8 ~ Excursion à Mâcon
Jo, Connor, Kate et Erwann sont restés deux-trois jours après mon anniversaire sur Madrid. Hugo et Marine ont dû rentré, mon frère avait des matchs avec Tottenham. Maintenant tout le monde est partis et la maison semble un peu vide. Je range un peu pendant qu'Antoine nettoie.
Je suis passé voir le dénommé Stardust chaque jour pour qu'on se familiarise l'un à l'autre. Il est vraiment magnifique, ses longs poils couvrant ses sabots, sa longue crinière qui vole lorsqu'il galope... D'un noir puissant...
- Kath ? Tu peux nous préparer une valise s'il-te-plaît ?
- On va où ?
- Chez mes parents pour le week-end.
Je monte dans notre chambre et ouvre son placard pour préparer nos affaires. Dans une petite valise, je glisse quelques sous-vêtements et quelques vêtements. J'ajoute aussi les affaires d'Arman. Salle de bain, je récupère nos brosses à dents et finis la valise.
- Let's go ?
- Let's go.
Et on prend la route vers Mâcon.
Théo nous accueille avec une multitude de confettis lorsqu'on passa le perron.
- BON ANNIVERSAIRE !
Je le remercie en riant.
- JOYEUX ANNIVERSAIRE KATH ! s'écrit la petite famille.
Antoine a un regarde plein de malice. Pour sûr il était dans le coup !
Nathan s'est joint à la famille Griezmann.
- Antoine ? l'appelle sa mère depuis la cuisine.
Il part la rejoindre pendant que Théo et Maud me pousse au salon sous le regard amusé d'Alain.
Isabelle arrive, son fils derrière elle, un superbe gâteau entre les mains avec des bougies dessus.
- Antoine, tu..!
- Economise ton souffle chérie, me coupe-t-il.
- J'ai fais le gâteau préféré d'Antoine, j'espère que ça te plaira, dit Isabelle. Sinon tu vois avec lui !
- Ça ira très certainement Isabelle, merci.
Le petit salon des Griezmann est vite submergé. Alain est assis sur un fauteuil, Nathan sur un tabouret qu'on a rapporté, Isabelle, Maud et Antoine sont sur le canapé, Théo assis au sol, Arman avec lui, je m'assois sur les genoux d'Antoine.
- Joyeux anniversaire, joyaux anniversaire, joyeux anniversaire Kath, joyeux anniversaire !
Je souffle et galère a éteindre toutes les bougies d'un coup !
- C'est pas possible il y en avait plus que vingt-neuf là !
- C'est possible, faut demander à Théo, contre-attaque Maud.
- Euh... j'ai pas compté ! se défend-t-il.
Isabelle et Alain me tendent un petit coffret rouge. Lorsque je l'ouvre je découvre une superbe paire de boucle d'oreilles en forme de perchoir doré avec de minuscules petits oiseaux dorés aussi.
- Wow, elles sont magnifiques ! Merci !
Théo me tend ensuite un paquet souple. Lorsque je l'ouvre, j'y trouve un t-shirt. Je le déplie et j'éclate de rire. Il y a écrit : PROCHAINE CONNERIE EN COURS DE CHARGEMENT, et en plus petit en dessous (VEUILLEZ PATIENTER).
- Hahaha ! Théo ! Merci !
- Théo et Nathan, rectifia le cadet Griezmann.
- Oh, pardon ! Merci Théo et Nathan ! Merci la famille Griezmann !
Je leur fais un énorme câlin à chacun. En à peine quelques mois, cette famille est devenue vraiment importante pour moi, et même si je ne les connaissais que depuis peu de temps lorsque je suis partie, leur doux esprit de famille m'avait manqué. Ils m'accepte telle l'une des leurs, telle que je suis. Ça me fait vraiment chaud au cœur.
On goûta ensuite le gâteau préféré d'Antoine.
- Antoine mon chéri, t'as vraiment des goûts pas bons... dis-je sur un ton très sérieux.
- Tu n'aimes pas ? s'étonne-t-il. Pourtant je le trouve très bon moi...
- Tu le trouves très bon, moi, hum... je le trouve excellent ! Merci Isabelle !
- Un jour je me ferai plus avoir, marmonne Antoine.
- Ce jour là, je serai morte, parce qu'avant je vais continuer d'en faire encore et encore ! Si tu tombes à chaque fois dans le panneau c'est vraiment drôle !
On a ensuite fait un foot avec les garçons.
- Je prends Kath avec moi ! s'écrit Théo avant même qu'on pense à la composition des équipes.
Ce sera donc Antoine, Nathan et Arman contre Alain, Théo et moi. Maud joue l'arbitre et Isabelle les supporters des deux équipes ! Ça fait super longtemps que j'en ai pas fait !
Le ballon est mis en jeu. Alain le récupère mais Nathan le bloque et récupère la balle pour la passer à Arman, qui sous la panique d'être en face de Théo la repasse à Nathan. Il remonte et Théo le bloque.
- Eh ! C'est pas du jeu ça Théo !
Je sais pas bien ce qu'il s'est passé, mais Théo a réussi à récupérer le ballon et fonce vers les buts adverse comme une flèche. Antoine n'a pas le temps de se positionner pour arrêter le ballon et c'est un :
- BUUUUUT ! s'écrit Isabelle.
- Bravo Théo ! Comment t'as fais ?
Il se tourne vers moi et sourit. Quelle arme fatale chez les Griezmann ! Le ballon est remit en jeu mais Théo fait un faux mouvement et Antoine récupère. Je sors des cages pour venir à sa rencontre. Il fainte, à gauche, à droite, à nouveau à droite et il m'a eu. Il remonte dangereusement mais son père le bloque et me renvoi la balle.
- Faute papa ! s'exclame Maud un peu plus tard.
- Quoi ?! Qu'est-ce que j'ai fais ? s'étonne Alain.
Maud lui explique et il accepte sa décision.
Le match se termina sur une parfaite égalité. Juste à temps pour l'équipe d'Antoine, Arman a égalisé à la dernière seconde.
PDV d'Antoine
On rentre à la maison et tour à tour on va se doucher. Sauf Nathan et mon frère qui y vont ensemble. Et on sait déjà pourquoi... En attendant que la douche se libère des deux tourtereaux, on fait un jeu de cartes avec mes parents. Lorsqu'enfin, Théo et Nathan sortent, Maud insiste pour que Kath y aille avant nous et cette dernière promet de faire vite.
Lorsqu'elle est sous la douche, son téléphone resté dans le salon sonna. Par curiosité je regarde qui l'appelle. SCOTT. Oh non, je veux pas qu'elle parte de nouveau. On vient à peine de se retrouver. Non... Je laisse le téléphone sonner sous le regard inquisiteur de ma mère.
- Antoine ? Tu ne réponds pas ?
- Non, c'est pas mon téléphone et c'est le supérieur de Kath.
- Pourquoi ce voile triste sur ton regard ?
- Je veux pas qu'elle reparte tout de suite...
- Ça, c'est a elle de voir, Antoine, me dit Maud. Comme toi lorsque tu pars en match.
- Vous avez réussi à surmonter bien des difficultés ensemble, elle t'a prouvé que tu pouvais lui faire confiance, comme tu lui as prouvé qu'elle pouvait te faire confiance les yeux fermés. La preuve est qu'elle t'a confié Arman pour deux ans. Deux ans, c'est loin d'être rien Antoine, tente de me réconforter ma mère.
Kath réapparait à l'entrée du salon, toute souriante, les cheveux encore mouillés rassemblés en un chignon dans sa nuque.. Je lui souris faiblement et monte me doucher à mon tour.
Assis sur le carrelage, l'eau coulant sur moi, mille scénarios tournent dans ma tête. Ils finissent par m'avoir et les larmes s'échappent, se mélangeant à l'eau brûlante.
Lorsque je sors de la salle de bain, Maud est planté devant la porte.
- Antoine, t'as pleuré...
- C'est l'eau chaude de la douche.
- Antoine... Je suis ta sœur, je te connais par cœur ! Parles-lui en, tu sais la communication, c'est la base de toute relation humaine.
Je redescends et rejoins mes parents, mon frère et son copain avec Arman au salon.
- Où est Kath ? je demande en m'asseyant sur le sol.
- Juste là, répond-t-elle en passant l'entrée du salon son téléphone à la main.
- Tu repars ? demandais-je inquiet.
- Hein ? Nooon, non non, je dois juste passer sur Paris, SCOTT veut me voir, mais ça ne prendra pas plus d'une demi-journée.
- Je pourrais t'accompagner ? dis-je timidement.
- T'as pas le choix en faite, tu viens avec moi ! Je ne veux plus qu'on se quitte ! ria-t-elle.
Je vis le regard tendre que me lança ma mère. Kath s'installa de travers sur un fauteuil, les jambes par dessus un des accoudoirs, et la tête tombant par dessus l'autre. Je m'approche et l'embrasse.
Lorsqu'on parti se coucher, Arman dormait dans ma chambre, Maud a prit le salon pour nous laisser sa chambre.
- Antoine, il y a tes parents juste à côté ! murmure Kath lorsque je glisse mes mains sous son t-shirt.
- T'inquiètes, Théo nous couvre !
Elle se laisse alors aller.
Quand je me réveille, une douce main caresse mes cheveux. J'ouvre les yeux et les plonge dans ceux de Kath.
- Bonjour, bien dormi mon poussin ?
- Je dors toujours bien dans tes bras !
Elle me sourit tout en jouant avec mes cheveux. On reste comme ça un moment.
On descendit pour prendre un petit-déjeuner, et Nathan explosa de rire en nous croisant.
- Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandais-je sans comprendre.
- Regarde toi dans un miroir ! s'esclaffe-t-il.
Je descends rapidement les dernières marches pour me regarder dans le miroir de l'entrée. Puis je me tourne vers Kath, plus sérieuse que jamais.
- C'est toi qui m'a fait ça ?! dis-je en désignant le palmier dans mes cheveux.
- Qui d'autre ? répondit-elle.
- Quand ?
- Ce matin, c'est drôle tu ne t'en es même pas rendu compte !
- Comment tu fais pour garder ton sérieux comme ça ?!
- Parce que si j'avais ris tu te serais rendu compte bien avant ! Mais j'avoue que c'est pas facile, finit-elle par craquer.
- Oh t'es mignon comme ça Antoine ! railla mon père en passant.
- Aller, viens ! Tu vas enfin comprendre, lui dis-je en la prenant par la main.
Après quelques minutes de marche, on arriva là où je voulais l'amener.
- Voilà ! C'est ici !
Je lui fais visiter le domaine : la grande carrière, la piste, les boxes...
- Bienvenue à l'Ecurie Griezmann !
- C'est pour ça que...
- Je sais que tu aimes beaucoup ces animaux, Hugo m'a dit qu'a raconté pleins d'anecdotes sur toi et les chevaux.
- Oh, non qu'est-ce qu'il t'a raconté ?
- Oh, rien de compromettant, t'inquiètes ! Sauf deux ou trois...
- C'est pas vrai, lesquelles ? rit-elle.
- Euh.. La fois où t'as voltigé...
- Bah pour ta gouverne, la fois suivante, c'est Hugo qui a été dégagé, il a eu mal au cul ce jour là !
Je lui présente donc les chevaux présents dans les boxes et nomme ceux qui sont sûrement en train de travailler avec leurs propriétaires.
- C'est un centre pour quel genre de chevaux ? demande-t-elle alors.
- Chevaux de course, on les élève, les prépare pour les carrières de course.
Soudainement son regard se rembruni.
- Kath ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Ce milieu hippique est vraiment l'un des pires... Les chevaux sont poussés à bout par leur propriétaires, quitte à faire un arrêt cardiaque en pleine course... Ce sont des êtres-vivants, c'est de la maltraitance, de l'esclavage en quelque sorte !
- Oh, je ne savais pas tout ça... je..
- Tu n'y es pour rien, c'est pas toi qui les cravachent jusqu'à que le cheval tombe et qui va en chercher un autre pour recommencer. Je me doute que tu veux juste bien faire, et peut-être que les cavaliers qui montent sont humains, mais je sais que les conditions de vie des chevaux dans le milieu de la course sont vraiment terribles...
Elle a l'air triste.
- Kath, je vais en parler avec mon père, on va voir ce qu'on peut faire. Viens par là.
Je lui propose de m'aider pour s'occuper du cheval de mon père. Le brosser, le nourrir...
Hey mon p'tit pote de wattpad !
Déjà je te souhaite une belle semaine ! Et j'espère que ce chapitre t'as plu !
Je suis trop triste pour l'euro... mais bon c'est le jeu... On reviendra et on l'aura !
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