Écrit par: powemEG1

Mais que tu peux être énervante
Et c'est pourquoi je t'aime. Tu oublies toujours de fermer les portes le soir. Quand je suis en voyage, comme je ne peux pas les fermer. Je dois t'appeler pour te rappeler de ne pas oublier le faire. Le quartier est peu sûr. Quand je rentre en retard comme d'habitude. je sens toujours cette odeur de brûler, à chaque fois tu me dis que c'est de ma faute.

-Comment cela aurait-il pu être de ma faute je n'étais même pas là.

Tu as raison c'est de ma faute j'aurais du être là pour te dire "petite idiote laisse tes cheveux et vas voir ce qu'il y a sur le four. "

Tes cheveux! J'en bave littéralement. C'est bien ce qui me manque le plus tu disais "touche, caresse" puis l'instant d'après "évite de toucher ma tête, mon cou et surtout mes cheveux. Ne viens pas ruiner ma coiffure."

A chaque Classico, comme un rituel tu viennais toujours me montrer des magazines de robes de mariées.
-Messi allait marquer!! On est deja marié pourquoi tu regardes ces magazines.
J'ai jamais été bon avec les mots mais je sais ce que j'aurais du te dire "ta robe était plus jolie mais si tu veux porter un de ces haillons remarions nous" je suis sûr que tu aurais sauté de joie. J'ai été con, et c'est maintenant que je le réalise.
J'ai arrêté, j'ai arrêté de m'énerver quand il fallait qu'on sorte et que toi tu mettais ta garde robe sens dessus dessous. Je m'allongeais sur le dos et attendais. Je pourrais beau te dire que cette robe te va a ravir tu m'ecoutais pas. Tu étais déjà trop belle il y'a une trentaine de minutes.
"Tu parles trop" tu me regardes toujours de la tête au pieds a chaque fois que je te sors ça et tu n'a clairement rien à faire que j'écoute ou pas tu as juste besoin de parler aujourd'hui je réalise que ta voix c'est de la musique mais je ne l'avais pas enregistré.
Je regarde le soleil se coucher. Et je me dis que tu aurais adoré voir ça. Tu as toujours aimé les plages, le sable dans tes orteils. On allait bientôt fêter nos dix ans, Si seulement je pouvais te serrer dans mes bras. Maintenant,  tout en toi, ta voix, ton rire, tes cheveux si précieux et ta mauvaise cuisine, tout ce que j'ai aimé est contenu dans un bocal que je trouve tellement petit comparé a tout ce que tu étais, Tout ce que tu représentais. on doit se séparer, aujourd'hui je vais éparpiller tes cendres sur la plage, comme tu le voulais et se sera notre dernier coucher de soleil.