Chapitre 2 - Conseil


Hayley


Il est midi quand je sors de ma chambre. Les rayons de soleil m'ont réveillés et bien sûr : mon réveil. Même si c'est les vacances, j'essaie de me lever tôt pour pouvoir profiter des journées. Aujourd'hui ma mère aller me déposer devant le centre commercial, elle passe devant car elle va rendre visite à ma grand-mère qui habite à quelques kilomètres de la zone commercial.

Je descends prendre mon petit déjeuné. Mon père est installé sur le canapé, le journal en main.

— Bonjour ma chérie. Dit-il en se levant pour m'embrasser la joue.

— Bonjour Papa.

Je m'installe à table et me fais une bonne tartine de beurre avec un chocolat. Ma mère entre dans le salon, déjà prête.

— Allez Hayley ! Dépêche toi, je dois être chez grand-mère assez tôt. Je dois l'amener à droite, à gauche. Je ne vais pas me pointer à quatorze heures.

Je soupire et pars me préparer. Je suis toujours bousculée de bon matin alors que c'est les vacances et que moi aussi j'aimerai prendre mon temps. Mais au lieu de ça je ne dis rien et monte quatre à quatre les escaliers direction ma chambre. J'enfile un mini short suivit d'un débardeur noir ce qui fera l'affaire pour faire les magasins. Après avoir fini je rejoins ma mère qui d'après les indications de mon père – et déjà dans le jardin en train de m'attendre dans la voiture. Je sors et m'empresse de monter.

— C'est pas trop tôt, me dit-elle.

Je souris avec aucune réflexion en tête, ne disons rien car je ne veux pas que l'on se dispute juste avant qu'elle rejoigne ma grand-mère. Celle-ci prendrait ma défense et ma mère s'énerverait encore plus qu'elle ne l'ait.

— Et sinon, qu'allez-vous faire cet après-midi, je demande pour détendre l'atmosphère.

— Oh, je vais l'amener chez le coiffeur puis on va aller faire un tour dans un parc à mon avis. On doit ensuite préparer les festivités pour le mariage de ta tante Marie.

— Ah oui c'est vrai, quand est-ce que c'est déjà ?

— C'est après notre retour de Montpellier, quelques jours après.

— Super ! Je m'écris.

— Oui, c'est super pour elle, rit ma mère qui tourne dans le parking de la zone commercial.

Je regarde de droite à gauche et n'aperçois toujours pas Amy, ma meilleure amie.

— Tu as vu où elle était, m'interroge ma mère en se garant.

— Non je ne l'ai pas vu lorsqu'on est entré sur la parking.

— Appelle la.

Je sors mon téléphone de ma poche et la fais sonner. Un bip. Rien. Deux bip. Rien. C'est au bout du troisième qu'elle répond.

— Allô, répond Amy au bout du fil.

— Salut ! Je suis arrivée, tu es où ?

— Je suis dans à l'intérieur, il fait trop chaud dehors.

— D'accord, j'arrive alors, attends-moi.

— Je suis près du magasin de crêpes.

Je raccroche.

— Elle est à l'intérieur, dis-je à ma mère qui me regarde depuis tout l'appel avec mon amie.

— Amuses toi bien.

Je lui fais un bisous et sors de la voiture. J'avance jusqu'à la zone commercial et entre ensuite. Pleins de monde, des jeunes, des familles, des amis – zonant dans le couloir principal au milieu de toutes les galeries marchandes, d'autres attendant leurs enfants ou leurs compagnons. Je me faufile parmi la foule et arrive jusqu'à mon amie qui m'attend appuyé contre une devanture d'une petite baraque à rafraîchissement. Je me place devant elle et lui dis bonjour.

— Alors, me demande-t-elle, on va où ? On fait quoi ?

— On se met dans une brasserie ?

— Déjà tu ne veux pas faire le tour des boutiques ?

— On a le temps, puis avec cette chaleur étouffante !

— Va pour boire un coup ! S'exclame-t-elle en riant de bon cœur.

Je lui prends le bras et nous avançons jusqu'à une grande brasserie où beaucoup de jeunes de notre âge y sont installés. Amy et moi nous installons lorsqu'une jeune femme grande, d'une vingtaine d'années, habillée d'un tablier et d'une robe verte, à la chevelure imposante et dorée – s'approche de nous nous demandant ce que l'on désirait boire ou manger.

— Un sirop de menthe, commande mon amie.

— Pour moi un smoothie fera l'affaire merci.

La jeune femme prend note de notre commande et s'évapore vers le comptoir.

— Alors, qu'as-tu de croustillant à me raconter ? Me questionne Amy.

— Oh, je crois rien de bien intéressant et toi avec Max ?

— Tout va pour le mieux...

En regardant son visage, j'ai compris qu'elle me cachait quelque chose.

— Raconte-moi, je sais que c'est faux.

— On s'est disputé... Il s'est tapé une fille quand il est parti là.

— C'est pas vrai, je dis les yeux exorbités.

A ce même instant la serveuse arrive avec les plateaux où elle dépose à chacune nos commandes.

— Voilà, le montant est ici, nous dit-elle. Puis elle repart à la conquête de nouvelles commandes.

— Si c'est vrai, reprend Amy. Je ne sais pas quoi faire là... Il veut que je le pardonne, mais c'est...

— Impossible, finis-je.

— Exactement. Qu'est-ce que je dois faire ?

— Tu te venges.

— Comment ? Je suis perdue, je l'aime...

— L'aimer après une tromperie ? Pff, c'est de la folie. Tu fais pareil, tu le fais jalouser.

— Comment ?

— En partant en vacances, tu rencontres quelqu'un, tu te mets avec et c'est fini.

— Hmm, pas bête, je vais y réfléchir.

Je souris.

— D'ailleurs tu pars où ? Me demande Amy en avalant une gorgée de son sirop.

— Pas très loin, dans un camping je crois.

— Oh ! C'est super !

— Et toi ?

— On part en Italie rendre visite à de la famille, mais on va dans un camping aussi.

— Voilà tu rencontreras quelqu'un et boum, fin de l'histoire.

Elle se met à rire.

— Plus facile à dire qu'à faire.

Elle hausse les épaules et reprend ;

— Mais je vais y arriver. Ah d'ailleurs, fallait que je te dise un truc. Arejay m'a envoyé un message hier je crois. Il me demande si t'es avec quelqu'un. Bien entendu j'ai pas répondu.

— Oh le con, souffle-je. Il va pas me lâcher.

— Il est encore amoureux à ce que je comprends ?

— Il accepte pas le fait que je le quitte, pourtant ça fait un moment maintenant.

— Laisse lui une dernière chance.

— Jamais ! Il m'a trompé, je ne le pardonne pas.

— Alors fais-lui comprendre.

— Je lui ai déjà dit de vive voix. Il ne veut pas comprendre, tant pis.

— Alors, rentres dans son jeu et blesse-le à ton tour. Elle me lance un clin d'œil. Qu'est-ce que tu as à perdre ?

— Rien, c'est vrai, dis-je en remuant ma paille dans mon smoothie.

— Bon, c'est pas que, mais il va falloir se dépêcher, dit Amy.

Je regarde l'heure.

— Aller, allons faire les magasins avant que ça ferme.

Nous nous levons et partons faire quelques achats pas très excessif jusqu'à ce qu'elle doit me quitter pour rentrer chez elle.

*

Il est vingt-deux heures quand je décide de laisser mes parents pour monter me mettre à l'aise dans ma chambre. Je referme ma chambre, entrouvre une fenêtre pour y laisser l'air s'inviter. J'allume mon ordinateur et m'installe confortablement dans mon lit. Je branche mon casque à mon téléphone et la musique s'enclenche. Je sélectionne un film sur mon ordinateur. A cet instant même je reçois un message d'Amy ;

« Alors tu as réfléchis à ce que je t'ai dis ? »

« Oui, oui. »

« Envoie lui un truc et tu vois, tiens moi au courant;) »

« Ok, bisous ! »

Pourquoi pas essayer de voir, de lui laisser une seconde chance... ? Mais est-ce que j'en ai vraiment envie, ou fais-je ça pour être surtout tranquille ?

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