Chapitre 19 - Vérité

Hayley

Nous sommes enfin de retour chez nous. Ma mère m'a expliqué toutce que j'ai enduré. Que j'irai voir un psychologue d'ici deux jours et que je n'ai plus rien à craindre. Arejay. Arejay. Arejay. Ce prénom ne me lâche plus. Il a réussi à m'enlever et maintenant il est en psychiatrie. Bien fait pour lui. Mais je me demande toujours ce que Oliver devient... Ma mère persiste à me dire qu'il n'existe pas mais je n'ai pas perdue la mémoire je sais qui il est. Cette histoire aura durer deux jours pas non plus des semaines.

La sonnerie retentit. Mes parents sont allés acheter de quoi manger. Je descends prudemment. J'ai toujours peur que ce soit l'autre qui vienne taper à ma porte. Je regarde par la porte et vois une belle jeune femme et un jeune homme d'environ deux ans de moins que moi.

J'ouvre la porte.

— Bonjour ?

— Hayley c'est toi ?

— Oui, qui êtes-vous ?

— Je suis la mère de Oliver et voici son frère...

— Entrez, vite.

Elle m'explique tout. Le départ de Oliver pour venir me chercher, les appels, lorsqu'il s'est fait attrapé et plus de nouvelles. Elle m'explique ensuite qu'elle, son fils et son compagnon sont venues vivre ici le temps de le retrouver. Car oui, Oliver a disparu. Même mort peut-être... On ne sait rien. Je vis dans le mystère. Et je ne me spuviens de rien. Absolument rien.

*

Mes parents rentrent deux heures plus tard. Lorsque ma mère dépasse la porte, elle jette les sacs entier au sol.

— Hayley ! Hurle-t-elle. Nous t'avions dit de n'ouvrir à personne !

— Désolée, nous allions partir. Suggère la mère d'Oliver.

— Mais vous n'avez nul part où dormir...

— Si, mon compagnon à un de ses amis ici, merci Hayley.

Puis ils quittent la maison. Je reste figée comme si j'avais les pieds collés. Je ne sais même plus quoi faire.

— Ils sont dangereux pour toi Hayely !

— Pourquoi, tu les connais ? Dis-je en haussant le ton.

— Oui, non... Bredouille-t-elle.

— C'est la mère de Oliver !

— Oliver n'exis...

— Si ! Arrêtes de te persuader le contraire ! Tu me dégôutes ! Sur ces mots je monte m'enfermer dans ma chambre. Je prends en main mon téléphone mais au fond je n'ai plus personne à qui parler, à appeler. Ma meilleure amie est morte, mon copain est déclaré mort. Mes parents sont devenus complètement fou et moi je suis dans ce monde à attendre que du bon se passe. Mais finalement, le bon n'existe pas...

*

Je me prépare assez tôt. J'ai rendez-vous chez mon psychologue. Lui parler me fera sans doute du bien que je le veuille ou non. Espérons surout que j'ai des choses à lui dire, car je ne me souviens de rien en particulier. J'ente dans son bureau. Elle me serre la main. Je m'installe en face d'elle.

— Alors. J'aimerai savoir Hayley. De quoi vous souvenez-vous au moins ? Un détail ? Une personne ? Un lieu ?

— Je... Je ne me souviens de rien. Absolument rien. Mais Oliver.

— Oliver ?

Elle griffonne des choses sur son petit carnet.

— Oliver... Je crois qu'il était là. Mais ma mère dit qu'il n'existe pas. Elle me persuade que je ne le connais pas. Mais sa mère est venue...

— Tout est confus, n'est-ce pas ?

— Tout...

— Il faudra que je vois votre mère.

Pendant plus de trente minutes je ne cesse de bégayer sur mes souvenirs. Souvenirs : je n'en ai aucun.

La séance se termine. Je rentre tranquillement. Je dis à ma mère que la psychologue voudra la voir un jour. Puis je grimpe deux à deux jusqu'à ma chambre. Je m'emferme et y reste jusqu'au diner. Mais je n'ai pas faim alors j'y resterai le temps qu'il faudra pour panser ce que je vis. Pour penser à ces douloureux souvenirs. Car je me rappelle de tout en fin de compte. Mais, maintenant ; où es-tu Oliver ? Je cherche dans mes contacts et appelle. Il ne répond pas. Je ferai le tour du monde pour le retrouver. Tout ce qui est mon pouvoir. Même sa mère ne sait pas...

Il est six heures du matin quand je prends direction la aison de la mère d'Oliver.

— J'ai besoin de votre aide pour retrouver Oliver...

Je m'installe autour de la table de leur cuisine. Sa mère me dépose une tasse rempli de café.

— Si on lançait des avis de recherches ?

— Bonne idée.

— Je pourrai sinon retourner à notre vraie maison voir s'il n'est pas là-bas ? Dit le beau-père.

— Merci à toi Hayley, chuchote son frère à mon oreille.

Il m'a sauvé, à mon tour de le retrouvé.



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top