La vérité (prt 3)


Résumé du chapitre 6 : Marine, la tante de Sophie, en était déjà à son huitième mois de grossesse. Jean avait disparu et, après des heures de recherche, elle trouva une lettre qui changea totalement son destin...

«tu vas être tante d'une fille »

Marine s'arrêta à cette phrase qui lui glaça le sang. Sophie se sentit coupable et désolé de ce qu'elle avait vécu. Elle eu tout simplement l'impression d'avoir été de trop dans leur famille.
Après une grande inspiration, Marine reprena.

"Tu dois bien te douter que cet enfant, c'était toi Sophie."

Aucun mots ne sortit de la bouche de Sophie. Elle se détestait du plus profond de son cœur. Marine se demanda si elle n'avait pas fait une erreur, en lui racontant son histoire, mais ne pouvant pas retourner en arrière, elle poursuivit :

"Tu n'as pas à t'en vouloir. Tu est tout sauf coupable Sophie.
Tout est ma faute, et tu verra pourquoi...
je ne mangeais plus correctement, et je buvais à peine. Je ne pensais plus à mon enfant, je voulais seulement...revenir en arrière. Après quelques semaines passées coupée du monde, j'ai perdu la tête. Malheureusement pour moi, j'en étais à mon neuvième mois de grossesse,
j'allais donc bientôt accoucher et je devrais m'occuper d'un enfant qui me rappellerais sans cesse ton père.
A sa naissance, Paul ressemblait énormément a son père. Mon premier réflexe était de détourner le regard, ce fut sûrement cette erreur. Au fil du temps, je devenais une femme ignoble.
Plus il grandissait, plus son visage m'horrifiait.
A partir de ses 5 ans environ , j'ai sombré dans l'alcool et...je lui ai fait des choses horribles."

Sophie craignait alors le pire. Elle craignait que sa tante ait détruit totalement Paul.
Elle repondit :

"Que..que lui a tu fait ?"

Marine soupira...

"Je l'ai battu , jusqu'au sang, jusqu'à déformer son visage. Il avait beau hurler, je n'éprouva aucun regret.
Cela me procurais même une incroyable satisfaction.
Mon sang bouillonnais a l'idée de le voir souffrir.
Moi, sa propre mère, le tuait a petit feu, jusqu'à le détruire mentalement, et physiquement. Je le frappais, en lui faisait croire j'étais sous l'effet de l'alcool.A chaque reprise, je lui offrais un cadeau en guise de pardon.Et le pire dans tout sa, c'est qu'il me pardonnait, à chaque fois. Sa débilité était égale à celle de son père.
Mais vers ses 17 ans, j'eu une idée. Et mes menaces on beaucoup joué dans sa décision finale. "

Sophie, sans mots, fut horrifiée. Elle découvrit enfin, malgré toutes ses années passées à ses côtés, le vrai visage de sa tante.

"Je lui avais caché les actes horribles que Jean m'avais fait. A la place, je lui disais que c'était un homme bien, mais qu'il était  mort sur le champ de bataille en allant à l'armée, mais un jour, j'ai décidé de lui avouer la vérité, afin de noiricir son cœur de haine , alors je suis venue le voir dans sa chambre, en fermant la porte à clé, et lui dit ces quelques mots.
«Écoute moi attentivement.Ton père est vivant. Et c'est également ton oncle, le père de Sophie.
Maintenant, je n'arrive plus à supporter le fait qu'il vive sans mon absence. Et pour y remédier, j'aimerais que tu trouves un moyen de le tuer. Débrouille toi et trouve rapidement, avant d'en subir les conséquences.
Ah, et en fait, sache que je suis totalement consciente de tous les coups que je t'ai porté.
Tout cela, c'est la faute de ton géniteur !»
Après ces paroles, Paul devena
méconnaissable. Il planifiait de jours en jours, la date de la mort de Jean. Jusqu'a ce jour, le 17 Mars 1995..."

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