Non il n'y a plus de recours.

j'ai désiré tes lèvres plus que tous remèdes .

d'un bout à l'autre de la terre, il n'y avait point de femmes à ta hauteur .

Ta face contre la mienne aurait été plus qu'un remède.

Toi ma muse, toi mon cœur, toi ma belle, toi mon soleil, toi ma raison d'être .

Pourquoi m'as-tu abandonnée, pourquoi m'as-tu laissée ?

Entre mille je t'aurais reconnu, entre dix mille je t'aurais enlacé, entre cent mille  je t'aurais épousé.

Et maintenant ?

Le crépuscule arrive , le ciel me rappelle tout. Tout ce que j'aurais voulu faire avec toi .

affronté les flots, vivre loin de tout .

Etablir ma vie avec toi .

M'occupant de nos bêtes, vivant seul, d'amour, de passion et d'eau .

Mais je dois me résigner , l'amour que j'éprouve pour toi, cette citadelle c'est effondré sur elle même .

Il n'y a pas à te souhaiter  un aurevoir .

C'est moi qui ai attendu une reine qui ne viendrai pas .

le solitaire a repris  son cheval ,galopant loin devant .

à quoi bon soufflé le feu quand il est cendre ?

l'on ne fait que disperser ce qui n'est déjà plus .

Je t'aimais et aujourd'hui je veux t'oublier , perdre ton souvenir .

Car comme la rose pleine d'épine, pour moi tu as été l'amour plein de déni.