senti des mains encercler sa taille, sur la défensive elle s'était déplacé pour mieux contempler Yadhar.
- Molly seriez-vous en train de me fuir ?
Que dire ? Évidemment qu'elle le fuyait pour mieux fuir ses yeux à l'appel du désir.
- ce qu'il c'est passé hier était....
- fantastique, agréable, une expérience que je veux reproduire encore.... et encore. Coupa-t-il.
- et moi je ne veux pas !
Molly y avait mis toute sa bonne volonté pour paraître crédible, mais il avait souri cruellement en approchant puis ses lèvres captura les siennes.
Elle posa ses mains sur son torse pour le repousser, mais le voulait-elle ?
- oh Molly vous mentez mal... chuchota-t-il contre sa bouche.
Son cœur s'emballa, les oreilles bourdonnante, elle entendait la voix de Sydney lui dire de profiter.....
- pourquoi me vouloir tant ? Es ce un caprice ?
Son regard c'était légèrement noirci, et au lieu d'avoir peur, Molly serra sa chemise en souriant.
- j'obtiens toujours ce que je désire.
Molly n'en revenait pas, elle aurait voulu lui dire " vous n'étiez pas aussi arrogant dans mes souvenirs " mais elle se l'était interdit.
Relâchant sa chemise, elle s'était frottée les épaules comme si le froid la gagnait.
- je n'aime pas les jeux votre altesse, surtout quand il se trouve dangereux.
- qui parle de jeu ? Répliqua-il à une vitesse qui l'avait déstabilisé.
- Ne vous ai-je pas dit hier ce que je pensais des femmes ?
Elle ferma les yeux respirant respectais difficilement, Molly jouait à un jeu dangereux. Si jamais il découvrait qui elle était, qu'adviendra-t-elle ?
Elle se souvenait parfaitement de ses yeux le jour où il l'avait congédié d'un simple geste de la tête désignant la sortie.
Ses deux mains c'étaient mise sur ses épaules et elle réprima un frisson.
- la vie m'a beaucoup appris Molly, notamment sur les femmes, laissez moi vous montrez que vous vous trompez....
Il avait fait pression sur sa nuque en dégageant ses cheveux.
Molly lutta de toute ses forces pour ne pas fléchir.
Yadhar aurait voulu continué de toucher sa peau, mais la jeune femme s'était retournée, elle avait fixé ses yeux elle s'apprêtait à dire quelque chose mais elle avait détourné les yeux.
- votre altesse excuser moi de pénétrer dans votre intimité.
Yadhar reconnu cette voix, il se retourna d'un mouvement vif.
- Kamal. Le salua-t-il d'un geste de la tête.
Molly observa l'inconnu d'un œil inquiet, mais ne l'avait pas montré, elle c'était mise près de Yadhar.
- pourquoi cette visite ?
Le jeune homme beaucoup plus jeune de que le cheikh avait massé ses hanches en souriant.
- je voulais savoir si cette vente tenait toujours.
Elle baissa les yeux, pour mieux paraître invisible. Cette conversation ne la concernait pas, pourtant Yadhar glissa sa main au creux de sa taille pour l'entraîner avec lui. Son contact était chaud, doux, délicat, elle ne retrouvait plus en lui l'homme d'autre fois.
- j'avais oublié cette vente. Dit-il froidement.
Sans mot dire Molly le suivi, rester auprès de lui la rassurait, car son visiteur posait sur elle un regard qu'elle n'appréciait guère. D'ailleurs son fantôme, son présent, et ses rêves, le remarqua, elle avait pu le voir faire barrage. Un barrage que Molly apprécia.
- êtes-vous là pour un cheval ou pour une exécution !
La voix de Yadhar gronda si fort qu'elle réprima un sursaut.
Le jeune en question changea aussitôt de tête.
- non, votre altesse. Dit-il d'une voix tremblante.
Molly observa Yadhar avait des yeux inquiets.
- je désire celui-ci. Déclara le jeune homme avec une arrogance qui ne lui permettait pas d'être admiré comme celle de son implacable cheikh.
Mais Molly trouva une certaine force pour jeter un œil au cheval, son cœur ne fit qu'un tour quand il désignait Ruben.
Une peur indéchiffrable la poussa à découvrir si Yadhar serait d'accord.
Il fixait l'homme droit dans les yeux, puis sa main se glissa contre sa pomme pour la prendre entièrement.
Molly attendait qu'il se manifeste, un sanglot s'échappa de ses lèvres. Ruben était officiellement son cheval à présent, ce qui lui laissait le droit de le vendre.
Yadhar sentit la jeune Molly se raidir, le creux de sa main devenait moite, si on oubliait les hennissement des chevaux, on pouvait l'entendre respirer inquiète du sort de son cheval.
- il n'est pas à ventre. Lâcha-t-il enfin.
Yadhar était connu pour être cruel par moment, mais il n'avait pas la moindre envie d'arracher l'animal si cher aux yeux de la jeune femme pour quelques billet.
Alors qu'il ne quittait pas des yeux son adversaire, il avait senti la jeune femme faire pression sur sa main, puis elle avait posé son autre main sur bras pour s'y cacher.
Sensible, il avait baissé les yeux vers elle, pour la découvrir les yeux brillant d'une lueur indescriptible.
- Molly ?
Elle releva les yeux vers lui, il y voyait un reflet nacré d'un blanc pure.
- allez donc voir Aspen, je n'en ai pas pour longtemps.
Aussitôt son ordre énoncé elle s'était détaché de lui pour s'éloigner en petite foulé sans un regard en arrière.
- j'ai des tas de chevaux susceptible de vous intéresser. Reprit-il en avançant vers lui.
S'il tenait une bonne amitié avec le père de celui-ci, Yadhar n'avait jamais apprécié le fils trop impétueux qui était en lien avec beaucoup de scandale, qui figuraient dans la presse chaque fois que le jeune homme se montrait sous son mauvais jour.
Certaines choses devaient être mise au claire....
Tout en vérifiant que Molly ne soit pas dans les parages, il avait saisi le jeune Kamal par la gorge en le plaquant contre l'ouverture du box de Ruben. Anxieux l'animal s'était reculé.
- ce n'est pas parce que je tiens une amitié avec votre père que vous avez le droit de me manquer de respect ! Est ce bien clair !
- très clair. Parvient-il à dire au bout de son étranglement.
Yadhar le relâcha.
- de toute façon mon père m'envoie au état unis.
- vraiment ? Et vous pensez que ça m'empêchera de vous retrouver ?
Il secoua de la tête en la baissant
- prenez ceci comme une leçon jeune homme, maintenant venez !
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