• Quatorzième douleur •

Il y a des choses dans la vie dont le sens nous échappe, on a beau creuser nos méninges et tenter de déchiffrer la chose on ne comprend toujours pas.
Et les humains et sûrement tout ce qui nous entoure dans la vie aussi qui en font partit. L'espace, les planètes, la population, les animaux, les mécanismes des émotions, tant de chose rester incomprise pour moi.

Puis, j'ai appris à taire mes propres questions envers moi même, vivre avec et oublier les non-dits. Ça prend du temps de filtrer mes sentiments, et même si parfois je pense que je suis à deux doigts d'exploser, ça n'arrive pas, et je tiens le coup, je garde ma bouche scellé, et je cache tant bien que mal ma tristesse. Juste pour dire que même si je pleure de temps en temps lorsque je suis trop submergé j'arrive à penser à survivre avec ma façon de faire. Puis je me lamente beaucoup trop, à mon avis, ma situation n'est pas si critique..

Ou bien je minimise beaucoup trop les dégâts et je me voile la face. Après tout une tante malade cloué dans un lit avec un teint de cadavre, des parents qui se disputent, un éloignement, des doutes, une dépression, mon année scolaire, et tout le blabla ne doit pas être si minimiser. Mais je ne sais pas pourquoi..., ça me touche plus.

Je suis habitué au final. Et c'est pas plus mal, ça fait moins mal avec le temps.