Finalement j'ai eu le temps de le finir ce soir. Tant mieux ! 😉😁😁
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Il faisait sombre et je ne voyais presque rien, même avec tous les lampadaires qui bordaient la rue. C'est à peine si on distinguait un halo lumineux lorsqu'on dirigeait notre regard sur eux. En effet, un épais brouillard avait dû recouvrir la ville au coucher du soleil. Celui-ci empêchait donc de voir à plus de trente centimètres devant moi.
J'essayais de marcher à peu près droit, et de compter mes pas pour savoir à peu près où j'allais. Mais en vain. J'avais beau connaître le quartier comme ma poche, il était impossible de se repérer dans ces conditions.
Après plusieurs dizaines de minutes de marche, je réussi à trouver un abris bus. Je m'y assis, épuisée. Je ne savais pas où j'étais alors je décidai d'y rester un peu.
Je me mis en biais du banc, les genoux ramenés contre ma poitrine et la tête calée entre eux.
Autant profiter de cette pause pour réfléchir. Dans un état second, j'étais sûrement en colère mais je n'en étais pas sûre. Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre ce que je ressentais de toute façon. Oui c'est ça. Je devais être en colère vu que je serrais les poings. Seulement, une fois que je m'en rendis compte, ils se dessèrèrent aussitôt. Mais vinrent très vite les larmes. Là, je compris directement que je ressentais de la tristesse. C'était clair et net, et une des rares émotions que j'arrivais à identifier sans aucune difficulté.
En revanche, j'en ignorais totalement la raison.
Sauf que ça me faisait du bien.
Alors je continuai.
Longtemps.
Plusieurs minutes.
Plusieurs heures.
Je n'avais plus le compte.
Mais je continuai toujours.
Au bout d'un moment plus aucune larme ne sortais.
C'est donc à ce moment-là que je décidai de m'arrêter.

Je ne m'étais même pas rendue compte que le brouillard s'était entièrement dissipé. Une preuve que j'avais du pleurer assez longtemps, vu que l'air était redevenu sec.

À la base, je pensais aller dormir chez une amie mais je m'étais perdue alors...
En plus, je n'oserai déranger personne à cette heure-là de la nuit. Vu mon épuisement total, autant dormir ici. De toute façon, je m'y sentais bien et je n'avais pas envie de bouger. Alors je m'allongeai sur le côté, bien que le métal dur et froid du banc ne soit pas très agréable. Mais vu que je n'étais pas très à l'aise et qu'un lampadaire m'éblouissait, je finis par me mettre sur le dos. C'est alors que je le rendis compte que l'abribus n'avait pas de toit, et me permettait de voir clairement les étoiles. De plus, les réverbères de la rue s'éteignirent, rendant le ciel dépourvu de la moindre pollution lumineuse, même de la Lune, absente cette nuit-là.
Soudain, une étoile fila dans les cieux. J'eus à peine le temps de faire un vœu, celui de vivre une vie extraordinaire loin de mon horrible frère, que mes yeux se fermèrent doucement.

Je plongeai alors dans un sommeil profond, emplit de rêves étranges.
Ils avaient tous un point commun : sept silhouettes apparaissaient dans chacun d'eux.

Mais je les oubliai bien vite. 

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Voilà pour ce nouveau chapitre.

Une idée de qui sont ces sept silhouettes ? Moi je sais...

À bientôt pour le prochain chapitre 💜