Chapitre 2



-flashback-
Deux ans plus tôt.

Aaron se réveilla parce que quelque chose lui chatouillait les narines. Il aurait voulu éternuer, mais il ne pu. Le bruit incessant d'une machine l'agaçait alors qu'il n'avait même pas ouvert les yeux. Sa tete lui faisait mal, il avait l'impression que celle ci était remplit de béton, qu'elle pesait des tonnes. Enfin il ouvrit les yeux et vu la lumière des néons blanc. Aussitôt il referma les yeux, aveuglé. Il porta sa main à sont front pour se protéger d'une aussi forte lumière et réouvrir les yeux. Il esquissa une grimace de dégoût sans même savoir pourquoi. Il sentait que quelque chose lui pinçait le doigt. Il sentait aussi des fils planté dans sa peau. Alors qu'il voulu se redresser, une main se posa délicatement sur sont épaule, mais celle ci suffit à le garder au lit. Tournant instantanément la tête, il entrevu une chevelure rousse habiller d'un manteau bleu marine. Il ne voyait pas encore net, et pourtant il l'a reconnu.
_ Nolo... Réussit il à dire avec une voix enrouée.
_ reste calme... Je vais appeler un médecin...
Nolwen se leva et seul le sont de ses talons contre le carrelage résonna dans la pièce.
Le temps qu'elle reviennent accompagnée, Aaron avait réussi à s'habituer à la lumière.
Nolwen ne fut pas longue, et revint avec une femme habillée en blanc. Aaron se demanda qu'après cette vision, où il pouvait se trouver. Il fit un rapide tours de pièce du regard, et en conclu qu'il devait être dans une chambre d'hôpital, mais pourquoi?
_ bonjour monsieur Barthely! Dit la femme en souriant. Vous avez bien dormi?
_ pardon?
_ vous ne vous souvenez pas de ce qui c'est passé hier?
Aaron resta allongé à fixer les deux femmes sans comprendre.
_ hier après midi vous vous etes évanouie dans une bouche de métro. Une ambulance est intervenu et durant le trajet à l'hôpital vous avez repris conscience. Vous n'avez pas arrêter de répéter un numéro de téléphone, celui de Nolwen.
_ je ne m'en souviens pas...
_ c'est normal, vous étiez sûrement sous le choc, et vous parliez inconsciemment!
La femme s'approcha.
_ Ho, je m'appelle Sonia Turin, mais vous n'avez qu'à m'appeler Sonia.
Elle sortie une petite lampe torche de sa poche de blouse et l'a plaça au niveau des yeux d'Aaron. Elle regarda comment sa pupille réagissait à la lumière, et, l'aire satisfaite, passa à autre chose. Elle lui posa alors quelques question, comme compté jusqu'à 10, tout en lui montrant avec ses doigts, puis d'autres question, voir si il avait ses réflexe mentaux.
_ et bien il semble que vous soyez en bonne en santé, du moins à ce premier test!
_ ce premier...? Test?
_ oui, vous allez avoir d'autre examen... Vous n'êtes pas tombé dans les pommes pour rien Monsieur, il va falloir trouver pourquoi.
_ mais j'ai, j'ai peut être pas assez manger, ou j'étais peut être trop fatigué, au point de tomber dans les vapes, vous n'avez pas besoin de faire d'autre "tests" je vais bien!
Sonia eu un sourire compatissant, puis regarda Nolwen qui avait l'aire inquiète.
_ c'est une procédure de sécurité. En l'occitan est vous n'étiez pas en hypoglycémie... Et d'après votre conjointe vous aviez dormi la veille...
_ oui enfin sur sont bureau... J'ai dû aller le coucher... Il a peut être mal dormi....
_ pour s'évanouir de sommeil, il faut ne pas avoir dormi pendant un sacré bout de temps! De toute façon les tests sont obligatoires! Vous n'avez pas à avoir peur, ils sont remboursés par la sécurité social, et il ne s'agit que d'un médecin généraliste et une radio.... Rien de méchant!
_ quand? Demanda Aaron en soufflant.
_ aujourd'hui! Avec un peux de chance vous sortez ce soir, sinon demain...
Aaron mega les yeux au ciel, agacé. Il n'avait jamais aimer aller chez le médecin, et alors l'hôpital... Il était simplement persuadé qu'il manquait de nourriture ou de sommeil, rien d'autre.
_ bien... Un plateau repas va vous êtres apporter... Je vais signaler votre réveille.... Disons que je reviens dans une heure avec un médecin qui vous regardera.
Elle fit un large sourire au deux jeune gens puis partie.
Aaron et Nolwen restèrent sans voix.
-fin du flashback-

Présent.

Ils étaient tout les deux côtés à côtés, dans leurs lit. Aucun d'eux ne restait à sont bureau pour travailler. Ils n'avaient pas de livre en main, rien. Le studio était plongé dans le noir. Seul la lumière extérieur éclairait faiblement l'appartement. Les deux amants étaient collés à l'autre. Ils ne pleuraient pas, ne tremblait pas, et ne dormait pas. Ils se regardaient simplement, l'aire triste et dépourvu.
_ j'en ai marre. Déclara Aaron en se redressant.
_ marre de quoi?
_ de ça, de nous voir nous apitoyer sur mon sors comme ci c'était une fatalité, comme ci j'allais réellement mourir, merde quoi! Il y a des solutions, je vais me faire soigner, et tout rentrera dans l'ordre.
Il c'était assit dans le lit pour déballer sont petit discours, et sans maîtriser sont ton, il était devenue agressif.
'Nolwen le regarda sans comprendre.
_ je...
_ excuse moi, je gueule comme ci c'était la faute de quelqu'un. Mais regarde nous nolo, on est dans la merde! J'ai l'impression de te couler avec moi, de te ralentir... La dernière fois que j'ai été à l'hôpital, ton éditrice à été une vraie salope et te menaçait de lâcher t'es projets, ça t'a ait mis dans la merde!
_ je préfère rester avec toi plutôt qu'avec cette connasse... Dit Nolwen en se redressant à sont tours. Et on est pas tant dans la merde que ça, on s'en sort bien...
_ tu arrives à t'en sortir nolo... Mais ça fait à peine deux mois que je suis en CDI, et là je vais devoir prendre un congé maladie... Sauf que ça c'est le genre de truc qui pardonne pas dans la boite.
_ si ils ne peuvent pas comprendre que tu es malade, ils sont vraiment cons eux aussi.
_ malade ou pas ce qu'ils veulent c'est du fric, simplement du fric, et je suis sensé gérer le leurs... Alors imagine... Mais merde quoi!
_ Aaron, si ils ne comprennent pas c'est moi qui irait leurs dire ce qu'il ce passe...
Le silence s'installa.
_ je sais même plus où j'en suis... Je suis désolé...
_ t'as pas à l'être.
Aaron se leva, enjamba nolwen, et marcha jusqu'à la cuisine. Il ouvrit le frigo et pris la boite de carotte râpé, sorti une fourchette et mangea directement dedans. Nolwen le regardait faire sans rien dire.
_ j'avais faim... T'as faim aussi?
Nolwen se leva, pris une fourchette en mangea dans la barquette à sont tours.
_ c'est vraiment la desh chez nous.
_ j'aime bien...
_ j'avoue que dormir sur un matelas par terre ne me dérange pas mais parfois... Il est genre minuit et on mange des carottes râpé leader price directement dans une barquette à deux... Tu crois que tout le monde fait ça?
_ je sais pas. J'aime bien.
_ t'aime tout...
_ nan, j'aime pas les vies bien rangée, ordonner, les petites vies d'employés de bureau... Je sais pas comment tu fais pour supporter ça...
_ je boss pas dans des condition horrible, on nous lache la bride...
_ heureusement...
Le silence qui allait s'installer fut détruit par le Klaxon d'un chauffard dehors.
_ à quoi tu penses? Demanda Nolwen.
_ à nous... À notre rencontre...
_ t'es mélancolique..?
_ un peux... Pas toi?
_ j'essaie de penser à autre chose... De me sortir tous ces malheurs de ma tête et penser à ce qu'on pourrait faire en attendant.
_ attendant quoi?
_ je sais pas...
_ c'est pas tabous, tu peux en parler...
_ c'est pas à ça que je pensais, mais maintenant que tu le dis, en attendant ton internement... Enfin ton opération...
_ j'irais demain ou après demain à l'hôpital...
_ demain c'est dimanche, tu penses que tu pourras prendre rendez vous?
_ pas sur... Il vont peut être être débordé... J'irais lundi.
_ lundi je dois aller voir mon éditrice, je t'aurais bien accompagné...
_ je suis un grand garçon quand même! Je peux y aller tout seul...
Nolwen sourie.
_ oui c'est vrai... T'es mon gars...
Posant le boite de carottes râpé, il pris les deux fourchette et les mis dans l'évier avant d'entourer Nolwen de ses bras.
_ je prendrais bien des vacances pour noel... Genre les deux semaines...
_ on partirait chez nos parents? Laquelle?
_ tu veux aller chez les tiens?
_ j'ai pas très envie, mais si tu m'accompagne ça peux aider...
_ on peux aller voir mes parents... Ma mère t'adore, ma sœur aussi, mon père sera content de nous voir...
_ oui pourquoi pas...
_ on pourrait partir tout les deux aussi.
_ où?
_ qu'importe... Ouais, finalement j'aimer s biens qu'on partent juste toi et moi.
_ on A les moyens?
_ je sais pas... Je crois qu'on est juste... Mais ça devrait le faire... J'irais bien dans la maison au bord de la mer...
_ la maison où on c'est rencontré... Elle est immense, on aura pas les moyens de la louer à deux.
_ bah alors on pourrait partir avec mes parents là bas...
_ c'est une bonne idée...
Il resserra sont étreinte et commença à embrasser le cou de nolwen.
Elle passa ses main dans ses cheveux et l'embrasse, tout en reculant vers le lit. Il l'a suivit dans le noir, et l'a pris dans ses bras. Ils se remirent au lit, se serrant l'un contre l'autre, et profitèrent de ce moment de solitude pour profiter l'un de l'autre.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top