♡Épilogue 2♡

4 novembre 2017
Merci infiniment pour les 65k vues ❤

♡☆♡☆♡

Peu après que la bande ne quitte le laboratoire de Gaster d'Undertale.

Je lâchai un long soupire en posant mes lunettes rectangulaires sur mon bureau, mettant ma tête entre mes mains tremblantes. Je sentais cette même présence féminine derrière moi, comme si elle hésitait à entrer dans la pièce plongée dans l'obscurité dans laquelle je me trouvais. Je finis pas me redresser et lui faire face, regrettant presque qu’elle ait remis son capuchon sur sa tête, tapis dans l’ombre. Elle se résigna à s'approcher de moi, le regard semblant fuir. Nous demeurâmes ainsi dans ce silence pesant, ne sachant réellement que dire à l'autre après toute cette aventure. Je sursautai presque lorsqu'elle décida de briser le silence par elle-même, d’un raclement de gorge dans le but de s’éclaircir la voix.

Dalila:-Gaster, je pense que nous sommes tout les deux conscients que je dois rester loin de toi. Je... ne peux pas passer ma vie dans ce laboratoire, c'est juste impensable et puis... cela m'étonnerait que tu veuilles de moi après ce que j'ai fait ; rester cachée, simuler une mort, abandonner vous trois... Toi... Sans… Papyrus...

J'haussai une arcade sourcilière, ne sachant que répondre à cela. Elle distingua mon regret et mon questionnement dans les yeux et attrapa doucement ma main, me forçant ainsi à me lever de ma chaise. De sa voix douce, elle se mit à chantonner ses lalala qui sonnaient mélodieusement dans la pièce, espérant peut-être que je ne réagisse. Elle accompagna ma main jusqu'à son visage, me faisant caresser gracieusement sa joue. Un frisson me parcouru l’échine lorsque le contacte de ma main à son visage se créa. Bercé par la douce mélodie de son chant, j'utilisai ma main de libre pour baisser son capuchon avec toute la lenteur du monde.
Elle était toujours aussi belle...

Son visage aux traits fins semblaient avoir été sculptés dans le marbre, et ses orbites, ses pupilles blanches faisaient penser à n'importe quel monstre qu'il s'agissait de pierres lunaires. Ses pommettes osseuses, quant à elles, prirent une légère teinte bleutée, à la manière que notre fils aîné le ferait. Elle ria nerveusement lorsqu'il me vit sourire, levant les mains pour rebaisser le tissus sur sa tête mais je l'arrêtai dans son mouvement.

Moi:-Póùŕquòi vòuĺòiř cáchér țon đoùx vìśagé, Dàlìlá ?

Son sourire se dissipa, ne sachant réellement que répondre à cela.

Moi:-Réstê avéc mói, Đâlìlá, pìtìë... j'ên péux pĺu§ dé cé §entìmént dê réjét êt đe sòĺìťùdê! Jé... jé té véux à mès côtés, còmmê dáns lé passê...
Dalila:-Mais, n'est-ce pas toi qui me disait de ne pas regarder dans le passé ?
Moi:-J'ái đis béauçoup đe chõsé, j'ái lâ lánguê biên pènđué jé dìřai...

Dalila laissa échapper un rire cristallin, amusée par ce que je venais inconsciemment de dire.

Dalila:-Ne changeras-tu donc jamais, Gaster ?
Moi:-J-jé chángéřai poúr ťoi...
Dalila:-Je ne veux pas que tu changes, je t'ai aimé comme tu étais.
Moi:-É-ét maìnténant, m'áîmês-ťu ťoujòuřs, Ďálilà ?

Elle ne me répondit pas, faisant simplement glisser sa main de libre sur mon épaule. Je déglutinai, attendant impatiemment une réponse quelconque, mais elle ne venait pas. Elle ne me répondait pas.

Moi:-Toùt çâ... č'ést póuř toì quê jé l'ái fáit...

Elle me coupa la parole.

Dalila:-Tu as voulu te venger auprès de personnes innocentes, Gaster.
Moi:-M-mái§ êcòútê-mòì âvànt dè dóņnêř dés cònćlu§iòn§ háťivés...
Dalila:-Je sais ce que j'ai vue, je sais ce que j'ai entendu. C'est impardonnable, tu le sais autant que moi.

Je rebaissai la tête, retirant ma main de son visage. Jamais je n’aurai pensé que nos retrouvailles se feront dans une dispute sans échappatoire.

Dalila:-Je ne peux pas, tu as changé.
Moi:-Tû viênś dê mé dìrè qùê-
Dalila:-Comment ai-je fais pour ne pas avoir remarqué avant... Je... je ne te pensais juste pas capable de commettre une chose pareille. Pourquoi Fell! Sans, pourquoi LUI en premier lieux ? Pourquoi Swap! Sans ? Pourquoi... pourquoi s'être vengé... tout simplement ? Tu ne l'aurais jamais fais si j'étais présente...
Moi:-Jûstémênt! Jé l'ái fáit párcé qué tù n'êtáis plú§ lâ! J'ávai§ bésoín... J'ái cřu qu'ùn hùmaíñ t'áváis tuëé â lá guéŕrê, poùrquòi ávoìr fáis śèmbĺañť d'ëtřé móřté ?!

Elle joignit ses mains sous son imposante cape, aussi noir que l'obscurité elle-même, gardant néanmoins la tête haute.

Dalila:-Je... je l'ignore, et je regrette amèrement tu sais ?
Moi:-Maí§ jè mé fìché sì tù règréțțés où pâs!

Elle poussa un profond soupire de culpabilité, ignorant mon coup de poing sur mon bureau.

Dalila:-S'il te plaît, Gaster...

Je lui tournai le dos et m'emparai d'une cigarette que j'allumai grâce à un claquement de doigts magique, ignorant l'insistance du squelette derrière moi. Je tirai une première latte, laissant en suspense son énième soupire de frustration, ce qui faisait beaucoup de soupire.

Une longue minute passa avant qu'elle ne prit d'un geste délicat, ma cigarette de mes dents. Elle la faisait gracieusement tournoyer entre ses doigts fins, tout en me regardant avec un air contrarié.

Dalila:-Depuis quand fûmes-tu en ma présence, Doctor W.D. Gaster ?

Le fait qu'elle ait prononcé mon nom me fit esquisser un petit sourire d'amusement, sans que je n’en sache réellement la raison. Cela m’évoquait des souvenirs, je suppose.

Moi:-Êt dèpuìś qùanđ né mè çřiés-ťu plù§ déčù lòr§qué jé fûmê chéz toí, má třés chèré Dâlílâ ?~
Dalila:-Je ne vis plus avec toi, et je n'appartiens plus.
Moi:-Ôh quê §î, ťu m'âppâřťiens toùjoúř§~

Je l'attrapai par les hanches, récupérant la cigarette avec mes dents que la River Person tenait toujours entre ses magnifiques doigts. Elle souri, pas pour autant convaincue qu'elle se laissera aussi facilement faire, mais je savais dans son regard qu'elle n'allait pas me contredire et qu’elle n’attendait que ça.

Moi:-Cómmènt mê fáirè párdònñér ?

Son doux regard plongea dans les miens, mine qu'elle réfléchissait, elle resta muette. Elle était toujours comme ça quand elle réfléchissait, hallucinant, elle n'avait pas changée d’un pouce avec sa petit bouche entre-ouverte, comme si son esprits voyageait dans un autre monde autre que son corps. Peut-être que finalement… tout ira mieux ?

Moi:-Àlòৠ?

Elle referma la bouche, signe qu'elle était revenue à la réalité et exprima un air sombre qui me fit perdre mon propre sourire.

Dalila:-Je... ne sais pas. J'ai dû prendre la vie d'un humain à cause de cela, c'est... je... même si le reset a eu lieu dans les autres monde et que cette endroit a été épargné… C’est horrible…
Moi:-D'àcčořs. Jé suppò§ə què tu ás toùt lés ďroìťs dê mê dêtèstér.

Je la relâchai, essayant de ne pas faire attention à son regard plein de déception. Elle finit par simplement me sourire, haussant les épaules et tournant les talons. Je ne la retiens pas.

Dalila:-Bon bah... je suppose que c'est fini... Au revoir, Gaster.

J'hochai la tête simplement, sans un mot, sans une autre parole. Elle quitta mon bureau, d’un pas léger comme elle sait si bien le faire. Je continuais de fixer lamentablement l'entrée de mon bureau, n'écoutant que les faibles bruits de ses pas dans les couloirs qui s’éloignaient malgré l’écho.

Et puis, comme une soudaine claque mentale, je compris. Je ne pouvais plus continuer de vivre sans elle, tout ça, je l’ai fais pour elle. Je m'élançai dans les couloirs, laissant tomber ma chemise de scientifique pour ne garder que mon simple pull blanc cassé en dessous, arrachant ma cravate noire par la même occasion. À grands pas, je rejoignis mon âme-sœur de toujours. Elle se retourna, surprise que je la rejoigne aussi peu discrètement et je la prise dans mes bras, de peur qu’elle ne se réchappe.

Moi:-Oú qùé tù áìlľés jé párťiřai àvêc țoi !

J'approchai mon visage contre le sien et l'embrassai sans lui laisser le temps de répliquer, mais peu importe ce qu’elle pense de moi ou de mes idées stupides, elle répondit au baiser.

~Flashback~

Elle ne m'avait pas menti, elle était bien revenue. Je déglutinai, arrangeai mon nœud papillon et me dirigeai vers elle, un bouquet de fleurs d'écho en main. D'une voix tremblante, j'interpelai la jeune femme assise sur le banc.
Quand elle entendit ma voix, elle me fit face avec un énorme sourire, s'approchant de moi. Sa belle robe bleue s'accordait tellement bien avec ses pommettes colorées, et son regard, j'avais l'impression d'y voir le reflet d’un imbécile timide et amoureux... Je lui offris le bouquet de fleurs bleues avec mon sourire idiot. Elle ria davantage, avant de m'embrasser sur la joue pour me remercier. Mais, c'est qu'au même moment, j'avais tourné la tête et elle m'embrassa sur la bouche. Nous nous retirâmes pas, l'amplifiant même en fermant les yeux. Peut-être que ça allait vite entre nous deux, mais le coup de foudre on y croyait  et on allait profiter de cette amour naissante.

Notre premier baiser, à notre premier rencart.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top