Le début de l'étrange.
Je me levais, tout doucement. Une douce et chaude lumière caressait ma peau. Je clignais des yeux à plusieurs reprises, le temps de m'habituer à la lumière.
J'ouvris enfin les yeux.
Peu à peu, je me souvins de la veille. C'est dans ces moments là qu'on aimerais être Alzheimer.
La lumière c'était approprié la pièce entière, nous laissant appercevoir la poussière flotter dans la chambre. Je tournais la tête vers le lit d'Ella. Il était vide. Le stress monta. Où était-elle ?!
J'espérais de tout coeur ne pas être en retard. Je cherchais mon téléphone du regard. J'avais normalement mis un réveil sur celui-ci, pourquoi il n'avait pas donné ?!
Je me pencha jusqu'à la table de chevet.
Je regardai l'heure. 11h12... Oh....
J'étais littéralement en retard de plus de trois heure.
Pourquoi ce téléphone de merde n'a pas sonné ?!
Je vis rapidement qu'il avait été annulé.
Je pensai directement à Ella. Elle avait dû voir que je n'avais pas réussis à dormir de si tôt et prit l'initiative de l'éteindre.
La putain !
Je balança mon téléphone sur le lit et me leva pour me préparer en vitesse.
Chemise, pentalon, coiffure, brossage de dent... Tout passait vitesse éclair. Si je croisais cette farce, elle allait s'en prendre pleins les dents !
Je sortis de la chambre après avoir mis une plombe à trouver les clés. Je fermai la porte et m'en alla en courant, comme je le fais si bien depuis deux semaines.
Je n'avais jamais été aussi rapide à me préparer et ça se voyait.
Les couloirs étaient vident et une douce et chaude lumière passait à travers le carreau des fenêtres.
Je sentais le doux soleil chauffer délicatement ma peau pendant que je courrais.
Pour peu, je serais rester ici à profiter de petites choses comme celle-ci. Aller en cours, assise sur une chaise, face à une table, entassée, dans une pièce, parmi les autres, écoutant le professeur qui était probablement dépressif, ça, ça ne m'intéressait pas.
C'était la raison pour laquelle je n'en foutais pas une en classe.
Je me fais engueuler chaque jours pour cette merde que l'on appelle "cours". Mais qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ? Je voulais profiter de choses que je n'aurais pas éternellement. Comme Ella... Je voulais profiter d'elle. L'avoir près de moi. Elle et sa peau citronnée, ses cheveux d'un rouge intense, ses yeux or... Mais les différences fonts que... Bordel Laly, ne pense pas à elle !
Bref, pour l'instant, il fallait juste que je me magne.
Je finis de descendre les escaliers qui étaient interminables et les couloirs tous plus grands et vides les uns que les autres.
J'arrive enfin devant ma classe. J'allais encore me faire déglinguer.
Je respire un grand coup et toc.
J'ouvris la porte et la première chose que je voyais c'était cette prof de math qui me regardais comme si j'étais le diable lui-même.
Elle ferma son bouquin en continuant, bien entendu, de me tuer du regard.
Tout les élèves, eux, rigolaient à cause de mon retard.
«J'imagine que tu n'es pas passer prendre un mot de retard en bas ?!»
Dit cette prof, qui était insupportable, de sa voix de vieille coche.
Je fis rouler mes yeux dans leurs orbites.
«Nan.»
Nan mais sérieux, si j'étais bien connues pour quelques chose, c'est mais retards ! C'est pas nouveau de ne pas les signaler !
De toute façon, si je faisais noter encore un nouveau retard dans mon carnet, j'étais foutue. Ils allaient me faire un mot d'absence et ils ne voudront pas de moi durant une journée. Allez expliquer ça à ma grande soeur.
«Descend chez la CPE ! C'est le troisième retard de la semaine ! Mais celui-ci est le pire !»
Elle repris son livre dans les mains.
«Aller !»
Eh bordel de merde. Fais pas comme si tu ne t'y attendais pas Laly !
Je me mis à claquer la porte derrière moi. Très bien. Décidément la merde me tends les bras.
Je descendis les escaliers en tapant des pieds. Les classes environnantes devaient m'entendre râler. Putain ! Merci Ella !
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En sortant de chez la CPE, je sortais bien évidemment avec une exclusion d'une journée, (youpi !) je devais donc sortir du collège.
Je m'étais faite traitée de tout les noms, sans compter que cette foutue CPE à appelé ma soeur. Tout ça parce que cette putain m'avais coupé mon réveil.
Je sortais donc tu collège, la tête dans le cul, énervée, mais à la fois triste, par rapport à la veille.
Certains élèves me parlaient mais je ne les écoutais pas.
J'étais devant le collège, là.
Putain mais qu'est-ce que j'allais foutre de ma vie ?
Il y avait bien entendu des gars assis au sol, buvant, fumant, qui me forçaient du regard. C'était extrêmement gênant. Et comme j'étais petite et faible, je n'osais rien leur dire. C'était ça notre ville.
Je cherchais quoi faire, quand une main se posa sur mon épaule. Je me crispa. Je tournai la tête vers le coupable et fus soulagée de constater que cette présence n'était ni plus ni moins que Mika.
«Ah, Mika, c'est toi ! J'ai eu peur pendant un moment.»
Il me sourit en se grattant le derrière du crâne. Il retira sa main de mon épaule.
« Ahah ! J'imagine ! Comment ça va toi ?»
Je regardais autour de moi.
«Bah... Je suis exclue ! Et toi ?»
Il rigola.
«Toi ? Exclue ? Comment t'as fais ça ?»
Je lui montrai mon carnet qui était remplit de nombreux retard, tous mal justifiés les uns que les autres à l'aide de mensonges.
Du style:
" Grande soeur endormie au volant de la voiture." Ou "Neige abondante (en été)" ou encore le merveilleux. " Attaque de serpent enragé."
Il rigola à en perdre ses poumons.
Je lui expliquait que je me faisais exclure à cause de ça.
"Nan mais t'es pas possible toi !"
On discutait, rigolant de tout et de rien.
Nous partions dans un café.
Les heures passaient. 1 heure, 2 heures, bientôt 5 heures que nous étions ensemble. Et pourtant les heures passaient comme des minutes.
Cela faisait du bien d'être en présences de quelqu'un qui rigolait avec vous, quelqu'un d'uniquement amical.
Il était maintenant assez tard. Bientôt 18h et j'allais être à la bourre à l'internat. Nous décidons donc d'y retourner ensemble.
Sur la route, il faisait nuit dû à la saison. Nous marchions côte à côte.
Soudain il eu un blanc et il reprit la parole.
«Au fait Laly...»
Je finis de boire ma canette et lui répond.
«Mh ?»
Il se gratta la nuque comme il avait l'habitude de faire quand il était gêné.
« Est-ce que...Est-ce que par hasard... Tu parlerais avec Stan Jeffreyson ?"
Cette phrase raisonna comme un coup de tambour. Je baissais la tête. Il y avait un problème ? Est-ce qu'il était au courant ?
«Ou-Oui, mais... Ne pense pas que nous sommes ensemble !»
Soudain, Michaël s'arrêta. Interpellée, je m'arrêtai aussi. Je le regardais, interrogée. Il était bien trop grand et plus imposant que moi, pourquoi c'était lui qui était gêné ?
Finalement il me mit les mains sur les épaules et il ouvrit la bouche pour me dire de sa voix douce et timide :
«S'il te plais, fait attention.»
Je le regardais là, me questionnant sur ce qu'il venait de me dire. Les battements de mon coeurs commençaient à se faire de plus en plus rapides.
Il retira ses mains, me souriant, faisant signe de sa main en s'en allant.
«On se voit plus tard, je vais voir des potes ! Bisous !»
Je le coupai, criant, tendant la main vers lui.
«Attend !»
Trop tard, il était déjà loin, parti en un éclair. J'avais beau m'éssoufler à l'appeler, il allait, de toute évidence, rester neutre.
Je ne comprenais pas, il me fallait pourtant plus d'informations... Il n'était tout de même pas au courant de ce que Stan me faisait ?
Je commençais à en trembler, le coeur ratant de peu de s'arracher de ma poitrine. Pas Michaël, pitié ! Il est tout ce qui me reste de ... Pur ? S'il apprends que j'ai couché sans sentiments, il pensera que je suis une.... Une... Nan ! Je ne suis pas une Prostituée !
Et en repensant à Stan, ce qu'il y avait dans sa chambre, ce qu'il allait me faire... J'en devenais de plus en plus folle.
Je me demandais au plus profond de moi:
"Et si je n'y allais pas ?"
Mais non, c'était bien trop dangereux.
Pourtant j'étais tétanisée à l'idée de rentrer dans cette pièce.
Je tremblais comme un feuille, la respiration irrégulière, les yeux dans le vague, le coeur battant, à deux doigts de voler de ma faible poitrine.
Il fallait rentrer maintenant.
Ma main moite ouvris tant bien que mal la grille de l'internat.
Et je partis en direction de ma chambre, me tenant aux murs comme je pouvais.
Sur le chemin, je regardais dans les couloirs et les escaliers, espérant de tout coeur ne pas croiser Stan ni Ella. Si elle me voyait dans cet état, j'étais foutue. Et puis je n'étais pas certaine de résister une fois de plus, à son charme naturel qui me retournait, à chaque fois, le cerveau.
Il n'y avait qu'au collège où j'étais pratiquement sûr de ne pas la croiser. Ella étant lycéenne, nous n'étions pas dans le même bâtiment. Pareil pour Stan ceci dit. Ce qui me donnait un peu de repos.
Je marchais doucement, presque sur la pointe des pieds, longeant les murs.
Je voulais me faire discrète. Quand j'entendis quelques chose être frappé.
Et des gens qui se disputaient.
Ceci attirant mon attention, je tournais la tête, me dirigeants en direction du son qui a été produit, je ne su comment.
Je dépassais ma tête de l'angle du mur, quand je vis...
Nan, ce n'était pas possible... Je devais être en pleins cauchemar...
Il y avait Stan et Ella, là, juste devant moi. Se faisant face. Je n'arrivais cependant pas à entendre ce qu'il se disait. Je voyais seulement qu'il étaient en désaccord. Mais je ne saurais dire s'ils s'insultaient, ou s'il ne faisaient que débattre.
J'avais encore plus peur. Bon sang, mais qu'est-ce que c'est que cette putain d'histoire !
Ils se séparèrent finalement, partant chacun de leurs côtés.
Je cherchais désespérément une explication à ce qu'il venait de se passer. Mais je ne trouva point.
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COUCOU !! Oui, ce passage est court (et peut-être un peu bâclé #Snif)
Mais il est là !! Ça devient tendu tout ça !
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