Chapitre 1 :

Je ralentis le pas pour que Simha arrive à me suivre. Non, ce n'est pas ce que vous penser. Simha n'est pas mon amie. C'est une chatte, mais après tout seuls les animaux sont ses amis...Moi c'est Maya, ne chercher pas à comprendre pourquoi je m'appelle comme ça je n'en sais rien. Je vis avec ma tante, Annie depuis mes 6 ans. Elle ne répond à aucune de mes questions et ne parle quasiment jamais. Je ne sais pas pourquoi j'habite avec elle et elle ne me parle jamais de mes parents. Tout ce que je sais c'est que c'est la sœur de ma mère. J'ai l'impression de vivre seule, elle s'absente la journée et rentre tard le soir. Je quitte mes pensées et me rend compte que je suis arrivée devant le lycée, je soupire, un nouveau calvaire à supporter.

Depuis mon arrivée dans l'établissement, tout le monde me fuis sans que je sache pourquoi. Serait-ce a cause de tout ces animaux qui me suivent soir et matin ? Lors de ma rentrée en seconde, j'ai fait un malaise et quand je me suis réveillée tout le monde me regardais bizarrement et personne ne m'a expliquer ce qu'il s'était passé.

Au moment où je traverse les grilles du lycée, les élèves me regardèrent puis s'éloignèrent de moi. Mais enfin ! Qu'avait t-elle fait qui mérite un tel traitement !

Agacée, elle se dépêcha d'entrer dans sa classe de chimie. Son humeur remonta en flèche, c'est la seule matière où elle est assise seule !

Les autres lycéen arrivèrent peu à peu et se placèrent, eux aussi semblaient ravis de ne pas être assis à côté d'elle.  

Une fois tous les élèves assis, le professeur, Mr. AGUERA demanda l'attention de la classe :

«- Votre attention s'il vous plait ! Nous allons accueillir un nouvel élève. Je vous prie d'être gentil et poli. »

La porte s'ouvrit  et un jeune adolescent entra dans la pièce, il est brun aux avec des yeux d'un verts ! Complètement subjuguée, je ne le vois pas s'avancer vers moi et une fois arrivé a sa place je réalise que toute la classe me regarde. Je rougis brusquement puis tourne la tête. 

«- Comme il n'y a plus de place, monsieur Stevens vous serais assis à côté de Mademoiselle Zacchello.

Le garçon esquissa un sourire avant de s'adresser à moi :

« - Comment t'appelles-tu ?

- Maya.

- Très joli nom.

- Merci. bafouilla t-elle. Et toi ?

- Théo. »

Comme personne ne lui adresse la parole, elle avait presque oublié comment on parlait ! Je retourne la tête vers mon cahier pour ne pas que Théo se rende compte que je rougis encore.

L'heure passa assez rapidement à mon plus grand désespoir. 

Après j'ai mathématiques, génial ! Je suis assise à côté d'une fille; Mélanie je crois qui comme les autres ne me parlent pas. Il se pourrait aussi que mon non-enthousiasme est aussi pour cause le fait que je ne serais plus à côté de Théo.

L'heure de mathématiques passa lentement et je n'écoute pas le prof, je capte cependant à y quelques phrases telles que « si a = b c+x =d » ou des choses dans ce genre. Je tourne subitement la tête avec la désagréable impression d'être observée.

Théo m'observe et ne semble pas gêné le mois du monde que je l'ai surpris. 

Je fronce les sourcils et lui lance un regard interrogateur.

Il me fait comprendre qu'il m'expliquera à la pause, génial, il pourra se moquer du fait que je passe mes récrées seule. Quand la sonnerie retentit, je me lève rapidement et sort de la salle de classe la boule au ventre.

A peine arrivée dehors, je sent une main se poser sur mon épaule. Je me retourne et voit Théo, souriant comme d'habitude.

«- Qu'est-ce que tu voulais me dire en Maths ? questionnai-je

- Oh pleins de choses !

Mais je demandais pourquoi la fille à côté de toi te jetais des regards effrayés. continua t-il en marchant vers la sortie

- Ça alors ! Je suis étonné ! maugrée-je

- Tu n'en a pourtant pas l'air dit-il en s'asseyant sur un banc. Tu peux m'expliquer à moins qu'être amies t'attendent ?

- Sûrement pas ! Et je n'aime pas trop en parler.

- Pourquoi ça ? Et pourquoi t'es amies ne t'attendaient pas ?

- Je n'ai pas d'amies, et la cause c'est ce que tu veux que je t'explique.

- Je ne vois pas pourquoi je m'inquièterai. poursuivit-il amusé. A moins que tu es tuée quelqu'un ?

- Non rassure-toi je ne suis pas une meurtrière. dis-je en me détendant. Et je veux bien t'expliquer mais à deux conditions.

- Je t'écoute.

- De 1 : N'en parles à personne et de 2 : pas maintenant.

- Tu as un téléphone ?

- Oui pourquoi ?

- Donne-moi ton numéro et tu pourras m'expliquer ce soir. Enfin si tu veux bien ?

- Euh...oui ! Euh..06******** 

- Ok merci ! Je t'enverrai un message ce soir ! »

La sonnerie retentit alors, signe que les cours reprennent.

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