Summer Break
J'ai du republier ce chapitre parce que la version complète ne s'était pas chargée. Donc le voici en entier. Enjoy!
-------------------------------------------------------------------
La main engourdie, je me caresse en essayant de m'imaginer les scènes les plus chaudes de mon répertoire. Des filles à poiles, sexy, le regard enflammé tant elles me veulent, toutes plus sensuelles et déchaînées les unes que les autres. J'imagine ce qui me faisait démarrer au quart de tour avant, inventant des propos salaces qui pourrait m'exciter un peu plus. Je fais tout ce que je peux pour réussir à jouir. Juste une fois, juste ce matin. Mais rien... Elles finissent toutes par prendre le visage de Sarah et la colère remplace l'excitation. C'est la vraie merde dans ma vie !
Comme un con, avec une bite à moitié dressée, j'abandonne. Un soupir lasse résonne dans ma chambre alors que je fixe le plafond blanc, la lumière du jour entrant à peine dans la pièce qui est devenue un refuge du très fond de mes angoisses. Soudain, le bip insistant de mon réveille fait écho à la douleur entêtante dans ma poitrine. Tendant le bras, j'écrase plus que je n'appuie sur le bouton pour faire taire cet engin de malheur.
9h. Il est temps pour moi de me lever pour me préparer et partir dès l'arrivée de Jake. Je ne l'ai pas vu depuis la remise de diplôme hier. A vrai dire, je n'ai vu personne à part mon frère et sa femme qui ne font qu'exposer leur bonheur à mon être brisé. J'aimerais leur en vouloir, Dieu sait à quel point j'aimerais leur cracher des horreurs, juste pour les blesser autant que je le suis, mais ils ont tous les deux déjà souffert. Beaucoup trop. A quoi bon essayer de leur faire du mal ?
Sortant de ma chambre, je traverse le couloir en traînant des pieds, entendant les tintements d'assiettes et de couverts provenant de la cuisine d'où des voix étouffées sont incompréhensibles. Je m'engouffre dans la salle de bain, inspectant mon visage trop pâle et mes yeux cernés. C'est comme si je n'avais pas dormi depuis des semaines. C'est ce que je ressens aussi, bien que je ne sois pas vraiment sujet aux insomnies. Plus depuis quelques temps en tout cas.
Après un passage sous la douche et avoir enfilé mes vêtements, je retourne dans ma chambre pour récupérer mon sac de voyage et descendre à la cuisine.
— Ce n'est pas notre fils, tu sais, marmonne Drew avec amusement.
Je ralentis dans les escaliers, tendant l'oreille pour savoir de quoi ils parlent.
— Je ne vois pas ce que ça change. On peut quand même prendre soin de lui.
— Tu peux essayer. Mais je pense que tu le connais depuis le temps. Kyle n'est pas une personne...
— Raisonnable? suggère Tess.
— Docile, corrige mon frère.
Laissant échapper un soupir las, je descends les marches en faisant plus de bruit pour les prévenir. Je n'ai pas envie d'en entendre davantage.
— Bonjour, Kyle !
Je lance un regard de travers à Tess, mais elle ne se défait pas de son sourire.
— Prêt pour le départ ?
Je m'installe à côté de mon frère, remplissant une assiette de pancakes, bacon et œufs. Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où nous allons camper, je ne sais pas si je verrais de la bonne nourriture de si tôt.
— Je suis prêt depuis des semaines. À vrai dire, je n'attends que ça.
Je leur adresse un sourire crispé qui s'efface très vite. La bonne humeur n'est pas l'état qui prédomine dans ma vie.
Drew et Tess restent silencieux un long moment. Je les vois très bien m'observer du coin de l'œil et échanger des regards.
— Je crois que ce camping me fera le plus grand bien, je conclue après un moment.
Drew sourit et tapote mon dos comme s'il ne me croyait pas. J'évite de m'en offusquer, je n'ai pas envie de me disputer avec eux juste avant mon départ. Tess est tellement à fleur de peau avec cette grossesse que je préfère éviter toutes émotions fortes.
— À quelle heure Jake doit-il venir ? elle demande en exagérant son désintérêt.
Je regarde ma montre, un super engin à la pointe de la technologie que je me suis offert pour mon anniversaire. J'ai appris qu'il ne fallait pas attendre sur les autres pour avoir ce qu'on désir. Je satisfaits donc ce besoin seul depuis longtemps. Si mon frère a toujours été là pour me soutenir et me protéger, je n'ai jamais eu l'amour de mon père et ma mère nous a quittés trop tôt pour que je puisse réaliser la chance que j'avais avant qu'elle ne disparaisse.
— Dans quelques minutes, je marmonne en réponse.
Terminant mon assiette, je songe que je devrais peut-être me faire une réserve de nourriture à emporter. Nous en avons pour deux heures de route d'après Jake. Si je me gave pendant le trajet, je serais probablement moins sur les nerfs.
— Kyle...
Je lève les yeux vers Tess qui laisse traîner mon nom sur sa langue comme si c'était l'une des dernières fois qu'elle pourra le prononcer. Elle ne va pas se mettre à pleurer quand même ?
— Ne fais pas de bêtises, ok ?
Je hoche la tête, m'attendant à un sermon plus long.
— On t'aime, tu le sais. N'est-ce pas ?
Je soupire avant de lever les yeux au ciel.
— Tu l'as répété assez de fois pour que je le sache.
Faisant la moue, elle regarde ses doigts qui tripotent un morceau de pancake avant de le mettre dans sa bouche.
— Tu ne vas pas pleurer, si ?
Drew se penche sur la table pour mieux voir son visage. Elle secoue la tête mais je l'entends renifler.
— Ma puce, il ne part pas longtemps, il la rassure en prenant sa main.
— Je sais... c'est juste...
Elle renifle et montre son assiette.
— J'ai oublié les myrtilles...
Et soudain, elle éclate en sanglots.
— Oh bordel...
Drew se lève comme un ressort en soupirant et fait le tour de la table pour la retrouver et la prendre dans ses bras.
— Je suis nuuuulllee..., elle sanglote pathétiquement.
Je suis obligé de me mordre la joue pour ne pas rire. Depuis qu'elle est enceinte, ma belle-sœur a le comportement le plus bipolaire que je connaisse. Elle passe du rire aux larmes aussi vite qu'un éternuement et ça a parfois le don de me taper sur les nerfs.
— Mais non, mon cœur, il souffle en embrassant ses cheveux.
Le visage caché dans son t-shirt, elle renifle de plus belle.
Pitié, faites-moi partir de là...
Des coups de Klaxons retentissent dehors, sonnant soudain ma délivrance. Il y a peut-être quelqu'un qui m'écoute là-haut.
— C'est Jake, j'annonce en me levant.
Tess s'écarte rapidement de mon frère et vient me capturer dans ses bras. Son ventre rond se colle au mien et ses lèvres s'écrasent sur ma joue.
— Sois prudent, elle souffle en plongeant un regard autoritaire dans le mien.
— Ouais, promis.
— Essaye de nous prévenir si jamais tu as du réseau, on sera plus tranquilles.
Je sais que mon frangin dit cela plus pour sa femme que pour lui, mais je hoche tout de même la tête.
Attrapant mon sac, je leur accorde un dernier regard, amusé de voir Tess aussi bouleversée. Je traverse la maison et arrive à la porte au moment où la sonnette retentit.
— Bonjour ! s'exclame Jake avec un large sourire quand j'ouvre.
Finalement, je ne sais pas si ça sera mieux d'être avec lui. Je lui réponds par un grognement et sors de la maison.
— Je vois que ta moto ne t'a pas mis de meilleure humeur, il marmonne.
— Je vois que tu as encore espoir que mon humeur s'améliore.
Balançant mon sac dans le coffre de sa jeep, je l'entends marmonner :
— La route va être longue.
Il m'adresse un regard de travers, ce qui me fait rire.
— Soyez prudents ! crie Tess depuis la porte de la maison.
Je lui adresse un signe de la main avant de monter dans la voiture de Jake, espérant m'enfuir au plus vite, mais mon ami semble vouloir me faire enrager. Plaquant son sourire de premier de classe sur son visage, il trottine jusqu'à la porte et va prendre ma belle-sœur dans ses bras avant d'accorder une accolade à mon frère. On aura tout vu.
— J'aimerais partir avant l'hiver, je hurle par la fenêtre du pick-up.
Je garantis que je peux voir le regard furieux de Tess depuis là-bas. Jake échange encore quelques mots avec eux, puis revient d'un pas tranquille.
— Qu'est-ce que tu peux m'emmerder, toi, s'exclame mon ami en s'installant dans sa voiture.
— Si tu ne voulais pas que je t'accompagne, il ne fallait pas proposer, je rétorque.
Jake démarre mais ne compte visiblement pas en rester là.
— Le but est de te changer les idées. Te faire voir la vie en rose, ou en moins noir si possible. Parce que je te jure que t'es à deux doigts de t'habiller en gothique et écouter des trucs qui se veulent être de la musique et qui vont te pousser au suicide.
— Je ne suis pas suicidaire, Jake !
— Ravi de l'entendre. Maintenant si tu pouvais en avoir l'attitude aussi, ça serait top.
Avec un grognement, je lui adresse un doigt d'honneur et sort la boite dans laquelle j'ai glissé quelques pancakes pour la route.
— Oh, non ! Ce sont des pancakes maisons de Tess ? s'exclame Jake, se léchant déjà les lèvres.
Comme il est mon meilleur ami et que Drew et Tess ont voulu s'assurer que ce n'est pas un délinquant, Jake est souvent venu à la maison cette année. Il a donc eu le plaisir de goûter à la cuisine de Tess qui est digne des meilleurs restaurants.
— Pas touche, je grogne en collant la boite contre moi.
— Mais s'te plait ! Je t'emmène en vacances !
— Tu m'insultais y a deux minutes, je réplique en mordant à pleine dents dans l'épaisse crêpe.
— Putain, t'es vraiment un connard, il ronchonne en se focalisant à nouveau sur la route.
Ricanant, je termine le pancake, et lui tend un autre. Sans réfléchir et plus vite que l'éclair, il le saisit et l'engloutit.
— Oh putain, che que ché bon...
— Et c'était le dernier, je commente en refermant la boite.
Il faut quand même que j'en garde pour demain, histoire de ne pas mourir de faim.
Nous passons les deux heures suivantes à nous lancer des piques, puis à en rire et évoquer quelques moments de cette dernière année de lycée avec nostalgie. Je me rend bien compte que Jake évite de parler de tout ce qui se rapporte à Sarah et malheureusement, beaucoup trop de choses s'en rapportent. Comme notre rencontre. Jake était en cours de littérature avec Sarah et ils se sont retrouvés ensemble pour un projet. J'ai donc voulu savoir qui est ce type qui traine avec ma copine et c'est comme ça que nous sommes devenus amis. Sarah connaissant déjà la copine de Jake ce qui, je l'avoue, a facilité les choses puisque j'étais ainsi certain qu'il n'en avait pas après la culotte de Sarah. Je ressens encore ce petit pincement dans la poitrine en repensant à ces moments avec elle, quand nous étions complices et partagions les mêmes sentiments. Enfin, avec le recul, je pense que ce n'était pas les mêmes puisqu'elle m'a quitté. Sarah était tout pour moi. Je me voyais dans dix ans avec elle et peut-être notre premier enfant. Je n'ai jamais voulu construire une famille après ce qu'il s'est passé pour la mienne. Mais Sarah avait réussi à me faire voir les choses autrement. Elle avait changé beaucoup de choses en moi, m'avait rendu plus humble et réfléchit. Pour quoi au final ? Elle m'a jeté comme si notre relation n'avait duré que trois jours et non sept mois.
— Et voilà, on y est, marmonne Jake alors que nous passons une barrière rouge et blanche, dressée vers le ciel.
Nous sommes perdus dans les bois et pourtant, il y a une barrière de sécurité. Et du grillage aussi.
— C'est une prison ton truc ? je demande en voyant un agent s'approcher de la voiture.
Jake lui sourit et l'homme lui tape dans la main avec joie.
— Heureux de te revoir cette année, Jaky !
— Jaky ? je souffle avec une grimace.
Aucun des deux ne fait attention à moi, échangeant quelques banalités. L'agent, un type d'une quarantaine d'année, ressemble pas mal à mon ami. La peau foncée, les yeux légèrement en amande et un large sourire communicatif. Il s'accoude à la portière, riant assez fort pour interpeller les trois filles qui passent au bout de l'allée.
— C'est quoi ce camping ? je demande pour moi-même alors que les trois filles, en haut de bikini et short très court, font des petits signes à l'ami de Jake.
— Luke, je te présente Kyle, l'informe Jake après que le dénommé Luke ai jeté un œil dans ma direction.
— Les amis de mon Jaky sont mes amis, il lance en me tendant la main.
— Jaky ? je répète.
Mon ami secoue la tête avec un soupir et balaye cette remarque de la main. Mais je n'en démords pas. Personne ne l'appelle Jaky, même pas ses parents.
— Sérieux, c'est quoi le délire ?
— C'est mon cousin. Il travaille ici depuis quelques années. C'est le chef de la sécurité et donc on a quelques petits avantages, m'explique Jake avec un clin d'œil.
— Des avantages ? Et quel genre de camping a besoin d'un chef de sécurité ?
Ils éclatent de rire tout les deux, avant que Jake ne se tourne à nouveau vers moi.
— Il vaut mieux que je te laisse découvrir ça par toi-même.
— Bonne vacances les gars, nous lance Luke avant que Jake ne reprenne la route.
Avançant très lentement, il arrive au bout de l'allée qui fait face à un mur d'arbres. Le chemin se sépare en deux et je vois enfin une lignée de tente et de bungalows de chaque côté, au milieu des arbres et des buissons qui semblent avoir poussé là au hasard. Jake prend à droite et nous avançons toujours aussi lentement au milieu des gens qui se promènent, à pied ou en vélo, de tentes dont les occupants piquent un somme ou s'amusent en buvant de la bière. Le soleil brille fort aujourd'hui, ça explique sans doute pourquoi la plupart des filles sont en bikini, ou portent des vêtements qui les couvrent à peine.
— T'as cru que j'allais te ramener camper à la Robinson en plein milieu des bois, hein, me lance Jake avec amusement.
— C'est clair que je ne m'attendais pas à ça, je marmonne en voyant deux jeunes se rouler des pelles derrière un arbre.
— C'est un peu le spring break de l'été.
— Le summer break, je suggère.
Jake ricane et s'arrête devant un bungalow de bois du sol au plafond, avec une petite terrasse. Sur la devanture, je repère deux fenêtres, j'en ai vu une sur le côté quand on s'approchait. Il a l'air grand.
— Ouais, c'est notre summer break avant de nous lancer dans la vie adulte. Ou presque.
— Le dernier moment pour faire des conneries avant l'université, tu veux dire ?
— T'es obligé de traduire tout ce que je dis ? il s'offusque.
— Ouais, tu parles trop pour ne pas dire grand chose.
M'adressant un doigt d'honneur, il sort de la voiture et en fait le tour pour récupérer son sac à l'arrière.
— Le room service n'est pas compris, connard. Bouge tes fesses !
Avec un petit rire, je sors à mon tour et récupère mon sac qu'il me lance à la tête. Si j'avais su, j'aurais pu emmener plus de choses sans avoir besoin de m'encombrer avec un sac de couchage.
— Bienvenue dans notre demeure pour les deux prochaines semaines, annonce Jake avant de monter les deux marches qui mènent à la terrasse du bungalow.
Je crois bien que je suis content en cet instant. Ce sentiment ne m'a pas effleuré depuis trop longtemps, ça me fait bizarre. Après la moto de hier, je crois que c'est une bonne semaine qui commence.
Nous entrons dans la super cabane, et arrivons dans un minuscule salon. Il y a une porte à gauche, deux à droite et une cuisine en face.
— Je prends la chambre du fond ! décrète Jake à peine à l'intérieur. La tienne est là.
Je me dirige vers la première porte de droite et l'ouvre. Un lit simple de deux places et une petite armoire sont les seuls choses qui occupent l'espace. Je laisse tomber mon sac au sol et m'approche de la fenêtre. Relevant le store vénitien je vois le groupe de tente planté à côté. Il doit y en avoir six à vue d'œil. Presque entassées les unes sur les autres. Je vois des pieds dépasser de certaines et une fille plutôt mignonne qui bronze au milieu de tout ça, allongée dans l'herbe.
— Alors ? Ta chambre te plait ?
Je me retourne en sursaut à la voix d'une fille que je ne connais pas. Plantée à l'entrée de ma chambre, une main sur sa hanche, l'autre contre le montant de la porte, elle arbore un sourire provoquant et ne porte pas plus qu'un mini short et un haut de maillot de bain.
— T'es qui toi ?
La belle blonde provocante fait éclater une bulle de chewing-gum avant de ricaner.
— Ta voisine. Enfin, une de tes voisines, elle répond en pointant la fenêtre.
Je suppose qu'elle parle du groupe de tente.
— On se demandait depuis deux jours quel genre de fils à papa peut se permettre ce genre de bungalow.
— Le genre bien renseigné, lui répond Jake en arrivant à son tour à la porte.
La fille, pas vraiment surprise, se tourne légèrement pour lui parler.
— On vous a vu arriver, une bagnole pareille ça ne court pas les rues.
— Connaisseuse ? il l'interroge sans montrer un réel intérêt pour sa personne.
— Non. Mais les mecs aiment entendre des compliments sur leur caisse, non ? Et puis il parait que la taille de la voiture est en accord avec celle-ci, elle ajoute avec un regard aguicheur en direction de l'entre-jambe de Jake.
Mon ami ricane et secoue la tête, les bras croisés.
— Eh bien cette caisse m'appartient et ma bite a déjà une propriétaire, mais la sienne est libre, il précise avec un mouvement de menton dans ma direction.
La fille se tourne vers moi, amusée et repousse ses cheveux de son épaule.
— Pas intéressé, je lance de mauvaise humeur.
La blonde ricane et commence à reculer vers la sortie.
— Ravie d'avoir discuté avec vous. Si vous me cherchez, demandez Pénélope.
Elle termine sur un clin d'œil et s'en va, non sans un dernier regard vers moi.
— Ces vacances commencent bien, s'amuse Jake.
— Tu as une copine je te rappelle.
J'ouvre mon sac et commence à en sortir mes affaires.
— Oui, c'est ce que je viens de lui dire, mais je parlais de toi.
— Je ne vais pas me taper une pimbêche qui cherche du fric.
Jake éclate de rire, ce qui me stoppe net dans mes gestes.
— Elle ne cherche pas du fric, crois-moi. Tout ce qu'elle veut c'est baiser. Et t'en as peut-être besoin toi aussi. Tu t'es tapé qui depuis Sarah ?
Je lui adresse le regard le plus noir que je puisse avant de recommencer à sortir mes affaires.
— C'est bien ce que je pensais. Je t'ai amené ici parce que c'est le meilleur endroit pour te défouler. Je ne te demande pas de remplacer Sarah. Je te demande de la sortir de ta bite. Parce que t'as visiblement du mal à apprécier une belle gueule quand t'en vois une. Cette fille est 100% baisable, mon pote !
J'occulte toute la partie qui ne me plait pas pour me concentrer sur un point que j'ai du mal à comprendre.
— Comment t'as fait pour venir ici alors qu'Iris est chez elle à t'attendre ? Si c'est le meilleur endroit pour baiser comme tu dis, est-elle seulement au courant que nous sommes ici ?
Ne perdant pas son sourire, il se met carrément à rire de nouveau.
— Evidemment qu'elle est au courant. Elle nous rejoint à la fin de la semaine.
Super... en plus d'être entouré de blondinettes en chaleur, je vais cohabiter avec un couple parfaitement heureux. Merci le destin, je vois que tu m'adores !
— Je regrette déjà d'être venu, je marmonne en refermant mon sac pour le glisser sous le lit.
— Tu dis ça maintenant, mais tu vas voir, tu ne voudras plus partir, il m'affirme avec un clin d'œil.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top