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PDV : Laura
"- Yes 5 ! À moi la cagnotte ! m'écriais-je.
- C'est pas vrai, ça fait déjà 3 fois ! râla Subaru
- C'est louche, je sens de la triche dans l'air ! m'accusa Kou.
- La seule chose que tu sens c'est ton seum ! ricanais-je en ramassant mon dû.
- Je suis d'accord avec les autres, t'es pas net. renchérit Yuma.
- Fermez vos bouches un peu, j'arrive pas à dormir. grogna Shu. En plus cette fille n'est qu'une louve, vous le verriez si elle trichait.
- Merci Shu ! souriais-je.
- Ne me remercie pas, je n'ai pas fais ça pour toi. clarifia-t-il.
- Pff, j'y crois pas." marmonna Subaru.
Je souriais à pleine dents, satisfaite. Je regardais Kou qui lançait son dé tout en me demandant pour la 7ème fois comment j'avais pu passer d'une réunion de famille sérieuse à une partie de Monopoly avec 3 vampires, enfin 4 si on compte l'autre mollasson...
En fait, c'était tout con. Après être sortit du manoir à cause de cris horripilant, Subaru et moi avions croisé Shu. Juste après, Kou m'avait appelé pour nous proposer de venir chez eux. Je n'ai jamais su comment cette idiot qui me tournait autour avait eu mon numéro mais passons. Comme nous n'avions rien à faire, nous avons décidé d'y aller, en traînant Shu derrière nous bien sûr.
En arrivant, Kou nous a sauté dessus avec son Monopoly et Yuma a eu la malchance de passer par là.
Nous étions donc là, en train de jouer notre 14ème tour.
"- Oh fait, vous êtes au courant qu'il y aura une fête pour Halloween la semaine prochaine ? demanda Kou.
- Ah non, pas Halloween. grimaçais-je.
- Pourquoi pas ? s'enquit Yuma.
- J'aime pas cette fête, ces débiles d'humains se foutent trop de notre gueule, j'aime pas ça. expliquais-je.
- Les gens sont toujours trop excité pendant cette période. renchérit Subaru.
- T'es chez moi Subaru, donne ton fric ! railla Yuma.
- Quel jeu de merde... marmonna Subaru en lui tendant les billets.
- Je ne te pensais pas si coincé chaton." ricana Kou.
Je tiquais à son surnom. Il avait vraiment le chic pour m'agacer cette espèce de starlette à bas prix.
"- Je suis pas coincé. répliquais-je. J'ai le droit de pas aimer Halloween merde !
- D'accord, d'accord mais tu dois aimer les fêtes, alors viens ! tenta Kou.
- À toi de piocher blondinet ! s'impatienta Subaru.
- Oui, oui pardon. répondit Kou.
- Bon, n'insiste pas, je viendrais seulement si j'en ai envie." concluais-je.
Kou fit la moue mais il n'insista pas davantage.
Après 5 petites minutes, Shu rentra au manoir car d'après lui on faisait trop de bruit avec nos rires "de hyènes déshydratés"...
Après 10 autres minutes de jeu intensif, Subaru et moi avions décidé de rentrer à notre tour.
Je saluais Yuma et je mis une pichenette sur le front de Kou qui se tint la tête en pleurnichant que j'avais abîmé son beau visage.
Sur le chemin, je discutais un peu avec mon stupide meilleur ami.
"- J'ai bien envie d'aller à cette fête finalement, mais seulement si y a une piscine pour pousser Kou dedans. déclarais-je.
- Bah t'y vas toute seule alors. répondit Subaru en tirant la gueule.
- T'es pas sympa ! m'exclamais-je. Réfléchis à tous les coups qu'on pourrait faire aux autres !
- T'es diabolique... ça me plait. ricana-t-il avec un sourire sadique. Mais je suis pas convaincu.
- Pff, bah va te f..."
Je m'interrompis en plein milieu de ma phrase, le cœur battant à tout rompre. Je m'arrêtais et cherchais dans chacune de mes poches.
"- Il t'arrive quoi ? s'enquit Subaru.
- Tais toi ! m'écriais-je. J'ai perdu mon téléphone !
- ... Ahahahah ! rit Subaru.
- Qu'est ce qui te fait rire triple idiot !? Je vais mourir sans lui ! hurlais-je.
- Ah mais pas besoin de paniqué, t'as pas d'amis de toute façon ! railla-t-il.
- Ta gueule. gromelais-je. Bon, il doit être chez les Mukami, on y retourne.
- On ? Ah nan tu te démerdes, moi je rentre. lâcha-t-il.
- Lâcheur, tu verras quand je te retrouverais ! crachais-je.
- C'est ça, aller à plus tard idiote. ricana-t-il en partant.
- Tu paies rien pour attendre !" criais-je.
Je soupirais en faisant demi-tour. Je ne pouvais pas laisser mon téléphone là-bas, il était bien trop précieux, et puis qui sait ce que l'autre psychopathe d'idole aurait pu faire avec...
Quelle journée sérieux.
PDV : Ayato
J'étais resté à quelques minutes avec Laito. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, je passais d'une émotion à l'autre, comme si la colère et la peine d'un autre passait à travers moi.
Laito avait tenté de me parler un peu, mais il avait vite abandonné en voyant que je n'étais pas d'humeur loquace.
J'étais retourné dans ma chambre avec l'agréable surprise de la retrouver totalement rangé. Un coup de la sorcière très probablement.
Je broyais du noir, tentant de comprendre d'où venait ces sautes d'humeur, ce désespoir.
Je me postais près de la fenêtre, regardant le ciel noir remplis d'étoiles d'une blancheur froide et lointaine.
"- Ayato ! cria une voix.
- Quoi encore ?" soupirais-je en me retournant.
Je restais un instant stupéfait. Erin était juste devant moi complètement essoufflé. Elle se tenait dans l'encadrement de la porte, une main sur le cœur. Je souris, elle n'était vraiment pas sportive.
Elle s'avança d'un pas rapide, le souffle court. Je ne bougeais pas, des émotions trop contradictoires tourbillonaient en moi.
Elle se jeta à mon cou et me regarda d'un air désolé.
"- Je ne voulais pas que ça se passe comme ça... murmura-t-elle. Excuse-moi."
À ces mots, elle ferma les yeux et déposa un chaste baiser sur mes lèvres.
Instantanément, des milliers de petites lumières dansèrent autour de nous. J'écarquillais les yeux tandis que tout mon trouble disparaissait en même temps que les lumières s'estompaient.
Je passais mes bras autour de ses hanches pour prolonger le baiser. Elle poussa un petit cri de surprise mais se laissa faire.
Je souris contre ses lèvres et rendis le baiser plus sauvage.
Elle était bien trop naïve, ma petite fée.
Je plantais mes crocs dans sa langue et les retirais pour laisser son sang couler à flot dans sa bouche et la mienne.
Elle poussa un gémissement de douleur et commença à se débattre violemment. Je la plaquais contre la vitre, me délectant de son visage tordu par la douleur et la tristesse.
Je passais ma langue dans toute sa bouche, profitant de son sang sucré. Je me détachais d'elle lorsque le sang cessa de couler
Les yeux larmoyants, elle posa sa main sur sa bouche ensanglanté en sanglotant. Je la retins par les hanches lorsque ses genoux lachèrent. J'attrapais son poignet d'une main et laissais l'autre derrière son dos pour la mettre à ma hauteur.
"- Tu as été une méchante fille. On dirait qu'il va falloir que je te punisse. murmurais-je.
- Ayato, qu'est-ce que tu fais, arrête ! s'étrangla-t-elle.
- Je te l'ai déjà dis une fois. Tu es à moi. grondais-je. Ore-sama ne peut tolérer ton manque de docilité.
- Laisse moi partir ! cria-t-elle.
- Oh non, tu vas rester avec moi. ricanais-je. J'ai toute la nuit et plus encore pour te faire comprendre que je suis ton maître. N'espère pas dormir cette nuit, c'est peine perdu."
Sans lui laisser le temps de répondre, je plantais mes crocs dans son cou, la faisant gémir une fois de plus. Elle se débattit de plus belle mais j'étais bien trop fort.
La perte de sang l'empêchait d'avoir les idées claires, privé de son seul moyen de défense, elle était complètement à ma merci.
"On va bien s'amuser, petite fée."
PDV : Laito
J'attendais Zoey dans la chambre lorsque mon téléphone sonna. Je grimaçais en voyant le nom affiché sur l'écran mais je décrochais tout de même, j'y étais obligé.
"- Allô ? soupirais-je.
- Bonsoir mon fils, comment vas-tu ? demanda-t-il nonchalamment.
- Ne fais pas comme si ça t'intéressait vraiment. grinçais-je. Que veux-tu ?
- Tu as toujours aussi peu de manière Laito, tu devrais prendre exemple sur ton frère Reiji. dit-il. J'appelais aux nouvelles, comment se porte la mère de ma future petite fille ?
- Très bien, on s'est réconcilié, comme tu l'avais exigé. soupirais-je.
- Parfait. Prends soin d'elle à partir de maintenant. Tu es un garçon bien élevé après tout, non ?
- Bien sûr... acquiesçais-je en serrant les dents. Pourquoi est-ce que je dois prendre soin d'elle d'ailleurs ? Tu ne m'avais rien dis pour l'autre fille.
- Ne pose pas de question Laito. Fais ce que je te dis, c'est tout. trancha-t-il.
- Bien, comme tu voudras." soupirais-je.
J'entendis le bip significatif de la fin de l'appel. Je fermais mon téléphone et le jetais sur mon lit. Qu'il m'appel lui-même... Étrange, mais ça me passe l'envie de désobéir même si j'en meurs d'envie
"- Qu'est-ce que ça veut dire Laito ?" murmura une voix.
Je me retournais d'un coup et vu Zoey dans l'embrasure de la porte. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine, son regard accusateur braqué sur moi. Je m'avançais vers elle avec un sourire.
"- Tu es de retour ? dis-je. Je ne t'avais pas entendu arriver.
- Je m'en doute, sinon je n'aurais pas entendu ta conversation avec je-ne-sais-qui. grinça l'ébène. Je me disais bien que c'était trop beau pour être vrai.
- De quoi tu parles chérie ? demandais-je en riant.
- Arrête de me prendre pour une idiote. s'agaça-t-elle. Je ne veux même pas en parler. J'y vais."
Elle amorça un mouvement pour partir mais je fus plus rapide qu'elle. Je me postais devant la sortie et plaçais mes mains pour la bloquer à l'intérieur de la pièce, elle recula même à ce geste brusque et soudain.
"- Tu n'iras nulle part chérie. susurrais-je. Tu restes auprès de moi.
- Pourquoi ?! s'exclama-t-elle. À cause de cette personne au téléphone ?
- Ne gâches pas tous mes efforts. soupirais-je. On venait à peine de se réconcilier.
- Tes stupides efforts étaient aussi faux que ton sourire ! répliqua-t-elle. Je n'arrive pas à croire que tout ce que tu m'ai dis ne soit que des mensonges.
- Des mensonges ? m'indignais-je. Je ne pensais pas que tu avais une aussi basse estime de moi.
- Tu es la personne pour qui j'ai le moins d'estime sur Terre, idiot. siffla-t-elle.
- Tu es dur chérie ! ricanais-je. Ah ~ quel dommage, tu aurais pu être une gentille fille et obéir mais tu as préféré compliqué les choses.
- Pardon ? grinça-t-elle. Si tu n'étais pas aussi con, je ne compliquerais pas les choses comme tu dis !
- De toute façon, je ne te laisserais pas partir, tu es à moi. Maintenant plus que jamais." murmurais-je en passant ma main sur son bas-ventre.
La petite sorcière sursauta légèrement en rougissant. Elle recula encore plus loin dans la pièce. Le piège se refermait sur elle. Un sourire narquois naquit sur mes lèvres. Elle commençait à comprendre peu à peu qu'elle n'avait pas le choix. Elle resterait mienne aussi longtemps qu'il le faudra, et même plus encore. Autant s'amuser un peu, non ?
Ses grands yeux bleus me scrutaient d'un air paniqué, comme une proie attrapée par son prédateur, attendant sa sentence.
"- C'est bien, tu commences à comprendre. susurrais-je en ricanant. Je te mets en garde, je ne peux plus prendre ton sang en guise de punition, mais si tu tentes de me fuir, je connais des tas d'autres façon de te faire changer d'avis ~"
L'ébène déglutit difficilement, puis hocha la tête. Je caressais sa tête en souriant mais elle repoussa ma main d'un air dédaigneux et courut à vive allure sous les draps de mon lit.
Elle allait sûrement bouder un moment... Je sortis de la chambre, préférant la laisser seule. Un sourire se glissa sur mon visage. Je ne m'inquiétais pas vraiment, elle était complètement sous mon emprise.
PDV : Kanato
Nous étions enfin loin de ce manoir trouble-fête. La nuit était bien tombé et la lumière de la Lune guidait nos pas à travers le parc. Éléonore me tenait la main en souriant, me parlant de tout et n'importe quoi. J'aurais trouvé cette attitude agaçante si ça avait été n'importe quelle autre personne, mais elle savait toujours comment me piquer dans son récit. Elle me posa aussi des questions sur ma longue vie, en particulier sur mon enfance. Je lui racontais donc tout ce qu'elle voulait savoir, lui épargnant tout de même les détails inutiles ou peu intéressant.
Nous arrivâmes finalement dans un coin plus reculé du parc où nous nous installâmes. Elle sortit ses sandwichs et mes gâteaux que nous avions achetés plus tôt.
Elle entama son premier sandwich tandis que je commençais à manger mon gâteau à la fraise.
Remarquant son regard insistant, je lui souris et levais un de mes bras pour l'inviter à venir. Elle ne se fit pas prier et se laissa aller contre mon torse, toujours en mangeant son repas.
"- Ces sandwichs ne sont pas mauvais du tout. dit-elle soudainement. Et tes gâteaux, tu aimes bien ?
- Je ne les trouve pas assez sucré. répondis-je.
- Vraiment ? s'étonna-t-elle. Je peux goûter ?
- Hmm... D'accord." acceptais-je en lui tendant un bout de ma pâtisserie.
Elle en prit une petite bouchée et presque instantanément, ses yeux s'arrondirent de surprise. Elle avala le morceau de gâteau puis éclata de rire cristallin en me regardant.
"- Tu dois vraiment être habitué aux choses très très sucré ! dit-elle.
- Évidemment, c'est ce que je préfère. répondis-je. Je déteste les choses amères.
- Je m'en doutais. sourit-elle. Tu avais l'air tellement content lorsque je t'avais donné des bonbons ce jour-là.
- Oui, je m'en rappelle. souriais-je à mon tour. Tu es la première personne qui me comprend aussi bien, je suis content.
- Heureusement que je te comprends ! s'exclama-t-elle. Quel genre de petite amie je serais sinon ?
- "Petite amie" ? m'enquis-je en la regardant avec curiosité.
- Oui, c'est ce que je suis, non ? répondit-elle, gênée. Enfin, on se l'est encore jamais vraiment dit mais on est ensemble, pas vrai ?
- Hm... ça sonne bien. souriais-je. Tu n'es qu'à moi et rien qu'à moi.
- Pour toujours." murmura-t-elle.
Elle se pencha pour déposer un chaste baiser sur mes lèvres que je lui rendis en le rendant un plus passionné.
Nous venions de passer une de nos meilleures nuits.
PDV : Reiji
J'étais dans mon bureau, le livre que m'avait donné Clara à la main. Je n'avais jamais été aussi proche du but, il ne me restait plus que 2 ingrédients plus ou moins difficile à trouver. Cependant, quelque chose me chiffonnait. Sur l'une des pages, l'emplacement d'un élément "vital" à la réussite de la potion était mentionné mais ni son aspect, ni son nom n'était révélé, seulement une vague description de l'endroit où on pourrait le trouver. J'aurais pu trouver l'endroit avec peu d'informations, avec un peu de recherches, mais les notes du carnet était sans queue ni tête. Chose encore plus déconcertante, l'écriture n'était pas la même que Tom Reynolds, l'auteur.
Mon seul espoir était Clara, puisque c'était elle qui m'avait donné le journal, elle savait sûrement quelque chose sur cette mystérieuse note.
Un bruit à la porte me tira de mes pensées. Reconnaissant l'odeur, je fronçais les sourcils mais le laissait néanmoins entrer.
"- Je me permets. dit poliment Ruki.
- Que fais-tu ici ? m'enquis-je.
- Shu m'a laissé entrer. expliqua-t-il.
- Cet enfant inutile. soupirais-je. Qu'est-ce qui t'amène ?
- Tu es peut-être au courant, une fête va avoir lieu bientôt. commença-t-il.
- Je vois, Laito en a vaguement parlé. acquiesçais-je.
- Kou a fouiné un peu et il a découvert le nom de l'organisateur. continua-t-il. J'ai pensé que ça pourrait t'intéresser.
- Parles vite, j'ai des choses à faire. coupais-je.
- Bien, il s'appellerait Seiji Komori." déclara-t-il d'une voix sombre.
Je tiquais. Je ne pensais pas que ce vieux chasseur attaquerait de si tôt. Car c'était bien ce que c'était, une bataille imminente.
Je soupirais et remerciais Ruki qui partit rapidement.
Je savait pertinemment que la plupart de mes frères voudraient faire face au problème et se jetteront dans la gueule du loup. Je devais accélérer les choses et cela ne m'enchantais guère.
Pour couronner le tout, il ne restait plus que Shu au manoir pour le mettre au courant de mes plans.
Je soupirais et préparais mes affaires en prenant soin d'emmener le journal avec moi.
Ça allait être une longue semaine.
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C'est la fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous aura plus !
On s'approche de la fin mine de rien, mais rassurez-vous, il reste encore pas mal de chapitre ^^
Comme d'habitude, n'hésitez pas à commentez et à me dire ce que vous pensez de l'histoire, toute critique est bonne à prendre ;)
Oh et pardonnez les fautes, je ne suis qu'une simple humaine !
Sur ce, à bientôt pour un prochain chapitre !
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