Chapitre trois.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Elle était à l’infirmerie, inquiète. Reo était venu la chercher, l’informant que Nagi s’était blesser lors de leur entraînement, elle n’étais pas présente, elle avait un devoir à terminé avant de les rejoindre. Le blanc fronça légèrement les sourcils et lança un regard noir à Reo.

« Je t’avais dit de ne rien lui dire. »
« Tu comptais me le cacher Sei ?! »

Il soupira longuement en posant sa main sur la tête de la blonde.

« Oui car tu vas t’inquiéter alors que tout va bien. »
« Ta cheville est gonflée, tout ne va pas bien ! »
« D’ici quelques jours ça ira. »

Il détestait voir ce regard inquiet chez elle et malgré ce qu’il lui disait, ce fichu regard ne voulait pas s’en aller. Il s’était simplement tordu la cheville mais c’était plus fort qu’elle.

« Sei.. »
« Eri. Ça va, arrête de t’inquiéter. »

Elle détourne le regard, ne répondant rien. Pire, elle préféra quitter les lieux. En restant son inquiétude ne serait pas parti.

« C’est pour ça que je ne voulais pas lui dire, Reo. » Soupire le footballeur, lassé de tout ça.
« C’est ta meilleure amie, je pensais bien faire. »
« La moindre blessure l’inquiète, j’aime pas la voir comme ça. »

Reo sorti de l’infirmerie, avec objectif de retrouver la lycéenne, elle avait l’air pas bien et il voulait l’aider. Il n’eut pas de mal à la trouver, elle aimait se rendre sur le toit, ils mangeaient ici tout les trois à chaque fois.

« Eri.. »
« Tu crois que.. je le saoule ? »

Il afficha une mine surprise, il s’attendait à tout sauf à ça.

« J’ai l’impression de l’étouffer.. on a grandis ensemble et il est tout pour moi, Reo. »
« Tu ne le saoule pas. Il n’aime juste pas te voir si inquiète pour lui. »
« Vraiment ? »

Elle le regarda avec des yeux, limite rempli d’espoir. Il eut un sourire tendre à cet instant tout en lui confirmant ses dires.

« Merci Reo. » Dit-elle en lui embrassant la joue, se mettant sur la pointe des pieds.

Heureusement pour lui, elle ne l’avait pas vu rougir, elle lui avait tourné le dos pour rejoindre son ami.

« Tu viens ? »
« Oui, j’arrive. »

Avec une poche de glace, la cheville du footballeur avait dégonflée. Plus de peur que de mal finalement, pour le plus grand soulagement de son amie. C’est par contre deux jours plus tard, que les rôles ont été échangés.

« Eri ? Qui t’a fais ça ?! »
« Personne, on va en cours ? »

La voir si fermée, inquiéter le garçon. Il la força à s’arrêter et à lui faire face.

« Je repose la question. Qui t’a fais ça ? »

Elle savait qu’il ne lâcherait pas l’affaire, elle soupire longuement et tente de se défaire de son emprise mais sans succès.

« Eri ! »
« Lâche moi Seishiro. »

Il l’avait finalement lâché. Elle prononçait rarement son prénom en entier, il se posait énormément de questions sur ce coquard .  Elle l’avait ignorée toute la journée, lui comme Reo. Elle était immédiatement rentrée chez elle sans un mot pour ses amis.

« Je vais chez elle, je te tiendrais au courant. »

Le blanc exécuta ce qu’il venait de dire et quand on lui ouvra la porte, il avait compris ce qu’il se passait. Il fronça les sourcils en le voyant.

« T’es le voisin toi c’est ça ? Qu’est-ce que tu veux ? »
« Voir Eri. »
« Laisse ma gamine tranquille. »

Il avait refermé la porte sans laisser le temps au garçon de réagir. Son père était donc de retour, tout s’explique. Il essaya d’appeler la blonde sans réponse, il était plus qu’inquiet.

Seishiro Nagi

Eri, répond moi putain.

 

Eri Takahashi

Sei, je vais bien.

Seishiro Nagi

Je sais que ton père est de retour. Eri laisse moi t’aider.

 

Eri Takahashi

Et qu’est-ce que tu veux faire ?

 

Seishiro Nagi

Viens chez moi. Ne reste pas avec lui.

 

Eri Takahashi

Je ne veux pas déranger tes parents.

Ça va aller, ne t’en fait pas pour moi.

Seishiro Nagi

Ils seront d’accord.

Eri s’il te plaît.

N’ayant plus de réponse, il ne cessa de s’inquiéter, il avait mal dormi, dès le lendemain matin, il attendait la jeune fille et ce qu’il vit le rendit hors de lui.

« Eri, bordel qu’est-ce qui s’est passé ? »
« Il s’est disputé avec ma mère, je me suis mise devant.. »
« Dés ce soir tu dors chez moi. »
« Sei. »
« Non négociable. Ta mère n’aurait jamais dû le laisser revenir. »
« Je sais. » Soupire-t-elle. « Leur relation est tellement toxique. »
« Tant qu’il sera là, tu restes chez moi. Mes parents sont d’accord. »
« Je veux pas déranger avec mes problèmes. »

Elle reçu en réponse, une pichenette sur le front. Elle se frotta ce dernier en lançant un regard dur à son ami.

« Tu es ma meilleure amie. Tu es bien la seule qui ne me dérange jamais. Ou presque. »

Elle avait compris qu’il faisait allusion au fois où elle le réveillait le matin.

« Tu.. tu l’as dit à Reo ? »
« J’ai seulement dit que je savais ce qui se passait mais que c’était à toi de lui en parler si tu le souhaitais. »

Elle hocha seulement la tête.

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