La verité (prt 2)

Résumé du chapitre 5 : Sophie écouta donc sa tante, raconter son histoire. Le drame arriva pas à pas, mais personne ne se doutait de ce qui allait se produire...

«Je lui ai pardonné. »

Cette phrase résonnait constamment dans la tête de Sophie, comme ci ces mots l'avaient poignardé en plein cœur. A ce moment là, elle se doutait bien qu'elle ne pourrait plus jamais considérer son père comme un homme bien.
« Je lui ai pardonné. »
Pour elle, dans quelques minutes, ces mots allaient provoquer le dégoût et le désarroi, car une simple phrase comme celle ci, allait changer le cours de sa vie.

Mais revenons en au cours de l'histoire. Marine faisait donc une pause de quelques minutes, avant de reprendre:

"J'avais besoin de lui pour éduquer Paul, et puis... mon amour pour lui refusait de lui en vouloir. J'étais sûre que ce n'était qu'une erreur, et que cela ne pouvait pas ce reproduire car...lui aussi m'aimait, n'est-ce pas ?"

Des larmes commencèrent alors à couler sur ses joues,lorsque Sophie la prit dans ses bars.

"Tu es pas obligé de continuer si tu veux. Je ne veux pas te rappeler des souvenirs douloureux tante Marine."

"Ne t'inquiète pas, je vais bien. Et je veux enfin que tu saches notre histoire, et....pourquoi tu es ici.
Tout allait donc bien, je ne pouvais pas être plus heureuse. ma grossesse signifiait que j'allais avoir enfin un enfant, et mon mari était revenu vers moi.
Plusieurs mois s'écoulèrent, jusqu'à atteindre mon 8ème mois de grossesse. J'avais de plus en plus de mal à me déplacer, et... il était de plus en plus violent. Comme si cela le dégoûtait de me voir porter notre enfant, un jour, il m'avait frappé jusqu'au sang. Des bleus me recouvraient tout le corps et, après des jours et des jours où nous nous étions ignorés, il est revenu en s'excusant. Et tout comme la dernière fois, je lui ai pardonné."

Cette nouvelle glaça le sang de Sophie. Aucun mot ne sorti de sa bouche. Elle était juste...apeurée. Apeurée à l'idée que son propre père ai pu être un homme aussi cruel.
Marine reprena :

"Quand je me suis réveillée, Jean n'était plus là. Je l'ai cherché partout dans la maison, en vain. « Peut être était il parti plus tôt au travail aujourd'hui ? »
Pensais-je, avant de trouver une lettre posée sur la table.
« Marine, je ne peux plus supporter d'être avec toi. Voir ton visage du matin au soir me dégoûte. Je ne voulais pas te faire du mal, mais voilà: je ne ressens plus rien pour toi, et mon cœur en aime une autre mais je pense que tu l'avais déjà compris. Sache que tous ces coups, étaient non seulement pour toi, mais aussi ton enfant. Car oui maintenant, considère que je ne suis plus le père de ce bébé.
Ah et j'ai une dernière chose à t'annoncer:
Tu vas être Tante d'une petite fille. »

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