Chapitre 3 : Bienvenue à Underfell

À peine m'approchais-je de la petite maison de Toriel que j'entendis deux voix en même temps très familière et en même temps… différente…

? : Repose moi repose moi repose moi !

?? : Heu… oui désolée…

? : Haaa… ressentir la terre sur ses racines…

Je m'approcha du duo. Comme je m'en doutais, il s'agissait de FellFrisk et de FellFlowey. Enfin… Comme ils sont chez eux c'est plutôt Frisk et Flowey. What. Ça veut dire qu'ici je suis UU ? Mouais. On va rester à U. Ces deux derniers tournèrent la tête vers moi et me regardèrent avec confusion.

U : Hey.

Frisk : Heu… salut… tu… tu n'es pas ce personnage supplémentaire de la… Utale je crois ?

U : C'est bien moi.

Flowey : Mais qu'est-ce que tu fais ici !?

U : Et bien figurez-vous que… j'en sais rien. Je me suis réveillée dans le point de chute sans me souvenir de ce qu'il s'est passé après le combat contre Gaster.

Flowey se tourna vers Frisk. Les deux semblaient ne pas plus comprendre que moi.

Frisk : Je… je me suis réveillée au point de chute aussi il y a 8 heures… je me souviens juste du combat… une vague de ténèbres… puis plus rien…

Flowey : Moi à ma salle habituelle, environ à la même heure.

U : Vous n'avez pas vu d'autres Frisk ou Flowey ?

Frisk : Nan. Enfaite tu es la première qui ne fait pas partie de notre timeline qu'on voit depuis. D'ailleurs en parlant de timeline… bienvenue à Underfell…

U : Ça porte bien son nom. Entre les carottes qui veulent me raqueter et les cyclopes qui se prennent pour les plus fort, j'ai bien remarqué que la vie ici doit être bah… un enfer.

Frisk : Tu es tombée sur des monstres ? T'en a pas tué au moins ?

U (en comptant sur ses doigts) : Hum… un… deux… peut-être trois.

Frisk : QUOI !?

U : Hé j'ai pas fait exprès ! Ils me poussaient à bout… puis quand je suis à bout je frappe.

Frisk : C'est pas une raison… t'as pas tué Napstablook au moins ?

U : Napstablook ? Nan on s'est raconté des blagues.

Frisk : Tant mieux… bon bah… au moins avec tes tentacules les monstres les plus observateurs verront que tu n'es pas une humaine.

U : Ça ne les a pas empêché de m'attaquer.

Frisk : Se battre est une activité que tout le monde aime bien ici… sauf moi et Flowey.

Flowey : D'ailleurs un conseil. Si Toriel te donne de la tarte, appecpte. Même si elle est [chuchote] totalement dégueulasse.

U : Heu… très bien…

Frisk : D'ailleurs il faut que j'aille chercher le pot/soulier de Flowey… viens avec moi comme ça tu rencontra ma Toriel…

Je la suivi en me préparant mentalement. J'avais déjà vu FellToriel rapidement, mais je ne l'avais jamais vu d'aussi près. Elle était sale, des poils dans tous les côtés. Cette façon de te regarder de haut.

Toriel : Tiens tiens. Tu nous as ramené une nouvelle amie ?

Frisk : O-oui… elle était perdue…

Toriel : Parcontre je te le dis il est hors de question qu'elle vive ici.

Frisk : Elle… s'il vous plaît Toriel…

Toriel : Soit. Mais je te préviens, pour la bouffe ou tout le reste elle se débrouille. Elle a le droit de dormir ici et c'est tout. Vous vous partagerez la même chambre.

Sur ces mots, elle reparti vers le salon. Il semblerait que les teintes rouges soient les seules couleurs autorisée ici, car les murs et le planché, fissuré par endroit, étaient rouge. Comme tout les meubles, avec juste des teintes plus foncés ou claires.

Frisk me fit signe et je la suivi dans sa chambre. Elle sorti une veille botte d'un armoire et ressorti. Je m'assis sur le lit et observa les alentours. La chambre (en plus d'être rouge) ne semblait pas avoir été entretenue depuis longtemps. Il y avait de vieux jouet cassé dans une malle tout comme un petit dessin illisible sur le mur, comme si le dessinateur s'était énervé dessus.

Frisk revint un peu plus tard avec Flowey dans la vielle chaussures.

Frisk : Tiens ? Heu… c'est à toi ça ?

Je me redressa un peu pour voir de quoi elle parlait. Il s'agissait d'un balle noir d'encre avec "Respect" écrit dessus. Mais heu… je vérifia dans mes poches. Ma balle "Respect" était rouge… pourtant elle était introuvable. Frisk se pencha pour la ramasser mais à peine l'a-t-elle touché qu'elle lâcha un petit cris.

Frisk : Ah ! Elle est brulante !

U : Comment ça ?

Je me leva et pris la balle dans ma main tout à fait normalement. Celle-ci, par contre sembla réagir au contact. Elle se mit à léviter. Je recula un peu, comme Frisk et Flowey. Bien que la balle soit en caoutchouc, elle se mit à changer de forme. Et je me rendis compte qu'elle était pas noir d'encre, mais noir de ténèbres.

La balle devint une main troué, comme celle de Gaster. Je sorti mon opinel et le pointa sur elle mais elle ne semblait pas agressive. Elle se tourna vers moi et me "fixa" si on peut dire ça comme ça.

Frisk : O-ok. C'est chelou.

U : Je… enfin bref… heu… Frisk ? Tu penses que si je fesait un truc pour Toriel elle me donnerait un truc à bouffer j'ai un peu faim moi…

Frisk : Je sais pas… faudrait aller lui demander… J'peux venir avec toi si tu veux…

Nous sortîmes de la chambre, Frisk en tenant Flowey. Et comme je m'y attendais un peu, la main me suivi. Tout en tâchant de garder un œil sur cette dernière, je suivi Frisk dans le salon. Toriel était assise dans son fauteuil, son livre dans les mains sans nous avoir remarqué.

U : Madame Toriel ?

Toriel : Tiens t'es là toi. Qu'est-ce que tu veux.

U : Je sais que vous avez dis environ 500 mots plus haut que vous me donneriez pas à manger mais si je fais quelques pour vous, par exemple la vaisselle ou le ménage, on pourra en rediscuter ?

Toriel : Si tu le veux vraiment. Mais je te préviens personne ne s'est plus occupé de cette maison depuis fort longtemps.

U : Je pense que je pourrais m'en sortir.

Toriel : Très bien. Tu as des trucs qui pourrait t'être utile dans la cave. Et interdiction formelle d'aller vers la porte c'est clair ?

U : Tout as fait clair oui…

Je descendit à la cave en "allumant" mes tentacules luminescente afin d'y voir un truc et me mit à chercher se qui pourrait m'être utile dans ce grand couloir. Soudain, une lumière bleu ciel attira mon attention. C'était la main, qui lévitait au dessus d'un saut et d'une serpillère ainsi qu'un plumeau en pointant ces derniers. Plus qu'un "Hey ! Look !" et on aurait dit Navi…

Je pris ce qu'il me fallait et remonta. Je me méfiais toujours de cette main. Elle m'avait certe bien aidé quand elle était une balle, mais là c'est différent. Elle continua de me suivre en lévitant, jusqu'à la cuisine. Cette dernière était… il y avait des traces de brûlé un peu partout et il y avait des restes de plats raté sur le sol. Je ne veux même pas savoir ce que c'était.

Je me mit donc à ma tâche…

À suivre

Hey !
Restez déterminé(e) dans cette période d'épidémie de grippe !

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