92 ~ Weekend en amoureux

Avant que je ne monte sur Paris pour Kate, Antoine a joué à Cornellà de Llobregat, contre Espanyol qu'ils ont gagné 2 à 1. 
Ensuite, alors que je rentrais de Paris, il a joué à domicile, contre l'Athletic Bilbao, le 18 Septembre, que j'ai raté. Ils ont fait match nul.
Puis Mardi 21, à Getafe, 2-1, où on a été avec Arman, après l'école car ce n'est qu'à une vingtaine de minutes de Madrid. Et hier, le 24, il a eu un match à Vitoria-Gasteiz, contre Alavés. Soldé par une défaite pour l'Atlético.

Le petit frère d'Antoine est arrivé hier pour faire une surprise à Arman. C'est lui qui a été le chercher à l'école et qui l'a amené à son cours de foot. Arman, ne pouvant pas assister au match à appeler Antoine pour lui souhaiter bonne chance. Quant à moi, j'aurai voulu l'accompagner, mais par un concours de circonstances, je n'ai pas pu...

Au milieu de tout ça, entre ses départs réguliers pour jouer en extérieur, et mes déplacements, on avait besoin de se retrouver. 

Ce matin, avant même de réveiller tout le monde, je prépare le petit déjeuner. Puis j'attrape mon vélo pour foncer à la boulangerie chercher des petits gâteaux. On sait tous que les viennoiseries ne sont pas nul part aussi bonnes qu'en France. Je rentre et réveille tout le monde en douceur. 
- Bonjour mon amour !  Tu peux descendre, le petit dej est servis.
Antoine grommela, puis s'étira.
- C'est pas légal un samedi matin si tôt. 
- C'est pour la bonne cause, aller viens.

Je réveille ensuite Théo et Arman. 

Après un bon petit déjeuner copieux, Théo annonça :
- Bon, vous allez prendre votre avion pour La Corogne. Tout est prêt ?
- Oui ! affirmais-je. 
Antoine n'es pas au courant du plan monté. Pour lui, on va juste se faire un weekend en amoureux sur la côte, dans un joli hôtel, à profiter de la plage et du coucher de soleil.
- Nickel, je vous dépose à l'aéroport et on va à la gare.
- A la gare ? répéta Arman.
- Oui, à la gare, répondit Théo.
- On récupère quelqu'un ? Nathan ?
- Non, mieux encore ! On va à Tolède tous les deux pour le weekend. Avec Graffitis.
- Vraiment ?!
- Oui ! s'enthousiasma Théo. Un weekend en amoureux pour Antoine et Kath, et un weekend parrain/filleul pour nous deux.


PDV D'ANTOINE

On atterrit après une heure dix de vol. Le ciel est d'un grand bleu sans nuage, et le soleil vient caresser ma peau. C'est si agréable. Kath nous guide vers les transports. Et en une dizaine de minutes à peine, on est sur le littoral.

Puis on longe le littoral, mais peu à peu, les riches habitations et les hôtels semblent s'éloigner.
- Kath ? Tu es sûre que c'est la bonne direction ?
- Oui, pourquoi ?
- Il y a de moins en moins d'hôtels et de maison. 
- Effectivement. Plus un point Sherlock. Normalement c'est ça pourtant, j'ai mémorisé le trajet sur la carte.
- Tu veux pas que je vérifie avec le gps ?
- Non, t'inquiète pas. J'ai confiance en ma mémoire. J'ai l'habitude de devoir mémoriser ce genre de choses. Tu me fais confiance ?
- Ouais. Enfin si on doit faire demi-tour, je t'aurais proposé de vérifier. Retiens bien ça. 
- Super la confiance. Tu vas me sanctionné si jamais, ôh grand jamais ! je me suis trompée ?
- Peut-être bien.
- Génial, répondit-elle ironiquement. 
- Tu sais que je t'aime ?
- J'ai quelques doutes parfois.
- Eh bien Katherine Lloris, je t'aime. 
- Moi aussi je t'aime Antoine Griezmann. 

On arriva vers une zone plus portuaire. Ce qui me fait poser encore plus de questions. 
- Kath ?
- Oui ?
- On est près des ports là...
- Oui ? 
- Bah on va pas trouver d'hôtel par là.
- C'est le chemin pourtant. T'inquiètes pas. On va trouver.

Quelques minutes après, elle se gara. 
- Mais on est pas arrivé là.
- Aller on descend !
Elle sorti de la voiture et fit le tour pour attraper notre sac. Elle l'enfila sur son dos et m'attendit en me regardant. Je la regarde en retour, incompréhensiblement. 

- Alleeeeer viens ! 
Elle me tendit la main. Puis elle m'entraina avec elle, se frayant un chemin parmi les quelques autres voitures garées là. 

- Bonjour ! s'exclama-t-elle devant un cabanon.
- Kath ? l'interrogeai-je. 
- J'ai une réservation au nom de Lloris s'il vous plaît, dit-elle en espagnol, ignorant totalement mon interpellation.
- Oui, tenez. Voilà les clefs. Emplacement 8 sur le ponton 3, lui répondit l'homme.
Je ne comprends rien. De quoi parle-t-il ? Une chambre flottante ?
- Merci beaucoup !
- Puis-je réexaminer votre permis une dernière fois s'il-vous-plaît ?
- Bien sûr !
Elle tendit un papier, qu'il examina rapidement avant de lui rendre. Ce n'est pas son permis de conduire qu'elle a tendu, et ça ne ressemble pas au nouveau format de permis français pour autant. Qu'est-ce que ça peut bien être ?
- Prenez tout droit, puis le premier embranchement sur votre gauche, vous serez directement sur le troisième ponton. Bon weekend !
Elle le remercia et m'entraina avec elle alors que je ne comprenais toujours rien.

Puis en arrivant sur le ponton en question je vis qu'il y avait des bateaux partout. Peut-être une navette pour se rendre à l'hôtel en plein milieu de l'eau ? Ce serait bien original comme idée !

Kath s'engagea dans un bateau. Elle m'entraina avec elle vers la cabine, mais il n'y a pas de pilote. Elle posa alors le sac à dos près d'elle, sur une chaise, et entra les clefs du bateau dans le démarreur. Enfin je suppose que c'est le démarreur.
- Mais.... Tu sais conduire un bateau ?
- Oui, j'ai mon permis, regarde. Dans ma veste il doit y avoir la petite pochette bleue avec les papiers. 
En attendant que je fouille, elle démarre le bateau. Je trouve effectivement la petite pochette bleue marine avec le sigle de la marine nationale.
- Marine nationale ? lui demandais-je.
- Quand Joann a quitté l'armée de terre et a été transférer dans la Marine pour partir dans les îles avec Connor, elle était, et est toujours, ma marraine militaire. Elle m'a fait passer le permis en même temps qu'elle. 
- Woah ! fis-je impressionné.

On vogua un moment sur les eaux. Katherine à sa plus grande aise. Et mon regard vogua des flots à elle, magnifique, puis aux flots, et de nouveau à elle. 
J'en avais presque oublié qu'on devait rejoindre un hôtel pour y passer le weekend. 

Elle s'arrêta et jeta l'ancre. 
- Kath ? Il n'y a pas d'hôtel ici. Enfin, même, il n'y a rien !
- C'est exactement ça !
Je ne comprends toujours pas.
- On va passer le weekend loin de tout, rien que tous les deux, sur un bateau, au milieu de l'eau. Ça te va ?
- Si ça me va ? dis-je à moitié hébété. C'est génial comme programme !
- Ravie que ça te plaise ! répondit-elle avec un grand sourire. 
Elle s'avança vers moi, et délicatement, tout doucement, m'embrassa avec langueur. 

- Tu veux manger ? me proposa Kath.
- C'est vrai que je commence à avoir faim. 
Après avoir mangé un peu les sandwichs qu'elle avait préparé, elle me proposa une baignade. Que j'accepte évidemment. Sous une si belle météo !
Elle me lança mon maillot de bain que je rate au rattrapage. Elle me fonce alors dessus et avant que je ne comprenne quoi que ce soit – plouf. 
Elle m'a plaqué et comme j'étais non loin du bord du bateau nous voilà à l'eau. Tout habillé. 
Je la dévisage, et elle me sourit avant de m'embrasser à nouveau. Et j'y réponds. 

Elle m'aide à remonter et cette fois ci me tend mon maillot de bain. Elle enfile le sien et je m'approche d'elle pour attacher les cordons avant même qu'elle n'ait demandé quoi que ce soit. J'attrape les deux ficelles, tire un peu dessus d'un petit coup sec, elle recule d'un pas de surprise ce qui vient la coller à mon torse. Je dépose alors un délicat baiser dans sa nuque. Puis laisse trainer mes doigts sur sa peau claire avant de faire le nœud. 

On se baigna, on joua beaucoup aussi... Il y a pas mal de poissons sous nos pieds. A peine quelques mètres en dessous, avec la clarté de l'eau, on les voit facilement. C'est incroyable !

On finit par remonter sur le bateau. L'heure de grignoter un peu, la faim se faisait sentir.
- J'ai fait un gâteau, regarde !
- Woah ! Il a l'air super bon !
- On va vite le savoir, sourit-elle. 

Après avoir mangé un peu de son succulent gâteau, on est retourné dans l'eau jusqu'à ce que le soleil commence à décliner. On se sécha un peu et elle passa un grand tissus coloré autour de ses hanches. Puis elle vient se caler contre moi.
- Ça te plait ?
- Oui, merci beaucoup !
Et on resta un moment comme ça, l'un contre l'autre sans parler, à regarder le soleil continuer son ascension négative. 


Lorsque la nuit tomba, les étoiles scintillaient, et après un moment à les contempler avec Kath dans les bras, on finit par rejoindre le lit et tirer le rideau. 


Hello hello helloooo !
Comment vas-tu ? Dis moi, tu as aimé le chapitre ? T'en as pensé quoi ?? 
Je l'aime vraiment beaucoup, je rêverai de pouvoir faire quelque chose de similaire dans ma vie haha. J'espère que ça t'a autant plu qu'à moi, je te souhaite une merveilleusement douce journée et à Lundi prochain pour la suite :)
L. 🤍

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