PDV Mia

Après avoir passer 5 petites minutes avec nous, le surveillant quitta la salle, nous laissant seuls.

Jaylen passa le plus clair de son temps sur son téléphone. En même temps, il était devait rentrer tous ses nouveaux contacts. Le pauvre. C'est qu'il est un homme très demandé ! Il a visiblement oublié que je devais l'aider pour rattraper son sois disant retard mais il n'a même pas ouvert un cahier depuis le temps que nous sommes dans cette salle. Tout à l'heure, il voulait que je l'aide et maintenant il m'ignore. Mais bon. Je ne vais pas me plaindre tant que je suis tranquille mais quand tu dis quelque chose, tu le fais.

J'essayai de me concentrer pour apprendre un cours mais il a décidé d'appeler quelqu'un. Je ne dis pensant que cela aller durer quelques instants mais non, il commença à rire, à parler de tout et de rien.
Agacée par ce manque de respect, je me levai, lui souriais et prendre ce téléphone dans mes mains. Il ne compris pas ce qui venait de se passer jusqu'au moment où je lançai son téléphone contre le mur. Ce dernier s'éclata dû à la puissance du choc avant de retomber par terre. Je retournai à ma place, en passant devant lui, le sourire aux lèvres. Je vais t'apprendre le respect moi. Je rangeai mes affaires dans mon sac et décidai d'aller chercher mes affaires de boxe dans mon casier, au bout du sombre couloir désert. En passant la porte je vis Jaylen rouge de rouge en train de ramasser les éclats de la vitre brisée de son téléphone. Il récupéra juste la carte si et jeta le reste du téléphone dans la poubelle pleine de papiers de tous genres.
Arrivée devant mon petit casier rouge, je composais le code et le cadenas s'ouvrit. Plusieurs feuilles volantes tombèrent. Je devrais penser un jour à ranger mon casier. J'attrapai du bout des doigts mon petit sac noir en me mettant sur la pointe des pieds car mon casier est vraiment haut et j'ai du mal à l'atteindre.
La sonnette retentissa dans le grand bâtiment désert et je vis au loin, Jaylen sortir de l'encadrement de la porte. Je longeais le mur opposé quand si je voulais me fondre dans la foule imaginaire. Mais malheureusement, nous ne sommes que deux. Il m'attrapait par ma veste et me plaqua contre une rangée de casier. Je bloquais ma respiration, prise de peur. À la faible lueur du jour, il paraissait impressionnant.

- Tu crois que je t'avais oubliée ? Dit-il avec un sourire en coin.

Je ne répondis rien mais je le fixais dans les yeux.

- Je crois que tu n'as pas encore compris que je ne rigole pas avec toi. Il se rapprocha de moi et j'essayais de me dégage de lui mais il ressera son emprise autour de moi.

- C'est pas très gentil de partir sans moi à notre cours de boxe. Fini t-il par avouer.

Sur ces paroles, il me lâcha me laissant seule dans le couloir désert.