Chapitre 4
°Je vous conseille de regarder la vidéo après avoir lu la deuxième partie plus bas, ou alors avant ou pendant c'est vous qui décidez après tout; même si je vous conseille tout de même la première option °
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Ce vendredi arriva bien vite, une journée assez calme, je n'avais pas recroiser le garçon qui m'avait invité à cette soirée et nous ne nous étions échangés aucun message. Non, je pensais qu'il m'avait oublié et donc j'avais mis de côté cette invitation, l'oubliant presque. Sauf, qu'en rentrant ce soir,j'eus un message :
« N'oublie pas la fête de ce soir chamallow, veux tu que je vienne te chercher ? »
Je ne pu m'empêcher de sourire et je remarquais que ma respiration c'était bloquée, je me détendis et lui répondis par un « Non, c'est bon ma mère m'y emmènera on se retrouve là-bas » après avoir demandé l'autorisation à ma mère, qui avait accepté sans sourciller. Je m'étais attendue à une négation mais elle avait accepté de suite me prenant au dépourvu.
-Depuis le temps que j'attends que tu ais une vie sociale chérie, que tu te comportes comme une fille en pleine forme, m'avait-elle dit heureuse.
Je pense qu'elle avait besoin de ça, que le fait que je me comporte comme une personne de santé normale, l'aide à continuer le combat que nous menons depuis plus d'un an. Patienter ; patienter en attendant soit la vie soit la mort. D'attendre le temps d'avoir un cœur mais ayant peur de ne pas pouvoir attendre trop longtemps. C'était le caprice du destin.
Je me trouvais dans la salle de bain, posé sur le radiateur, une jolie robe d'un mauve aux teintes foncées et claires m'attendait. Une robe choisit par ma mère qui lui appartenait d'ailleurs. Je brossais ma chevelure cendrée essayant de la rendre la plus lisse possible quand une sorte de piqure me prit. D'abord insignifiante, elle s'intensifia en moins de deux secondes me comprimant la cage thoracique et m'empêchant de respirer. Je m'agrippais au lavabo et le serra fortement. En appuyant dessus j'essayais d'évacuer la douleur, je fis du mieux que je pu pour respirer et au bout de minutes interminables la douleur cessa. Je me regardais dans la glace, j'étais livide une expression de terreur s'emparait de mon fasciés. Je savais pertinemment ce que cela annonçait, le dénouement approchait. Je fixai cette robe qui me sembla être tout d'un coup une bonne blague. Un fou rire me prit, sans que je pusse faire quoi que soit, il gagnait en puissance et je n'arrivais pas à m'arrêter. Ma mère déboula inquiète et me vis le visage rouge à force de rire, elle me lança un regard interrogateur et ce fût à ce moment que mon euphorie se transforma en une plainte de détresse et de tristesse. Toute cette peine que je n'avais jamais évacué s'échappa, finalement se serait la mort qui l'emporterait.
-C'est le moment maman.
Je vis le regard de ma mère se métamorphoser, d'un regard interrogateur, il se transforma en un regard de détresse et des larmes apparurent aussitôt. Elle murmurait une négation, essayait de parler, ses mains contre sa bouche, elle refusait l'inévitable.
Je sentis une autre piqure au niveau du cœur suivit par des centaines d'autres plus douloureuses les une que les autre, je me retrouvais accroupis à essayer de supporter cette douleur, ma mère hurlait et moi je pleurais. De douleurs, de souffrance de peur bientôt il ne me resta plus rien que le néant et ma conclusion.
***
Je fis un rêve, un rêve apaisant mais étrange. J'étais sur une falaise, une falaise d'un vert sombre qui allait en parfaite harmonie avec le ciel d'un bleu éclatant et les roches d'un brou de noix. Il y avait une légère brise qui faisait virevolter mes cheveux d'un blond éclatant, vivant. Il n'avait jamais eu cet éclat, ils étaient soyeux. Au loin se trouvait la mer qui venait s'écraser avec mélodie sur la falaise, l'odeur était agréable un air marin mélangé à un sentiment de liberté, de vie. Une légère pression me fit me retourner ; devant moi se trouvait ce mangeur de bonbons.
-Que fais-tu là ?
-Je viens te voir une dernière fois, je viens voir cette expression de liberté que tu as au visage cela te vas bien tu es très belle.
-Que veux-tu dire ?
-Ta maladie t'empêchait de vivre, elle était le boulet attachée à ta cheville et moi je suis la clé qui te délivrera.
-Je ne comprends pas.
Il s'approcha de moi, si près que je voyais mon reflet dans cette forêt qui lui servait d'iris, ses yeux ne reflétait rien, la vie semblait l'avoir quitté, il me sembla qu'il était l'écho de ce je fus.
-Je suis mort.
Ces mots me heurtèrent jusqu'aux plus profond de mon être et je crus avoir l'impression de flotter comme si tout ceci n'était qu'une illusion. Une déduction se fit dans mon esprit, j'avais l'impression de rêver et je me suis souvenue de la crise que j'ai eu dans la salle de bain, mon cœur m'avait lâché. Les médecins m'avait bien fait comprendre qu'à la prochaine crise c'était la fin pour moi, alors... Serais-je en train de mourir ? Ou de renaitre ?
-Je vais mourir ?
Il me fixa et déposa un chaste baiser sur mon front. Un sentiment inconnu naissait en moi, une sorte de connexion profonde inébranlable entre lui et moi.
-Je vais vivre ?
Il acquiesça.
-Comment ?
Il me sourit et commença à s'effacer petit à petit. Les sons, les odeurs disparurent à leur tour, j'avais l'impression de voir une image bruler cela me perturbait.
-Que se passe-t-il ?
-Ne m'oublie pas d'accord ?
-Attends !
Je me sentais partir mais l'agrippais fortement par sa manche, je pressentais que plus jamais je ne le verrais alors par désespoir mais surtout par envie profonde je déposais mes lèvres sur les siennes. Une puissante énergie s'empara de moi et une chaleur agréable enveloppa mon cœur, connecté l'un à l'autre je me sentais vivante, comme je ne l'avais jamais été auparavant et comme je ne le serais jamais.
-Jamais je ne t'oublierais, luis avouais-je, mais comment t'appelles tu ?
Il me souriait une dernière fois « tu le sauras en t'éveillant nougatine »
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Musique: Dead Leaves Bts
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