Des informations plus que cruciales
Oh mes dieux
Mais mais... C'EST UN CHAPITRE
Petite voix : On avait dit quoi déjà ?
"Dans pas trop longtemps..."
Petite voix : "Vous inquiétez pas..."
Ouais, des trucs comme ça...
C'était la fin de leur deuxième journée de cours. Après avoir survécu aux matières bizarres de son emploi du temps, Percy avait passé un bon moment avec Jason, Harry et Ron. Il se dirigeait à présent d'un pas vif vers la Salle sur Demande. C'était la directrice qui leur avait montré ça la première nuit. Il avait trouvé ça un peu bancal au début, mais après avoir dormi dedans, il avait bien dü admettre que la magie était quand même sacrément cool
Il arriva finalement au lieu dit et sourit en voyant ses amis, Annabeth l'embrassa brièvement avant de lui sourire. Ils auraient pu continuer à se regarder dans le blanc des yeux pendant un moment mais Jason se racla la gorge et dit :
"Hum, done comment on entre dans cette salle magique ?
- Euh, oui, la Salle sur Demande, dit Annabeth en s'écartant. En fait, il faut passer trois fois devant en pensant hyper fort à quel genre d'endroit on veut et avec le plus de détails possibles
- La routine quoi, fit Léo. Qui se lance ?
- Annabeth, dit aussitôt Hazel
- C'est la seule qui ne va rien oublier, acquiesça Frank"
La blonde inspira un grand coup avant de passer trois fois devant le mur, sous l'œeil impatient des autres demi-dieux. Ils sursautèrent à l'unisson quand une porte apparut tout à coup. Ils restérent quelques secondes devant la porte en question.
"Bon, fit Nico. On devrait peut-être y aller ?
-Ben... vas y, répondit Piper"
Le fils d'Hadès soupira avant de tourer la poignée, d'entrouvrir la porte et de s'engouffrer dans pièce. Les autres échangèrent un regard et le suivirent.
"Whoah! s'écria Léo. Matez moi ça !"
Percy s'attendait à une pièce banale avec quelques trucs utiles mais ça n'était pas du tout le cas. En fait il se serait plutôt cru à la Colonie des Sang-Mêlés. Ils étaient dans une immense clairière au milieu d'une épaisse forêt qui lui était familière. Sur sa droite se dressait une réplique exacte de l'arène de la Colonie. Il s'attendait presque à en voir surgir sa chienne des Enfers, Kitty O'Leary. Un peu plus loin, il apercevait le pavillon-réfectoire. Devant lui luisait doucement le feu d'Hestia. I vit même une bassine d'eau brillante des pièces d'or qu'on avait jeté dedans.
"C'est incroyable, souffla Frank
- C'est la Colonie version riquiqui, s'esclaffa Léo
- Comment est-ce que vous avez dormi? À la belle étoile ? demanda Jason
- Non, la dernière fois c'était juste une chambre, répondit Percy
- Une chambre ? répéta Léo en jouant des sourcils
- Oh mes dieux, Léo! protesta Hazel en s'éventant avec la main
- Bref, dit Annabeth, je crois qu'on a tout ce dont on a besoin
- Yep, acquiesca Percy. T'es trop de la balle
- Oui, je sais, répondit la blonde. Qu'est ce qu'on fait maintenant ?
- Ceux d'entre nous qui n'ont rien appris n'ont qu'à s'entraîner pendant que les autres récapitulent ce qu'ils savent, suggéra Jason
- Ça me parait être une bonne idée, approuva Annabeth, Qui a des infos ?
A la surprise générale, Léo leva la main.
"Quoi ? fit il
- Ben, ça fait, genre, deux jours qu'on est là, répondit Piper
- C'est suffisant !
- Et quel genre d'information ? demanda Frank, méfiant
- Du genre capital s'exclama Léo. Quelque chose qui va devenir le grand tournant de notre quête !
- Dans ce cas, on t'écoute, soupira Annabeth
- Vous n'allez pas en croire vos oreilles ! assura Léo. Vous me supplierez d'en dire plus !
- Ah oui ? fit Percy, les yeux brillants
- Pour ça, il faudrait déjà que tu nous dise ce que c'est, grommela Hazel, exaspérée
- Eh bien... commença Léo
- Eh bien ? fit Jason
- J'ai découvert comment accéder aux cuisines révéla Léo, l'air très fier.
- Sérieux ?! s'émerveilla Percy
- Total sérieux, man ! assura Léo"
Grand silence.
"Eh bien moi, j'ai découvert que toutes les informations sur les élèves sont dans un registre dans le bureau de la directrice, intervint Frank
- Comment t'as su ? s'étonna Piper
- Les Poufsouffles sont pas du genre méfiant, dit Hazel
- Ouais, acquiesça le fils de Mars, du moment que tu leur demande gentiment, tu peux tout savoir
- Mais comment on va accéder à ce registre ? s'interrogea Annabeth
- On attend la nuit pour rentrer en douce dans le bureau ? suggéra Jason
- On envoie un elfe de maison le chercher ? proposa Percy
- On demande à quelqu'un de trouver un sort pour le faire ? avança Frank Bonnes idées ! s'exclama Léo
- Ou alors on demande poliment à McGonagall si on peut jeter un oeil ? dit Nico
- Ah. Ah oui, ouais, fit Percy
- C'est pas une mauvaise idée, dit Annabeth.Mais qui irait demander ?
- Piper et Hazel ? interrogea Jason
- Hazel pour l'attendrir et Piper au cas où ça marcherait pas, c'est ça ? insinua Léo
- Bah... en gros, oui, acquiesca Jason
- Moi ça me va, dit Hazel
- Pareil, fit Piper
- Alors, c'est décidé, trancha Annabeth. Piper et Hazel iront lui demander... disons, vendredi soir ? »
Les autres hochèrent la tête.
Dans le dortoir des Gryffondors
Harry se redressa brusquement dans son lit, le dos couvert de sueur et la respiration saccadée. Un cauchemar. Encore, se dit Harry. Ça arrivait presque toutes les nuits, comme Percy. À la différence que lui, il ne se mettait pas à hurler, ce qui était mieux pour le sommeil de ses camarades. Il était plongé dans ses réflexions quand une voix l'interrompit :
"Harry, fit Ron à voix basse. Ça va ?
- Je... c'est juste un cauchemar. T'inquiète pas
- Si tu veux mon avis, j'ai une bonne raison de m'inquiéter, rétorqua le roux"
Avant que Harry ait pu répondre, l'autre se leva et vint s'assoir sur son lit
"Eh mais... tu pleures s'exclama Ron en oubliant ses camarades endormis"
Harry posa une main sur sa joue. Effectivement, elle était trempée de larmes. Harry frissonna : Ron s'était rapproché
"T'as vraiment pas l'air bien, dit Ron, l'air soucieux. Tu veux pas descendre dans la salle commune le temps de te calmer un peu ?
- Ouais, ouais, je veux bien, articula Harry"
Il se leva avec effort, sous le regard inquiet de son ami qui posa une main sur son bras. Sans réfléchir, le noiraud agrippa la main du roux et vit celui-ci piquer un fard. Ils allèrent s'installer dans les fauteuils près du feu. Mais il était déjà éteint, aussi Harry se mit à grelotter
"J'aimerais bien te faire un câlin pour te réchauffer, murmura Ron avec un léger sourire amusé, mais ça ferait un peu trop fanfiction cliché
- Tu crois vraiment que quelqu'un sait qu'on est là ? ricana Harry, toujours aussi frissonnant
- Qui sait... bon, t'as vraiment l'air de te cailler"
Sur ces mots, il se leva avant de s'installer à côté de Harry. Celui avait déjà les joues roses, qui prirent une couleur tomate trop mûre quand le plus grand le prit dans ses bras
"Tu sais le pire ? chuchota Harry
- Non, quoi ? répondit Ron sur le même ton
- J'ai plus froid
- Encore heureux !
- Cliché et inefficace, t'imagines ?"
Les deux amis s'esclafferent.
"Eh, je peux te demander quelque chose ? fit doucement Harry
- Euh... oui, je suppose ?
- Est ce que... enfin, toi et ta famille, après la mort de... Fred ?
-Eh bien... dit Ron après un silence, on tient le coup comme on peut"
Harry n'osa plus rien dire. Le silence se prolongea de nouveau, tandis que Ron paraissait plongé dans ses pensées.
" Ok, dit le roux, moi aussi je veux te poser une question
-Ah... et bien vas y, dit Harry, déconcerté
-Je veux que tu me promette de répondre honnêtement
- Pourquoi est ce que je mentirais ?
- Je sais pas... pour te protéger peut-être...
- C'est quoi ta question ? demanda Harry, de plus en plus perplexe
- Les Dursley... est-ce qu'ils te frappaient ?"
L'adolescent resta bouche-bée
"Que... mais... comment est-ce que t'as... bafouilla Harry, interloqué
- Harry, soupira Ron, tu crois qu'en deux ans de Quidditch ensemble, j'aurais pas remarqué les bleus et les cicatrices?
- Je... j'avais un vague espoir, oui...
- Pourquoi tu nous l'a pas dit ?
- Je... voulais pas vous inquiéter...
- Crétin... t'as fait la même chose avec Ombrage
- Ah ouais, c'est vrai... c'est dingue, j'ai l'impression que ça fait une éternité....
- Pas si longtemps que ça !
- J'étais si jeune, si naïf !
- Ou alors, on t'as pas laissé le choix de grandir trop vite ?
- ... c'est que t'es devenu philosophique en plus !
- Ouais, mais je suis quand même resté réaliste, donc je sais qu'on ferait mieux d'aller dormir si on veut survivre à la journée de demain !"
Les deux furent secoués d'un léger rire avant d'aller se recoucher.
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