Un dernier aboiement
Un dernier aboiement
Dans ce jeudi, tu perdis l'âme
Sans bruit, je me mis à la tâche.
Cette dernière demeure que tu acquis au prix de ta vie.
Cette sommaire parcelle, que j'achevai au prix du rouge liquide.
Mon jeune ami, qui non souhaité m'avait réconforté.
Ma vieille blessure en toi s'est révélée.
Au diable ! Cette âme faible.
Au large cette vieille guerre.
Ce soir, je dormirai, en pensant en toi.
Non en dessinant des sillages autours de mes yeux.
Mais en comblant peu à peu les creux que tu avais enterré.
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