Le silence se fait maître.
Les manigances se font grande.
Un sacrifice pas à pas s'avance.
Victime de trop, méprise de trop.

S'en est de trop mais la marche se poursuit.
Qui l'aidera ?
Personne n'est conscient de ce qui se passe.
Même les débonnaires de ce monde sont trop souvent des nécrologues.

Horloge du temps qui toujours reste passive, ce soir tu restes présente.
Âme inquiète, âme ouverte tu t'assombris de peur, et moi incapable d'agir je constate.
Une larme muette s'échappe de mon cœur.
La courroie de ma justice est faible.

Pourquoi payes-tu leurs crimes, leurs dîmes, leurs plaintes.
Le grand architecte  sois- en sûr ta bien conçu.
Le feu qui consume, t'appelle à le suivre.
Le chœur chante un hyme mystérieux.

Regard impatient, Regard vers le noir.
Plus que quelques instants, quelques soupires et oui tout sera fini.
Deux gardes près de la portes infinie viennent à toi pauvre âme et te charge de chaînes.
Le grand prêtre pour te donner dernier breuvage, s'avance face à toi.

Te donnant une coupe de vin plus noire que la mort.
Monde futile....
Âme fini .....
Au son froid des chaînes tu passes de l'autre côté de la porte infinie.

Marche éternelle qui s'en suit.
Drame éternelle qui te suit.
Le témoin que je suis s'en voudra,y songera comme se fait constante la traversée du sang dans son  corps.