Début avril, Joyce.
Je suis chez mes parents, je me prépare pour une soirée organisé par l'entreprise à papa. Je ne voulais pas y aller, mais c'est vendredi et je vais pouvoir profité de mon week-end tranquille chez moi.
Enfin, ma mère finie ma coiffure, je finie en même temps mon maquillage. Je remercie ma mère puis je finie de m'habiller. J'enfile juste ma veste et mes chaussures. Je porte un simple jean noir et une chemise, je n'avais pas envie de mettre de robe. En revanche, maman porte une robe. Elle a de la chance parce que, même à presque cinquante ans, elle peut toujours mettre ce qu'elle veut. C'est un vrai modèle pour moi.
Bref. Une fois habillée, maquillée et coiffée, je part avec maman. Mon petit frère est déjà à l'entreprise avec papa, il va reprendre le flambeau dans quelques années. Il fait des études dans la gestion d'entreprise, je ne sais pas comment il fait. Moi, je fais des études pour devenir enseignante en maternelle. Je passe les concours bientôt, j'ai hâte ! J'ai mis du temps à trouver ma voie professionnelle, mais là, je sais que j'ai envie de travailler avec les petits.
Soit dit en passant, je suis Joyce Manson, j'ai 23 ans, bientôt 24 et je suis étudiante.
* * *
J'arrive à l'entreprise avec maman, nous passons sans problème les portes. En même temps, on nous connais plus que bien.
Maman va voir des amis à elle pendant que je vais dans la salle où se tient la réception. Je trouve rapidement mon père et mon petit frère, ils discutent avec quelqu'un mais ils s'interrompent en me voyant. Louis me saute presque dessus, je l'adore ce gamin. Enfin, gamin, il a quand même 22 ans et il va devenir un homme puissant. Mais ça reste mon petit gamin. Je lui fait un gros bisou et je salue mon papa. Nous discutons tout les trois, jusqu'à ce que tout les invités soient arrivés.
Je me mets vers le buffet et je me sert un verre. Je regarde les gens en buvant tranquillement, ça ce voit que beaucoup sont là pour afficher leurs friques. Même mon père est plus discrets et pourtant il en a de l'argent.
Enfin, je regarde le gens, perdue dans mes pensées. Je savais que j'aurais du refuser ma venue ici, mais je ne peux pas partir maintenant. Je vais attendre une heure puis je partirais quand la soirée battra son plein.
L'heure est presque passée, je me tourne vers le buffet pour grignoter. Je décide d'aller voir mes parents, mais en me retournant, j'arrose quelqu'un avec mon jus de fruits, et moi au passage. Putain, ils ne sont pas doués les gens ! Je regarde la personne que j'ai arrosée, c'est un homme.
-Faire attention aux gens qui sont près d'un buffet, ça vous tuerais ?!
-J'ai rien fait, c'est vous qui avez reversé votre verre sur moi.
-La faute à qui ? Maintenant, laissez-moi passer, je dois retrouver mes parents.
-Vous êtes ici avec vos parents ?
-Ce sont les propriétaires de l'entreprise qui invite.
-Joyce Manson ?
-Qu'est-ce que ça peut vous foutre de qui je suis ?
Je le bouscule et je réussie à rejoindre mes parents. Ils discutent que tout les deux, je peut donc les couper.
-Papa, maman, je rentre chez moi.
-Déjà ? Demande ma mère. La soirée ne fait que commencer.
-Oui, déjà. J'aimerais être en forme demain, j'ai pas mal de choses à faire.
-D'accord.
Je salut mes parents, emmerde un peu mon frère et je rentre chez moi en taxi.
Une fois chez moi, je me change, mes vêtements collent, je paie la baby-sitter et je vais me coucher après avoir fait un bisou à mon bébé.
Quand je suis dans mon lit, j'envoie un message à ma mère pour lui dire que je suis bien arrivée, je me démaquille et je me glisse sous mes couettes.
Le lendemain matin.
Des sauts dans mon lit me réveille. Léna vient de me réveiller, elle s'allonge quand elle voit que mes yeux sont ouverts et je lui fait un câlin.
Léna est ma fille, elle a eu cinq ans lundi, le 2 avril. C'est mon petit trésor, mon rayon de soleil. C'était un accident, je ne voulais d'enfant à 18 ans. Son papa était l'amour de ma vie, il avais deux ans de plus que moi et il aimais sa fille plus que tout au monde. Il a toujours assumé être le père de Léna, jamais il n'a baissé la tête quand on lui fessaient des critiques sur sa paternité.
Nous étions sur le point de devenir une vraie famille quand, malheureusement, il est partis. Il a eu un grave accident de la route alors qu'il rentrais du travail, un camion a tapé la voiture de Will a forte vitesse. Il est mort sur le coup et ça m'a plongé dans une profonde dépression quand on me l'a annoncé. Heureusement, j'ai des super parents, ils m'ont beaucoup aidés quand Will est mort. C'était il y a 3 ans.
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux, mais l'idée d'aimer de nouveau est un concept abstrait pour moi. Je donne tout mon amour à ma fille, je reçois le sien et c'est bien assez.
D'ailleurs, pour parler rapidement de Léna, mon père n'était pas content, mais alors pas du tout quand je lui ai annoncée ma grossesse. Je ne pouvais pas avorter, c'était trop tard. Il m'a rejeté jusqu'à ce que j'accouche et qu'il soit obligé de m'emmener à la maternité. Il était là quand Léna est née et quand il a vu sa bouille d'ange, il a craqué. C'est le premier à l'avoir porté, Will lui avait laisser cet honneur. Mais il y aura toujours des séquelles de cette période.
-Maman !
Léna me sort de mes pensées, je la regarde et lui fait un gros bisou.
-Qu'est-ce qu'il se passe trésor ?
-J'ai faim.
-D'accord. On va dans la cuisine.
Ma fille se lève et court pour sortir, moi j'en profite pour m'étirer. Je prends mon portable, regarde mes messages et je rejoint ma fille. Elle essaie d'attraper la boite de céréales dans le placard, mais il est trop haut.
-Léna, va t'asseoir à table trésor. Je t'apporte le petit-déjeuner.
-J'ai faim maman !
-Je sais, j'ai compris. Mais va t'asseoir.
Je lui fait un bisou et elle file s'asseoir à table. Je lance la radio et je prépare le petit-déjeuner. J'apporte un cahier de coloriage et des crayons à Léna quand le lait chauffe.
Une fois le petit-déjeuner prêt, j'apporte tout dans la salle à manger et je sert Léna. Elle abandonne son coloriage et prends la cuillère pour manger ses céréales. Je souris en la voyant dévorée son petit-déjeuner, puis je prends ma tasse de café en prenant mon téléphone. Louis veut passer du temps avec moi et sa nièce aujourd'hui, je ne dit pas non. Léna adore son oncle, ils passent toujours de bon moment ensembles.
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