La dent de Draco lui faisait mal. Il n'avait pas prit de café ni de thé chaud ce matin, et à l'heure du dîner il avait quitté le travail. Il a prit quelques anti-douleurs et s'est assis sur son sofa, se sentant misérable. Sa dent avait commencé à lui faire mal il y a quelques jours, mais maintenant la douleur est devenue plus forte.

Quand Hermione rentra à la maison elle le trouva assez pâle et miteux du fait d'avoir passé l'après-midi sur le fauteuil. S'il n'avait pas paru si douloureux elle aurait pu rire de le voir si loin de son caractère original. Elle s'assit sur le bras du fauteuil et commença à caresser les cheveux de Draco.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-J'ai mal à la dent. Ils m'ont renvoyé à la maison et j'ai pris des anlagésiques moldu, mais ils ne m'ont pas aidés, dit-il avec dédain. Je suis entrain de mourir ?

-Tu n'es pas entrain de mourir, mais tu devrais probablement aller chez le dentiste.

Et comme si la douleur dentaire n'était pas suffisante, Hermione lui donna toute une leçon sur à quel point l'hygiène dentaire était importante et qu'elle allait plus loin que le lavage de dents, incluant des choses comme le lavage de la langue, le fil dentaire, le bain de bouche et les visites régulières chez le dentiste. Draco pensa que se laver les dents devrait être suffisant pour les mortels.

-Honnêtement, cela ne me surprendrait pas que tu aies une carie. Dernièrement tu es devenu passionné des sodas et ils sont horribles pour tes dents. Je chercherai mon annuaire téléphonique y tu pourras prendre un rendez-vous avec le dentiste.

Fronçant les sourcils, Draco demande :

-Que fera le dentiste si j'ai une carie ?

-Tu ne vas pas aimer la réponse.

-Dis la moi quand même.

Elle lui dit. Il n'aima pas du tout la solution.

Finalement Hermione réussit à la convaincre qu'il n'y avait pas d'autres alternatives. Le mal de sa dent nécessitait une attention professionnelle.

***

Il y avait plusieurs patients dans la salle d'attente, dont un enfant qui pleurait sur sa mère alors qu'elle disputait sa grande soeur. La majorité des adultes paraissent impatients ou de mal humeur. Ils préféreraient définitivement être dans un autre endroit en ce moment. Hermione tenait la main de Draco.

-Ca va aller. Mes parents étaient dentiste, personne ne va essayer de te faire du mal. En plus, cela pourrait ne pas être une carie.

-Pourquoi ne m'as tu pas parlé avant du fil dentaire ? Râla t-il.

Elle plissa les lèvres.

-Franchement, cela ne m'est pas venu que tu puisses ne pas connaître.

-Draco Malfoy ? Dit la réceptionniste.

-Je serai ici quand tu sortiras, lui promit Hermione, ouvrant son sac pour y prendre son livre. Elle avait envoyé son hibou donner une lettre à Belby pour lui annoncer qu'elle ne pourrait pas être présente au cours d'aujourd'hui.

Essayant de ne montrer aucune des émotions, Draco suivit la femme jusqu'à l'une des portes de consultation. Il entra à l'intérieur et ferma la porte, la première chose qu'il vit était tous les outils métalliques brillants reposant à côté d'un grand siège au milieu de la pièce. Ils ne semblaient pas donner beaucoup de plaisir.

Une femme dans la pièce lui sourit.

-Nerveux ? Ne vous inquiétez pas, beaucoup de gens le sont. Je vous promet que je serai gentille. Je vais d'abord vous nettoyer la bouche avant que la dentiste ne fasse son boulot Cela aiderait si je vous parlais ?

Sans compter sur sa voix pour répondre à ce moment-là, Draco s'assit rigidement sur la chaise. La femme lui demanda d'ouvrir la bouche, il sépara ses lèvres de quelques millimètres.

-Je ne vais pas vous mordre, et je préférerais que vous ne le fassiez pas non plus, dit-elle joyeusement. Ouvrez un peu plus.

En regardant l'instrument en métal dans la main de la femme, il ouvrit la bouche un peu plus et se prépara. Après avoir passé assez de temps à regarder dans sa bouche, à gratter ses dents et à les brosser avec une sorte de chose motorisé, la femme lui dit avoir enlevé quelque chose coincé entre deux de ses dents. Il se lécha les lèvres. Sa bouche était sèche à cause de l'outil d'aspiration stupide qui avait été placé dans sa bouche

Quand la dentiste est arrivée, il avait la bouche complètement fermée.

-D'accord, jeune homme. Ouvrez, voyons ce que vous avez Le dentiste frappa l'intérieur de la bouche de Draco quelques minutes avec plusieurs objets de métal avant d'annoncer sa satisfaction : Il n'y a pas de carie, mais il y a une petite infection sur votre gencive. Assurez-vous d'utiliser le fil dentaire chaque jour et de brosser vos dents après chaque repas. Je vais vous écrire une ordonnance pour des antibiotiques et vous vous porterez parfaitement dans quelques jours. Oh, j'ajouterai aussi une douleur d'anti-douleurs.

-C'est tout ?

-Ah, et ceci... La femme ouvrit un tiroir derrière lui et prit un sac qu'il offrit à Draco. J'ai presque oublié, voici un échantillon de dentifrice, de fils dentaires et une belle brosse à dents rouge.

-Vous n'allez pas faire un trou dans ma dent ?

-Vous n'avez pas de caries, juste une infection. Mais prenez votre hygiène dentaire au sérieux, les gencives sont aussi importantes que les dents. Rendez-vous dans environ six mois.

Draco ne put retenir un soupir de soulagement. Personne n'allait lui faire de trou dans la bouche. Merci à Salazar. La  dentiste fit trembler le sac devant lui. Il le pris et essaya de rassembler autant de dignité que possible pour remercier la femme et sortir par la porte. Quand il revenu dans la salle d'attente, Hermione le regarda, surprise.

-Tu as fini ? Tu vas devoir revenir ?

-Elle a dit que j'avais besoin de... Il chercha dans son esprit les mots que la dentiste venait de lui dire. Antibiotiques et anti-douleurs ?

Il fronça les sourcils.

-On peut les acheter en rentrant. tu te sentiras mieux cet après-midi. Elle tenta de garder sa voix normale. Elle était prête à sortir de là. Elle avait passé trop de jours à jouer ou à lire dans le bureau dentaire de ses parents, pas très différent de celui-ci, pour y rester beaucoup plus longtemps.

Une porte s'est ouverte et Hermione put regarder à l'intérieur. Il n'y avait pas l'assistante qu'elle avait connu la plupart de sa vie. Le dentiste qui regardait les dents de quelqu'un d'autre n'était pas son père non plus. Non. Il était temps de partir.

Draco prit sa main et ils quittèrent la pièce.

***

Hermione était couchée avec sa tête sur les genoux de Draco. La télé était allumée, mais elle ne la regardait pas. Il caressait ses cheveux.

-Tu as l'air de penser à quelque chose... Je croyais qu'on était d'accord que la journée avait été assez longue pour continuer de penser.

Draco s'inclina pour embrasser son front et lui sourit. Cela avait été une journée fatigante pour eux deux. Draco avait travaillé tard à la bibliothèque pour résoudre le désordre du programme d'été, et Hermione avait vu Rita Skeeter la regarder de l'extérieur de la boutique de blague. Cette femme était un problème. Elle avait lentement dessiné un sourire sur son visage, mais Hermione ne pouvait rien faire juste parce qu'une femme souriait. Ce n'était pas un crime, même si ça l'avait rendue mal à l'aise.

-Bon, je pensais à quelque chose... Tu as planifié beaucoup de surprises pour moi ces derniers mois... J'en travaille une pour toi. Tu penses pouvoir prendre un jour de congé un vendredi ?

-Je devrais avoir assez de temps pour demander. Un vendredi spécial ?

-Le troisième, si ce n'est pas trop tôt. Ou le dixième. Fais-moi savoir dès que tu l'auras.

Il l'a regardée, amusé.

-Je vais voir ce que je peux faire.

Elle ferma les yeux. La vie n'était plus de camper dans les bois et de courir pour sa vie. Elle était contente. Il y avait quelque chose de merveilleux à vivre une vie relativement banale pour la première fois depuis qu'elle avait découvert qu'elle était une sorcière. Elle pouvait prévoir des vacances et passer des après-midi avec son petit ami. Pour quiconque de l'extérieur cela n'était peut-être pas très excitant, mais pour elle, c'était parfait.

Après une pause, Draco ajouta :

-J'ai réfléchi aussi.

-Tu ne viens pas de me gronder pour la même chose ? Il rit entre ses dents, elle pouvait sentir son corps trembler doucement en dessous d'elle.

-J'ai fini la version éditée de mon livre, je crois savoir ce que je veux en faire.

Hermione l'écouta attentivement, hochant la tête.

***

La cérémonie se faisait dehors, sur la pelouse près du lac. Ceux de septième années étaient tous habillés dans la tunique scolaire pour la dernière fois, certains pleuraient. Hermione pouvait voir qu'une poignée de personnes de sa propre année étaient revenu pour terminer leur année de senior. Elle sentit une boule dans son estomac. Même si elle ne doutait pas que McGonagall arrangerait tout si elle voulait revenir l'année prochaine, les circonstances avaient changé, elle pouvait le sentir. Son temps était parti pour ne jamais revenir. Elle ne serait plus jamais là comme étudiant.

Le clan Weasley lui avait réservé un siège entre Percy et Molly. Percy était assis et Molly, bien qu'elle pleurait, lui murmura un salut poli et lui dit qu'elle devrait venir leur rendre visite bientôt. Hermione ne vit George nulle part, bien que Xenophilus Lovegood était à la première rangée, à côté d'Augusta Londubat.

McGonagall se tenait devant la foule pour dire quelques mots.

-Encore une année est passée. Pour la première fois depuis de nombreuses années, notre monde est à nouveau en paix. Je ne peux qu'espérer que cette génération, une génération qui a trop vécu, est déjà préparée pour la tâche qui leur est à prévoir, elle est beaucoup plus dur que n'importe quel ASPICS. J'ai peur que nous vous ayons laissé une tâche assez lourde pour la fin. Cette tâche sera à vous pour le reste de votre vie. Gardez le monde que nous avons créé, détruit et reconstruit. Trouver des moyens de régler les différences pacifiquement. Notre monde est en guerre depuis que vous êtes né, je ne peux que m'excuser profondément pour vous avoir laissé ce monde dans cet état, mais c'est à vous tous brillants jeunes sorciers et sorcières, de trouver une meilleure façon de vivre.. Je sais que vous êtes à la hauteur, vous m'avez déjà rendu fier. La position de McGonagall se levait et se rabaisse, et seule quelqu'un qui la connaissait bien aurait remarqué la rupture de sa voix ou la buée d'humidité derrière ses lunettes. Quand je vous appellerai par votre nom, levez-vous.

Hermione regarda un par un ses anciens camarades de classe, de maison. Elle avala sa salive et essaya de se concentrer sur le moment. Elle ne voulait pas penser au fait qu'elle ne partagerait jamais sa journée de remise de diplôme avec ses parents.

Quand le dernier nom de famille fut lu et que McGonagall ouvrit sa bouche pour présenter la classe de diplômé, Neville Londubat fit quelque chose que peu de gens n'osent faire. Il interrompu Minerva McGonagall.

-Directrice, puis-je avoir un moment ?

La directrice parut un peu nerveuse mais elle inclina la tête.

-Bien sûr, Londubat.

Neville se leva et regarda la marée de visages.

-Ce n'est pas une petite chose que nous soyons tous ici aujourd'hui, ou presque... Quelques-uns d'entre nous ne sont pas ici. Des personnes qui auraient dû partager ce jour avec nous, des professeurs, des camarades de classe, des parents... La guerre nous a enlevé des gens que nous aimions de la pire des manières qui puisse être imaginée. Nous en avons perdu pendant la bataille ultime, d'autres après celle-ci et d'autres avant tout cela... Nous, c'est à dire, la classe de 1999, voudrions prendre un moment pour reconnaître les personnes qui ne sont pas avec nous aujourd'hui. Il sortit un parchemin de sa poche et commença à lire les noms. Hermione ne sut pas lequel lui donna les larmes aux yeux mais elle se retrouva vite avec la tête sur l'épaule de Molly. Les larmes coulaient sur son visage. Quand Neville termina, son visage était mouillé. Nous n'oublierons jamais, nous promettons de faire tous les efforts possibles pour faire de ce monde le meilleur et honorer leur souvenir. Désolée madame la Directrice d'avoir interrompu votre discours. Nous avons pensé que nous devions dire quelque chose.

-Très bien monsieur Londubat. La femme essaya de retrouver sa place. Nous n'oublierons jamais ces personnes. J'ai confiance en vous pour que vous les fassiez se sentir fière d'où ils sont. Et maintenant je suis heureuse de vous présenter la classe de 1999.

Tous les élèves se sont levèrent et applaudirent. Les familles qui étaient venues assister à la cérémonie le firent aussi, bien que beaucoup étaient encore occupés à essuyer leur visage. Peu de personnes n'avaient pas perdu un ami proche ou un membre de leur famille pendant les guerres.

Les diplômés ont finalement été autorisés à se disperser dans la foule pour rejoindre leurs familles. Des tables de boissons apparurent magiquement. Ginny vint et embrassa Hermione ainsi que tous les Weasleys. Hermione regarda Neville et Hannah, les bras autour de l'autre. Son ami présenta Hannah à sa grand-mère. Certaines personnes de son année étaient revenues à l'école, mais elles étaient moins de la moitié. Luna vint là où son père s'était assis et lui donna une couronne de marguerite qu'elle avait faite.

Il ne se passa pas beaucoup de temps avant qu'Hermione ne se retrouve avec des gens l'embrassant. Ses anciens amis l'avaient remarqué parmis la foule. Neville, Padma et Luna s'approchèrent d'elle. Hannah et Susan vinrent à sa rencontre aussi. Ils lui demandèrent une ou deux fois des choses à propos d'Harry et quelques personnes exprimèrent leur sympathie envers Ron.. Mais pour la majeure partie ils voulaient savoir comment elle allait. Apparemment elle leur avait manquée cette année, particulièrement pour les membres de l'armée de Dumbledore.

-J'ai été profondément impliqué dans mes cours avec Damoclès Belby, expliqua t-elle. La semaine dernière, j'ai administré la potion Tue-Loup à un des sorciers lycanthrope à Azkaban, l'autre ne voulait pas la prendre. Elle était heureuse qu'au moins un d'entre eux ait accepté. Je ne pouvais pas forcer Léo à l'accepter s'il n'était pas prêt. Sa méfiance envers les sorciers était trop forte.

Les enseignants se sont également approchée d'elle : le professeur Chourave, Hagrid et tous les autres. Le câlin de Hagrid la souleva de la terre. La directrice McGonagall la regarda avec affection.

-Je suis contente de t'avoir ici, Hermione. Ça compte beaucoup pour tout le monde de te revoir.

-Merci, Minerva.

-Tes camarades ont voulu l'inclure dans la la remise en question. Ils voulaient que tu t'asseyes avec eux, mais comme tu m'as dit très clairement que tu ne voulais pas de reconnaissance aujourd'hui, j'ai réussi à les dissuader.

-Merci, je ne me serais pas senti bien. Tu as reçu le programme que je t'ai envoyé ?

La femme acquieça et ses lèvres se tournèrent en un sourire.

-C'était un excellent travail. Tu es sûr que tu ne veux pas tenter ma proposition ?

-Non, je ne peux pas. J'ai trop de choses dans la tête maintenant, dit-elle doucement. Mais j'apprécie l'offre et j'ai autre chose pour toi. Elle ouvrit son sac et tira  la copie éditée du livre de Draco. Ce n'était pas aussi personnel que la copie originale, mais elle était pertinente. Draco Malfoy m'a demandé de vous l'apporter, il n'est toujours pas à l'aise avec l'idée de venir ici et parler à tout le monde, mais nous sommes tous les deux d'accord. Ce livre doit être lu, surtout par ceux qui ne savent pas ce que c'est d'être du côté opposé. C'est à toi de savoir si tu veux l'utiliser ou non, mais pour moi, cela devrait être lu par le plus grand nombre possible de personnes.

La principale hocha la tête.

-Tu crois vraiment que ce serait une bonne idée de donner des cours d'études des Moldus depuis la première année, non ?

Le regard d'Hermione traversa la foule, notant tous les disparus, ceux qui n'étaient pas là et qui auraient dû l'être.

-Je pense qu'un tel effusion de sang aurait pu être évité s'il y avait eu un peu plus de compréhension des différences entre les sorciers et les moldus. J'aurais moi-même pu tirer profit des leçons sur le monde magique hors de Poudlard. Qu'est-ce que la poudre de Cheminette,, comment fonctionne le Ministère... Ce genre de choses. Elle vit la question sur la pointe de la langue de McGonagall. Je n'ai pas le temps ou l'énergie pour écrire plus sur le programme, mais tu m'as demandé mon conseil et je le donne. Ne les laisses pas faire les mêmes erreurs... Je crois que quelqu'un m'appelle ... Hermione se précipita vers la personne la plus proche, comme s'il l'appelait réellement. Heureusement, le professeur Flitwick était heureux de discuter avec elle des charmes et du travail qu'il avait accompli avec les "miroirs parlants".

Les gens restèrent un peu plus longtemps, mais Hermione était prête à partir. Elle embrassa encore Ginny avec la promesse de la voir une fois cette semaine et a dit au revoir aux autres, se dirigeant vers les portes de l'école. Elle était prête à rentrer, mais il y avait quelqu'un qu'elle devait voir d'abord.

***

George était dans la partie arrière du magasin, faisant voler quelques articles pour créer la marchandise nécessaire afin de remplir les stocks. Tous les élèves de Poudlard passeraient par ici dans peu de temps. Lee s'occupait de la partie avant du magasin quand la porte de la partie du fond s'ouvrit, surprenant George dans un important combat d'injure avec lui-même.

-J'ai pensé que je te trouverais ici, dit Hermione doucement. Comment tu vas ?

Il laissa tomber sa baguette sur la table.

-J'allais y aller, j'allais vraiment le faire, j'avais de nouveaux feux d'artifices pour l'occasion, Il ne dit rien de plus. Il n'avait pas besoin de le faire. Tu y as été ?

-Oui, mais presque à reculons. J'avais promis à McGonagall il y a des mois d'être présente. Elle a essayé à nouveau de me faire rester.

-Nous te perdons dans le magasin ?

-Pas encore, mais bientôt. Bien que en réalité tu n'as pas vraiment besoin de moi ici.

-Tu me donnes le sourire, j'ai toujours un peu besoin de ça.

Hermione l'etreigna.

-Je peux te donner ça quand tu veux. Ils restèrent tous les deux silencieux pendant un moment. Ils avaient passés un long chemin depuis le début de leur travail ensemble. C'était triste de fermer le chapitre. Tu as demandé à Ginny ?

-Ah oui, elle est disposée à travailler ici pendant un moment, jusqu'à ce que sa carrière de Quidditch se lance. Parfois je pense que Fred était l'unique personne à voir un futur à long termes ici. Il prit sa baguette de nouveau et la regarda pensivement.

-Moi je pense que Lee est ici à long termes, et toi, et Ginny. Mentiens la vie ici. Elle vit un geste vers la pièce qui les entourait.

Il la regarda avec intensité.

-Parfois j'ai l'impression d'être un humain horrible.

-Il n'y à rien que tu puisses avoir fait...

-Ron me manque, mais en comparaison avec la perte de Fred... Je ne pensais pas qu'une telle douleur puisse être ressentie. Elle regarda le visage de George, cela lui brisa presque le coeur. Fred me manque énormement, tous les jours.0 J'étais habitué à ne pas voir Ron régulièrement. Je ne le voyais presque plus après notre sortie de Poudlard. Peut-être que lorsqu'il était en cinquième année j'aurais dû passer plus de temps avec lui...

Elle enroula ses bras autour de lui.

-Oh George, je ressens la même chose avec mes parents. Je passais des mois sans les voir, parfois je n'avais rien à leur écrire, mais je savais toujours, au plus profond de moi, qu'ils étaient là. Aujourd'hui nous ne nous reverrons plus, il n'y a pas de moyens que cela se fasse. Elle se mordit les lèvres. Parfois j'oublie, et après tout s'effondre. C'est moi qui les ai envoyés, j'ai effacé leurs souvenirs sur mon existence. Les personnes qu'ils sont aujourd'hui pensent qu'ils n'ont jamais eu de fille. Je peux oublier pour un moment jusqu'à ce qu'un jour je pense qu'ils devraient être ici... Un jour j'ai dû avoir des parents. Ils restèrent ainsi pendant un moment, George s'assit sur une chaise et Hermione resta debout avec son bras sur son épaule. Lee peut faire la fermeture ce soir, tu as assez travaillé pour aujourd'hui, viens manger avec Draco et moi.

Il ne fallut pas beaucoup de persuasion pour que George soit d'accord. Ce n'était pas une soirée à être seule dans son appartement et il n'était pas d'humeur pour les célébrations du Terrier.