Chapitre 25 : Chevalier.
Draco se réveilla avec le bruit d'une autre personne dans sa chambre et il se retrouva désorienté pendant un moment. Où était-il ? Qui était là ? Draco fit un son menaçant alors que sa tête était toujours perdue. La personne présente s'empressa de parler.
-Malfoy, c'est seulement moi. J'ai percuté une chaise en me levant, désolé. C'était la voix de Potter.
Petit à petit, Draco se rappela où il était. Il le vit puis il regarda le carnet de cuir et la plume à côté de son lit. Il se souvenait vaguement qu'il avait écrit pendant un certain temps avant de se coucher. Il était chez les Weasley... Au Terrier. Il ferma le carnet et le mit sous l'oreiller.
-Ça va, c'est juste que... Il ne réussit pas à terminer sa phrase.
Harry acquiesça, comprenant ce qu'il voulait dire.
-C'est bizarre de se réveiller dans un nouvel endroit. Les premières nuits dans la tente l'année passée, Hermione, Ron et moi on se réveillait toujours un peu désorientés.
Draco s'humidifia les lèvres. Il avait embrassé Hermione hier soir, sous le gui. Ils avaient dû le faire ou ils n'auraient pas pu bouger d'où ils étaient. Il se demanda s'il flottait toujours dans une partie de la maison, et si quelqu'un de plus s'était retrouvé coincé en dessous.
-Au moins je suis content que les murs soient toujours au même endroit. La maison de paraît pas très stable de l'extérieur, commenta t-il pour dire quelque chose.
Harry hocha de la tête.
-On pourrait croire qu'elle ne tient pas mais on n'a jamais eu de problème avec elle. Je crois que j'ai entendu des gens passer dans les escaliers. Tu es prêt pour descendre ?
-On ne devrait pas s'habiller ? Demanda Draco.
Harry haussa ses épaules, lui aussi en pyjama.
-Cela ne me préoccupe pas en réalité... Mais tu peux t'habiller si tu veux. Déjeuner en pyjama est assez normal ici, surtout à Noël. Joyeux Noël Malfoy.
-Joyeux Noël Potter.
Alors que Potter commença sa marche vers l'escalier, Draco prit vite un pull dans son sac. Le haut de son pyjama était un t-shirt et l'idée d'exposer aux Weasley la marque des ténèbres présente sur son avant-bras ne lui plaisait pas.
Puis il suivit Harry. Ils descendirent de leur chambre provisoire et se dirigèrent vers la salle à manger. Presque toutes les personnes présentes hier étaient déjà réunies autour de la table avec un café ou un thé dans les mains.
-Oh, bien, vous êtes réveillés, dit Ginny. Son pijama de couleur rose ne s'associait pas pas vraiment à son teint. Il manque seulement Bill, Fleur et Hermione et tout le monde sera là.
-Hermione n'est pas encore descendue ? Demanda Draco en regardant autour de lui, il remarqua qu'effectivement elle n'était pas là.
Ginny haussa les épaules.
-Elle m'a demandé de lui préparer une tasse de café, elle a dit qu'elle avait besoin de dix minutes en plus de sommeil.
Il entendit beaucoup de « Joyeux Noël » dans la pièce. Il y avait du pain grillé sur la table, ainsi qu'un plateau de beurre et un récipient avec de la marmelade. Madame Weasley dit qu'elle préparait un bon déjeuner plus tard, mais au moins tout le monde avait quelque chose à picorer.
Bill et Fleur descendirent peu après. Bill était toujours en pyjama et paraissait un peu somnolent mais Fleur était éblouissante comme toujours, bien qu'elle ne se soit pas changée. Draco entendit Ginny murmurer :
-On s'attendait vraiment à ce qu'elle ne se brosse pas les cheveux ?
Bien sûr, Hermione n'était toujours pas descendue.
-Ginny, pourquoi tu ne vas pas voir comment elle va ? Demanda madame Weasley.
Ginny acquiesça et monta les escaliers. Draco n'avait pas été invité à la suivre mais il le fit. La rouquine frappa à la porte mais sans obtenir de réponse elle ouvrit.
-Hermione ?
Hermione était assise dans son lit avec les couvertures enroulées autour d'elle. Ses cheveux étaient un désastre. La boîte à musique était sur la table de chevet à côté du lit, jouant sa musique. Ses yeux étaient rouges, il était clair qu'elle avait pleuré.
-Par Salazar je n'aurais jamais dû lui acheter cette saleté de boîte, murmura Draco. Il poussa doucement Ginny pour qu'elle le laisse passer et il entra dans la chambre. Il s'approcha d'Hermione et s'assit dans le lit à côté d'elle. Il ferma la boîte à musique puis il passa un bras autour d'elle mais il ne dit rien.
-Je voulais seulement l'écouter une fois avant de descendre, dit-elle en se séchant les yeux.
Les yeux de Ginny se plissèrent alors qu'elle regardait Draco et son amie.
-Que diable se passe t'il ?
Draco regarda la rousse.
-J'ai acheté une boîte à musique à Hermione pour Noël.
-La chanson qu'elle joue et celle que me chantait ma mère quand j'étais petite. Ce n'est pas mon premier Noël loin de mes parents... Cela ne devrait pas être si difficile. Mais c'est la première fois que je suis loin d'eux en sachant que je ne les reverrai pas...
Le visage de Ginny se décomposa soudainement.
-Par Merlin. Oh Hermione. Elle s'approcha et s'assit de l'autre côté du lit, étreignant aussi son amie.
-Je ne veux pas gâcher le Noël de tout le monde. S'il vous plaît ne dites pas que...
-Hermione...
-Je ne peux pas ruiner le Noël de tout le monde , dit-elle avec fermeté. C'est assez dur pour tous... Hermione respira profondément plusieurs fois, faisant son possible pour sécher ses larmes malgré les bras de Ginny autour d'elle et celui de Draco autour de ses épaules. De quoi j'ai l'air ?
-Comme si tu n'avais pas bien dormi et que tu avais passé toute la nuit à pleurer, répondit Ginny sans filtre. Personne ne va rien dire. Maman a cet aspect presque tous les matins. Aller on descend.
Hermione cligna des yeux, faisant tout son possible pour que ses yeux reviennent à la normalité.
-Tu ne sais pas qu'il y a un sort pour ça ? Demanda Draco.
-Tu peux faire disparaître tes yeux rouges et tes cernes. Mais je crois que personne ne t'en voudra si tu ne le fais pas, commenta Draco à voix basse.
Ginny étreignit Hermione avec plus de force.
-Toute la maison souffre, Hermione. Ne faisons pas comme s'il ne se passait rien. George reste avec Percy au lieu d'affronter son ancienne chambre sans Fred. Charlie était le seul disposé à dormir dans la chambre de Ron, et seulement parce que quelqu'un devait le faire. Viens en bas.
Ils réussirent à convaincre Hermione de descendre. Elle n'utilisa pas le sort que Draco avait suggéré, mais elle étalait un sourire comme pour s'excuser devant eux.
-Désolé, je me suis endormie plus tard que ce que je pensais. J'espère que je ne vous ai pas retardé trop longtemps.
-Absolument pas, dit Arthur. Nous profitions seulement de notre café pour nous réveiller un peu plus.
Lui et madame Weasley étaient des deux côtés du sofa avec d'autres membres de la famille qui occupaient les chaises et les places sur le sol. Hermione, Ginny et Draco choisirent un espace au sol entre le fauteuil et l'arbre de Noël et ceux qui se trouvaient debout leurs passèrent du café.
-Très bien, écoutez. George et Percy vous aurez la tâche de répartir les cadeaux, dicta madame Weasley.
George et Percy étaient les plus près du sapin, donc ils se levèrent et commencèrent à coopérer.
Ginny susurra à Malfoy :
-Tu n'es jamais trop vieux, grand ou roux pour écouter et faire ce que dit ma mère. Règle numéro deux de la maison.
Il arqua un sourcil.
-Quelle est la règle numéro un ?
-Si tu ne fais pas ce que ma mère dit, pour l'amour de Merlin ne te laisse pas attraper, dit-elle en souriant.
Percy remonta ses lunettes tombées sur le bout de son nez. Son pyjama semblait avoir été repassé il y a peu et il était évident qu'il s'était peigné soigneusement. Il lut la première étiquette.
-Ginny, dit-il en lui tendant le paquet.
Ginny le prit et l'ouvrit. À l'intérieur il y avait des nouveaux gants de Quidditch.
-Merci!
Un par un, les cadeaux furent ouverts pendant la majeure partie de la matinée. Madame Weasley pleura quand elle ouvrit le médaillon que Harry et Hermione lui avaient offert avec les photos de Fred et Ron à l'intérieur, et Arthur lui mit immédiatement autour du cou. Hermione ouvrit immédiatement des Chocogrenouilles que Ginny lui avait acheté chez Honeydukes et les mit dans sa bouche. Elle remercia aussi Harry pour le bracelet enchanté qu'il lui avait offert.
Draco vit que madame Weasley était contente quand elle a ouvert le tablier que Draco avait choisi pour elle et Monsieur Weasley paraissait rempli de joie avec sa calculatrice. Draco se sentit extrêmement satisfait face à la réaction que procuraient ses cadeaux. Il achetait généralement des cadeaux pour ses parents avant, mais ce qui l'importait était de recevoir les siens.
Elle regarda avec plaisir Hermione déballer le calendrier de planification qu'il avait choisi pour elle afin de l'aider à organiser ses journées. Draco avait pris la liberté d'y écrire certaines choses qu'il pensait être importantes, comme "Prendre une nuit de congé pour faire autre chose que d'étudier" ou "Préparer le dîner pour ton beau voisin." Il lui avait également offert une bouteille de shampoing à bulles qui sentait délicieusement la camomille et la lavande. Il était censé être relaxant et devait faire de bons rêves. Du moins, c'est ce que disait l'étiquette.
Quand ce fut son tour d'ouvrir ses cadeaux, il tomba sur un paquet de bonbons au sucre et des biscuits de madame Weasley, ainsi qu'un chandail gris qui avait l'air assez chaud, évidemment tissé à la main. Il y avait un D vert sur le devant. Avec l'insistance dure de la foule Draco décida de faire ce qu'ils demandèrent. Il retira le pull qu'il avait déjà sur lui en prenant soin de laisser couvert son tatouage et il s'empressa de mettre le nouveau pull. Ginny lui avait offert une écharpe, et même Harry lui avait acheté une montre. Draco ne savait pas de qui cela était, mais il y avait aussi de la nourriture pour son hibou, Isaac. Il n'avait pas réussi à trouver de la nourriture similaire dans n'importe quel magasin moldu. Hermione lui offra des gants minces mais chauds ainsi que des nouveaux verres de vin, bien mieux que les petits verres qu'il avait achetés au supermarché.
Hermione était entourée d'un petit tas de cadeaux et d'une pile de papier d'emballage. Ses cheveux étaient encore en un sacré état mais elle était vraiment souriante et la rougeur avait disparu de ses yeux. Elle portait aussi un chandail Weasley, comme plus ou moins tout le monde ici.
George fit tout son possible pour rire, sourire et apprécier les dons. Percy essaya de répondre aux blagues de son frère, bien que beaucoup de ses réponses semblaient trop sèches. Ils essayaient tous les deux, mais Percy n' était pas fred. Il eut un rire général quand sa mère a fit un commentaire un peu offensant sur la longueur des cheveux de George, et Ginny proposa de lui trouver quelques épingles et élastiques.
Hermione offrit à Draco le paquet que Narcissa avait envoyé. Quand il l'ouvrit, il prit le pyjama noir puis il remarqua qu'il y avait un deuxième paquet à l'intérieur et ainsi qu'une lettre. Il les remit à Hermione car c'était son nom qui y était écrit. Elle lut la note à haute voix.
-Ma chère Hermione, je sais que tu passeras la fête de Noël avec Draco. J'ai pensé que le meilleur endroit pour cacher ton cadeau pour que tu ne le trouves pas serait à l'intérieur de celui de mon fils. Joyeux Noël. Narcissa Malfoy. Hermione ouvrit le paquet et y trouva une bouteille de shampoing dompteur de boucles, de Evangeline. C'est comme une potion pour les cheveux ? Demanda t-elle
Draco nia de la tête.
-Cette marque est beaucoup mieux. Elle te donnera les mêmes résultats qu'une potion normale mais cela durera plus longtemps. Ça coûte à peu près quatre fois plus cher. Ma mère l'utilise de temps en temps. Mais si un jour tu lui dis que je te l'ai dis, elle va me tuer.
Narcissa avait aussi envoyé des broches en forme de papillon.
-Elles sont très... Réalistes, dit-elle.
-Et c'est quelque chose que tu n'utiliseras pas, signala-t-elle. Au moins elle a essayé. J'espère qu'elle aime la photo encadrée que je lui ai envoyée. Je suis pas sûr qu'elle utilisera la robe moldue que je lui ai envoyée... Il haussa les épaules.
-Tout le monde, regardez ici, dit monsieur Weasley en sortant l'appareil photo que Bill et Fleur lui avaient offert. Il prit une photo de la famille dans la salle à manger.
Lorsque tous les cadeaux furent offerts, madame Weasley ordonna aux filles d'aller à la cuisine pour aider avec le petit déjeuner et elle dit à Bill et Charlie de nettoyer tout le salon, jusqu'au dernier papier cadeau. Harry et Draco prirent du pain grillé et du café. Draco remarqua que même l'aîné des garçons Weasley faisaient ce que sa mère leur disait. Monsieur Weasley s'approcha de lui et murmura:
-Tout le monde le sait, tu n'es jamais trop vieux, riche, intelligent ou drôle pour faire ce que dit la mère. Cela ressemblait à ce que lui avait dit Ginny, donc Draco ne pût s'éviter de rire.
En un moment, la table fut remplie de bacon, de saucisses, d'œufs, de haricots et de grains de maïs, avec du jus, du café et du thé. Tout le monde s'assit pour ce petit-déjeuner tardif.
Quand le petit déjeuner commença, Monsieur Weasley se leva pour parler, tenant la main de sa femme.
-Je sais que Harry doit s'en aller remplir son devoir de parrain et Bill et Fleur doivent aller voir leur famille de France, c'est pour ça que je voulais parler maintenant. Merci à tous d'être venu. Nous sommes enchantés de vous avoir à la maison. Et je voudrais prendre un moment pour se rappeler des personnes qui ne sont pas là. Pas seulement... Sa voix se brisa, mais il continua. Pas seulement Fred et Ron, mais aussi tous ceux qui ne fêtent pas Noël avec nous cette année. Tonks et Remus Lupin. Les Granger. Albus Dumbledore. Alastor Maugrey. Et tant d'autres. J'aimerais leur dédier une minute de silence. Tout le monde resta silencieux pendant un moment, puis l'homme leva son verre de jus d'orange. Pour la vie, l'amour et tous nos êtres chers. Il eut un brouhaha général et tout le monde leva son verre.
Draco était assis de nouveau entre Potter et Hermione. Elle paraissait mieux se porter que ce matin. Draco serra ses mains sous la table. Il s'était attendu à ce que je le déjeuner devienne malaisant après ce discours mais George les surprena tous en racontant l'histoire de comment Fred et lui avaient essayé une potion de vieillesse pour passer la ligne de sécurité qui entourait la coupe de feu.
-Nos barbes auraient pu faire concurrence à celle de Dumbledore mais même pas ça ne nous a permis de traverser la ligne, dit-il en riant de sa bêtise.
Potter suivit le fil de la conversation quand tout le monde arrêta de rire.
-Ron m'a dit une fois que sa peur pour les araignées venait de Fred. Il m'a parlé de quelque chose autour de son ours en peluche.
George acquiesça énergiquement.
-Je me rappelle de ça. Ron était sur le point de fêter son troisième anniversaire et il avait cassé le balai en jouet de Fred. Il était si en colère que, soudainement, des immondes pattes sont sorties de l'ours de sein et il a sauté de ses mains pour courir sur le sol.
Toute la table commença à raconter des histoires sur ces personnes qui n'étaient pas là. Il y eut beaucoup de rires, de sourires et quelques larmes. Mais le plus important était qu'ils ne tombaient pas dans l'oubli.
-C'est difficile de choisir lequel de vos moments est le meilleur, signala Hermione. Votre grande sortie de Poudlard est légendaire, mais je ne peux pas éviter de rappeler que vous avez jeté des boules de neige dans le visage de Voldemort.
Il eut un frisson général à l'entente de ce nom. George la surprit en disant :
-On a fait ça ?
-Tu ne te rappelles pas ? C'était ma première année. Vous enchantiez des boules de neiges pour qu'elles suivent Quirrel dans le château et beaucoup d'entre elles ont atterrit sur la partie postérieure de son turban. Voldemort vivait sous le turban du professeur Quirrel, donc oui vous l'avez réellement fait.
Il eut un rire général à la table, et une approbation claire de Charlie et Bill. Seule Molly Weasley semblait un peu exaspérée.
-George! Ce n'est pas approprié de lancer des boules de neiges à la tête d'un professeur !
-Mais c'était tu-sais-qui, maman, argumenta George.
-Tu ne le savais pas à ce moment. Tu aurais fait la même chose au professeur McGonagall ? Ou à moi ?
-Merlin non, répondit son fils.
-Je me rappelle quand McGonagall a obligé Ron à danser quand elle nous apprenait la danse du bal de Noël, dit Harry avec l'espoir de changer de conversation.
Draco écouta les histoires et il se dit que ce n'était pas le moment de raconter l'histoire de la baguette cassée de Ron et lui qui vomissait des limaces.
Quand le déjeuner se termina (l'après-midi était déjà bien avancé), Harry se retira de tous et monta empaqueter ses affaires.
Monsieur Weasley regarda Hermione et Draco.
-Je vous verrai demain ?
-Nous serons ici, répondit-elle.
-Merci de nouveau pour tout, monsieur Weasley, madame Weasley, dit Draco. Il portait le chandail Weasley et avait préparé le reste de ses affaires dans son sac, avec le jouet de peluche qu'il avait acheté pour Teddy.
Bill et Fleur partirent aussi. Il avaient organisé un transport par portoloin pour aller en France, et il devait bientôt s'activer. Ils avaient juste besoin de prendre quelques objets à la Chaumière aux Coquillages.
-Et maintenant quoi ? Demanda Draco à Hermione à voix basse en sortant de la cuisine. Il ramassa ses affaires présentes dans le séjour pour les remmener en haut.
-On pourrait se promener jusqu'au village. Je ne pense pas qu'il y ai beaucoup de magasins ouverts en ce jour de Noël, mais c'est différent de Londres. Moins agités. Beaucoup moins, répondit-elle. Ginny tu veux venir ?
À la grande déception de Draco, Ginny décida d'y aller avec eux. Il soupçonnait qu'elle veuille garder un œil sur Hermione. Ils s'enroulèrent donc dans leurs manteaux et se réunirent à côté de la porte. À la grande surprise cette fois de Draco, George et Perçy décidèrent de venir eux aussi.
Alors la foule commença à marcher dans la neige. Hermione avait eu raison quand elle avait dit qu'il n'y aurait pas beaucoup de magasins ouverts. Draco lui parla à voix basse pendant qu'ils marchaient.
-Je ne savais pas que les Lovegood vivaient si près d'ici.
-Oui, je pense qu'ils ne se montrent pas souvent.
Il regarda autour de lui et puis continua de murmurer à l'oreille d'Hermione.
-Elle m'a dit hier soir... Qu'elle me pardonnait. Bon, elle n'a pas exactement dit ça, elle a dit qu'elle ne me détestait pas. Elle a été prisonnière dans ma maison pendant des semaines et je n'ai rien fait pour l'aider. Mais elle ne me déteste pas.
Hermione sourit.
-Luna est une bonne personne. Malgré ses théories folles et les rares occasions où je l'ai vue en colère ou frustrée... C'est une fille bien. Je pense que c'est une des seules personnes qui a comprit que la haine faisait autant mal au détesté qu'à celui qui le détestait.
-Je ne pense pas que je me serai pardonné si j'avais été elle. Il portait ses nouveaux gants et son pull Weasley en dessous de sa veste. Ginny avait insisté pour qu'il prenne aussi l'écharpe qu'elle lui avait offert. Il avala sa salive. Quand ils m'ont enlevé ma magie, la seule chose que je voulais c'était retourner à mon manoir et être avec ma mère et ma magie. Je ne suis plus sûr de vouloir le même aujourd'hui.
-Non ? Demanda Hermione sans le regarder.
-Je veux ma magie. Cela ne va pas me manquer d'aller à la laverie pour laver mes vêtements. Ou laver les assiettes à la main. Et j'aimerais voir ma mère de nouveau, malgré les choses que je t'ai dis hier soir. Mais je ne suis pas sûr que cela me plairait de vivre à nouveau au manoir. Je sais que ce printemps a été assez insensible mais... Avec les terribles choses qu'il s'y sont passées... J'ai eu le temps de me rendre compte de leur gravité et ne pense pas que je pourrais revoir le manoir comme quand j'étais petit.
Hermione prit sa main.
-Probablement pas. Mais tu n'as pas à y retourner. Je ne sais pas si le Ministère voudra que tu restes dans ton appartement, mais tu pourras trouver un autre endroit.
Ginny, George et Percy firent remarquer plusieurs bâtiments du village pendant qu'ils passaient devant, et ils posèrent des questions sur certaines des décorations de Noël. Hermione fit de son mieux pour expliquer leur sens.
Après un moment, ils décidèrent de faire demi-tour et de rentrer.
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
-On aurait pu essayer de faire une bataille de boules de neiges, mais il n'y en a pas assez sur le sol, dit George en levant un peu de neige avec sa botte.
-Moi j'aimerais lire le nouveau livre qui m'a été offert sur l'histoire du gouvernement du monde magique, dit Percy.
-J'aimerais bien que tu me le prêtes quand tu auras fini, dit Hermione.
Ils arrivèrent donc au Terrier. Ginny réussit à convaincre Draco, George et Hermione de jouer aux cartes explosives. Draco jouait avec un soin spécial car il n'avait aucun moyen de se faire pousser ses sourcils avec magie s'il les perdait au cours du jeu. Il regarda quelques fois en l'air, recherchant le gui enchanté, mais il ne le vit nulle part. Il était peut-être dans la cuisine.
-Vous allez rester cette nuit ou vous allez partir après le repas ? Demanda Ginny.
Hermione regarda Draco.
-Je n'ai pas encore réservé notre voyage de retour dans le Magicobus, donc nous pouvons rester une nuit de plus. Il eut un implicite « si Draco veut » à la fin de sa phrase.
Il acquiesça.
-Je n'ai pas hâte de retourner.
Ginny s'excita un peu.
-À papa et maman ça ne les importe pas si vous voulez rester toute la semaine, offrit-elle.
Hermione nia de la tête.
-Je ne peux pas rester toute la semaine. J'ai mon apprentissage avec Belby. Et Draco a son travail. Mais si tu es libre de ces jours avant que tu ne retournes à l'école tu pourras demander à ta mère si tu peux venir passer quelques jours chez moi pour la nouvelle année.
-Je vais voir si elle me laisse. Elle est devenue très protectrice dernièrement, répondit Ginny,
-Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Ma maison est connectée au réseau de Cheminée. Tout ce que tu as à faire et d'entrer dans la cheminée. Elle regarda Draco. On pourra regarder un film ou quelque chose dans ce genre.
Il réprima un soupir. L'idée de passer le nouvel an avec Hermione était géniale mais il aurait vraiment préféré le passer sans la rouquine, si possible. Mais apparemment cela ne l'était pas.
-On pourrait aussi inviter Potter, bredouilla t-il.
George rit.
-Tu as l'air tellement excité pour ça...
Draco roula des yeux.
-Et je suppose que ce ne serait pas une vraie fête sans toi, donc tu pourrais venir aussi.
-Peut-être. Lee et Angelina veulent sortir quelque part avec moi ce soir-là mais je ne suis pas sûr que j'accepterai d'être au milieu d'une grande foule. Peut-être que je serais mieux avec vous. Perce, tu te pointes ?
-Normalement je suis couché avant minuit, dit-il avec froideur.
Son frère roula des yeux.
-C'est le nouvel an et tu ne travailleras pas le jour suivant.
Arrivée à ce point, Hermione se demanda comment une simple conversation avec Ginny avait fini en une invitation pour plusieurs personnes à passer le Nouvel An chez elle. En réalité, elle n'aimait pas tellement les fêtes, mais il était trop tard pour faire demi-tour.
Draco sembla lire dans ses pensées et lui murmura :
-Si cela devient trop rempli pour toi tu peux toujours traverser le palier et te cacher dans mon appartement jusqu'à ce que tous tes invités s'en aillent.
Cela la fit rire. Le groupe qui avait joué aux cartes commença à se disperser. Percy voulait retourner à son livre, George avait des idées pour le magasin à noter et Ginny retourna dans sa chambre pour écouter de la musique. Draco se retrouva en tête à tête avec Hermione pour la première fois de la journée, et soudainement il n'était plus sûr de quoi dire.
Heureusement, Hermione parla rapidement.
-Tu veux monter avant que madame Weasley ne nous demande de l'aide pour le repas ?
-Merlin, oui, dit-il. Ils montèrent tous les deux les escaliers. Hermione s'assit dans ce qui avait été le lit de Harry et Draco sur une des chaises de la chambre. Elle jouait avec son bracelet enchanté.
-Je suis contente que tu sois là, dit-elle.
-Pourquoi ? Tu ne crois pas que j'envahis une famille qui n'est pas la mienne ?
Elle secoua la tête.
-Je crois que tu es sur le point d'être adopté par la famille Weasley. Il ne t'ont pas encore teint les cheveux en roux ni tatoué des taches de rousseur sur le visage... Mais ils le feront. Molly t'as déjà donné des ordres comme à ses enfants et elle a mis la double quantité dans ton assiette, comme elle le fait avec Harry. Elle ne te considère pas comme un invité mais comme un de plus dans la famille.
La main de Draco arriva dans ses cheveux, comme si il avait peur qu'ils le teintent vraiment en roux.
-Ils ne le feront pas.
Hermione rit à voix basse.
Probablement pas. Fred et George ont menacé Harry de le faire une fois, mais je ne pense pas qu'ils l'auraient fait. C'est probable que tu restes avec cet aspect. Et je suis contente que tu sois là.
Draco se lissa un peu les cheveux de la main.
-Moi aussi. C'est beaucoup mieux que les alternatives.
Hermione recula et appuya sa tête contre le mur.
-Je ne suis pas sûr de pouvoir manger de nouveau mais on va devoir descendre d'un moment à l'autre.
-Je suppose que oui.
Elle avait les yeux fermés et la tête toujours appuyée sur le mur.
-Désolée que ce matin toi et Ginny aient dû venir me chercher. C'est bizarre. Si tu m'avais posé là questions il y a quelques mois j'aurais pensé qu'être sans Ron en ce moment serait plus dur que d'être sans mes parents. J'ai passé beaucoup de Noël loin d'eux, généralement pour être avec lui, et Harry. Et... Je sais qu'ils sont toujours là quelque part, bien qu'ils ne me reconnaîtraient pas. Ils me manquent beaucoup ces derniers jours.
Draco n'était pas sûr de comment répondre.
-Peut-être parce que lui il est réellement partit, mais tes parents font toujours partis de ce monde. Ma mère me manque plus que mon père en ce moment. Pas parce que je n'étais pas proche de lui, parce que je sais qu'il sera en dehors de ma vie pendant un long moment alors que je reverrai ma mère dans pas si longtemps.
-Peut-être. Elle enleva une main de ses genoux et tandis sa paume sur le lit. Draco la regarda un instant, ne sachant pas ce que signifiait ce geste. Quand il comprit, il avança sa chaise jusqu'à ce qu'il soit assez prêt pour atteindre sa main. Il l'a tenu simplement. Ils restèrent ainsi pendant un moment dans un agréable silence jusqu'à ce que madame Weasley les appelle tous pour le repas.
Un autre repas avec trop de nourriture et beaucoup de discussions. Cette fois, Draco s'assit entre Hermione et George.
Monsieur Weasley lui parla la plupart du temps, il trouvait certaines choses curieuses sur les objets moldus. Il semblait un peu mélancolique.
-Je me suis déjà demandé ce que cela ferait de vivre sans magie. Je me suis dit plusieurs fois de passer une semaine sans magie mais je n'ai jamais réussi.
Son épouse rit.
-Parfois je pense que tu ne pourrais même pas faire tes lacets sans magie.
-Je peux les faire. Ils ne restent juste pas attachés très longtemps.
Il y avait de la brillance dans leurs yeux, malgré tout ce qu'ils avaient vécu, ils étaient toujours là les uns pour les autres.
Les yeux de Draco cherchèrent plusieurs fois le gui enchanté mais il ne le trouva pas. À un moment donné, George se rendit compte de ce qu'il cherchait et lui dit à voix basse :
-Je l'ai désactivé. Les probabilités que je me retrouve coincé en dessous avec Percy étaient trop fortes et cela aurait été horrible. C'est beaucoup mieux pour les couloirs d'école, les fêtes, les bureaux et ce genre de choses. Il arqua un sourcil. Tu n'as pas été attrapé dessous, pas vrai ?
Draco fit un geste à peine perceptible et il plissa le front devant le sourire qu'affichait George malgré que le roux ne dise rien.
La famille se réunit autour de la radio, même si Percy et Hermione feuilletaient leurs livres. Charlie travaillait sur le croquis d'un tatouage de dragon qu'il avait l'intention de faire. Ginny et George jouaient à un jeu de Bavboules. Draco avait son journal sur ses genoux, mais il n'écrit pas, il regarda juste la scène autour de lui. C'est comme ça se passaient des vacances avec une grande famille ? C'était étonnamment agréable.
Plus tard, les gens commencèrent à monter. Percy voulut aller se coucher tôt, car il travaillait le lendemain matin. Arthur aussi, et bien sûr, Molly le suiva. George avait prévu d'ouvrir le magasin le lendemain matin, car il était sûr qu'il y aurait beaucoup de monde au Chemin de Traverse. Charlie mit son croquis de côté et monta dans la chambre de Ron. Ginny, Hermione et Draco furent abandonnés à leur sort.
-Tu dois vraiment t'en aller demain ? Demanda la rousse.
-Oui, on a des plans avec Harry. Son cousin va venir. Ils essayent toujours de trouver un endroit où vivre. Mais parle à ta mère pour le nouvel an, insista Hermione.
Ginny acquiesça et monta après leur avoir souhaité la bonne nuit.
-C'est intéressant comment tu as supposé que j'étais libre pour le nouvel an sans me demander.
Le visage de la brune devint soudainement rouge.
-Désolée, j'ai pensé... Les mots se bloquèrent à ses lèvres, elle soupira. J'aimerais passer le nouvel an avec toi. Je suis désolée d'avoir pensé que tu voulais aussi le passer avec moi.
Les phrases qui sortirent de sa bouche furent si rigides que Draco rit presque. Il résistait à peine à son envie de toucher son visage.
-Tu es la meilleure compagnie que je puisse avoir. J'aimerais passer le nouvel an avec toi, je crois seulement que je travaillerai pendant une grande partie de la veillée.
La bouche d'Hermione forma un petit "Ô".
-Je n'avais pas pensé que tu travaillerais cette nuit-là, désolée.
Il haussa les épaules.
-C'est une des raisons pour lesquelles je suis volontaire à la bibliothèque. Si je dois travailler, je préfère le faire à des heures décentes qui ne me font pas travailler tard et les jours de fête.
Elle acquiesça. Avec son apprentissage chez Belby et le travail de Draco, leurs horaires étaient presque opposés.
-Draco, que vas-tu faire quand tu auras récupéré ta magie ?
Il la regarda avec une expression un peu contrariée.
-Je ne sais pas. Cela me paraît encore être dans une éternité de temps. Comme tu l'as dit, je ne suis pas obligé de retourner au manoir. Mais je ne sais pas ce que je pourrais faire. Il sera trop tard pour moi de retourner à Poudlard. J'imagine que personne au Ministère ne souhaitera me voir. Je ne sais pas...
Hermione fit son possible pour alléger l'ambiance, après tout c'était elle qui avait commencé cette conversation.
-Eh bien, si rien ne marche, le Chaudron Baveur devrait chercher quelqu'un pour laver les assiettes.
-Wow merci. Il s'arrêta un moment avant de continuer. Pour le moment, j'aimerais passer le nouvel an avec toi. Même si ton appartement est rempli de Gryffondor.
Hermione sourit.
-Je suis contente de l'entendre. Je ne voudrais pas te retenir là bas contre ta volonté. Elle mit ses mains dans ses poches et regarda l'escalier. Je suppose que l'on devrait aller se coucher. Je n'ai pas eu l'opportunité de parler avec Ginny de comment se sont passées les choses avec Harry. Draco arqua un sourcil interrogateur. Bon, ils étaient ensemble avant la recherche des horcruxes et après la bataille Harry a disparu pendant des mois. Hier c'était la première fois qu'ils se voyaient depuis. J'ai dit à Harry de au moins lui écrire mais je suis pas sûr qu'il l'ait fait. Cet homme... Peut faire face à un dragon sans suer mais ne lui demande pas de parler à une fille qui lui plait. Elle secoua la tête.
Draco sourit.
-C'est beaucoup plus difficile de parler à une fille qui te plais que d'affronter un dragon.
-Et tu sais ce que c'est d'affronter un dragon ? Demanda-t-elle sceptique, puis elle rajouta : Moi j'ai monté un dragon. Draco rit, le possible double sens de sa phrase était trop pour lui. Hermione s'en rendit compte un moment plus tard et elle lui donna un petit coup sur le bras. Ce n'était pas mon intention que cela sonne comme ça, se plaignit-elle.
Draco se frotta le bras.
-Tu frappais aussi tes amis à l'école ?
-Oui, bien que je ne leur ai jamais envoyé de coup de poing dans le nez. Elle regarda son nez avec un sourire réprimé. J'ai cassé le tiens ce jour-là ?
Il se frotta son nez.
-Non. Tu as seulement blessé ma fierté.
Sans y penser, elle tendit la main et toucha le bout de son nez avec un doigt. Comme si il était un oiseau ou un petit chaton.
-Eh bien, il paraît avoir survécu.
Draco respira profondément alors qu'elle éloignait sa main. Il aurait voulu que George ne désactive pas le gui. Cela aurait été facile de l'embrasser avec une excuse au lieu de "wow Hermione, tu es fort proche de moi, je me demande quel goût ont tes lèvres, tu me laisses goûter ?" Peut-être qu'il était juste confus par les jours de fêtes mais il en doutait. Le mur qu'il s'était construit dans sa propre tête était tombé hier soir. Maintenant c'était à son tour de savoir ce qu'il voulait faire de ce sujet.
-Oui, les Malfoy survivent toujours, avec le nez parfait et tout.
Elle rit.
-Il est tard, on devrait aller au lit.
Il lui offrit le bras.
-Permettez-moi de vous accompagner à votre porte. Un chevalier accompagne toujours les dames.
-Sérieusement ? Maintenant tu es un chevalier ? Demanda-t-elle en arquant un sourcil mais en prenant quand même son bras.
-J'ai toujours été un chevalier, corrigea-t-il.
Ils montèrent ensemble les escaliers et Draco laissa Hermione entrer dans la chambre de Ginny.
-Ginny ? Demanda son amie à voix basse, espérant qu'elle ne dorme pas.
-Je suis encore réveillée, dit-elle. Tu es resté en bas longtemps.
-Draco et moi parlions, commenta t-elle en s'asseyant dans son lit. Je voulais te demander comment vont les choses avec Harry.
-Tu changes de conversation... Elles vont bien. C'était bon de le voir. Il est toujours Harry. Elle haussa les épaules. Il s'est excusé de ne pas m'avoir écrit ces six derniers mois. Il a dit qu'il avait eu besoin de temps pour surpasser les choses et qu'il n'aurait pas été un bon petit-ami jusqu'à maintenant. Il a dit que peut-être dans six autres mois on pourrait recommencer à parler, mais que je ne devais plus l'attendre. On verra à quel stade on sera quand j'aurai fini Poudlard. On devra voir si on est compatible, peut-être que oui, peut-être que non.
-Ginny, désolée...
-Non, il a raison, insista t'elle bien sûr sa voix se brisa un peu. En vérité, je ne suis plus la même qu'il y a un an et demi. J'ai vu des choses. J'en fais des cauchemars. J'ai encore peur parfois et j'ai ma baguette en main plus souvent que le nécessaire. Je ne peux même pas imaginer comment ont été les jours pour toi... Sans Harry et Ron. Peut-être que dans six mois tout ira mieux et que Harry et moi pourrons être ensemble de nouveau. Je crois qu'il s'inquiète encore pour moi. Et je m'inquiète encore pour lui. Mais... Une relation ne fonctionne pas seulement avec les sentiments. Une relation à besoin de plus de choses pour fonctionner. Hermione ne savait pas quoi répondre alors Ginny continua. De toute façon, c'est comme ça pour le moment. Deux personnes doivent être prêtes à essayer de faire fonctionner la relation, et il n'est pas prêt pour le moment. Elle regarda son amie avec curiosité. Toi et Malfoy avez été terriblement proches ces derniers jours.
-Je ne pense pas que nous avons été plus proches de ces jours que comme nous l'avons été ces derniers mois. Il est...Il a été mon ami et il m'a aidé à surmonter les choses. Dit Hermione. Je n'aurais pas pu venir ici sans lui.
Ginny la regarda avec ennui et soupira.
-Bon, indépendamment de comment vous avez été proches ces derniers mois, ces derniers jours vous avez été très proches. La brune se mordit les lèvres en regardant son amie, Ginny avait dû voir quelque chose dans son expression parce que ses yeux s'ouvrirent soudainement. Il s'est passé quelque chose !
-On s'est fait coincé par le gui hier. Admis Hermione. C'est bizarre. Draco et moi... On passe beaucoup de temps ensemble. On se tient la main quand on a besoin de soutien. Il me prépare le repas après une longue journée, où on passe la journée sur mon canapé à regarder des films ou à lire. C'était la première fois qu'on s'embrassait. Ce n'était pas naturel. On se sentait comme d'habitude. Ça n'a pas beaucoup de sens.
Un sourire malin apparut sur le visage de Ginny.
-Draco Malfoy te plaît.
-À moi non... Peut-être. Oui ? Je ne sais pas, Gin. Je ne sais rien. Je ne sais pas s'il passe du temps avec moi seulement car il n'y a personne d'autre ou si... J'aimerais bien l'embrasser de nouveau. Je crois.
Ginny rit en secouant la tête.
-Alors fais le. Tu n'as qu'une vie. Fais ce qui compte.
-Et si je risque de ruiner ou de perdre ce que l'on a maintenant ? On a travaillé là-dessus pendant des mois.
Son amie haussa ses épaules.
-Eh bien, c'est ta décision. Tu ne le sauras jamais à moins que tu essayes. Ce que je veux dire c'est que tu ne sais pas où tu seras dans six mois. Il ne le sait pas non plus.
Z.
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