Persévérance
Le matin se levait sur Mt Ebott. L'air était frais. Le soleil montait peu à peu dans le ciel, illuminant petit à petit la grande montagne.
Montagne sur laquelle on pouvait voir un jeune homme aux cheveux bruns. Des lunettes étaient posées sur ses yeux et il fixait avec attention un carnet qu'il tenait dans la main, sur lequel il griffonait quelques annotations. Il marchait tranquillement, c'était loin d'être sa première balade dans cette forêt après tout, alors il n'avait ni peur de se perdre, ni peur de ce qu'il pourrait y rencontrer. En effet, cette forêt était un peu son refuge lorsque l'agitation de la ville devenait trop étouffante pour lui. Le jeune garçon n'avait jamais compris pourquoi les gens s'entouraient d'autant de personnes. Selon lui, il n'y avait rien de plus relaxant que le calme qui l'accompagnait toujours. Il ne se voyait pas comme associal. Il se voyait différent, ou en tout cas pensait différemment. Mais on lui avait collé cette étiquette d'associal qui le gênait plus qu'elle ne définissait.
Alors ses excursions au pied du Mt Ebott se faisait de plus en plus fréquentes. Ici il n'y avait au moins personne pour le juger. Personne pour le déconcentrer. Personne tout court. Ses pas le menèrent un peu plus haut sur le flanc de la montagne. Il n'était venu ici que quelques fois, mais avait envie d'explorer un peu plus l'endroit. Alors il marcha au hasard, cherchant quelque chose d'assez intéressant qui pourrait mériter de figurer dans son carnet. Il ne trouva rien pendant un moment, jusqu'à ce qu'il aperçoive un chemin qui menait au sommet du mont. Ce passage lui étant inconnu, il décida de l'emprunter.
Le jeune homme arriva sur un petit plateau duquel on pouvait voir toute la forêt, ainsi qu'une partie de la ville où il vivait. Il y avait également une grotte qui s'enfonçait dans la montagne à quelques mètres à peine de là où il se tenait. Pesant un moment le pour et le contre, il décida finalement d'aller l'explorer.
Il entra donc dans la grotte pour rapidement remarquer de dans quelques mètres, il n'y verrait plus rien. Le garçon se mit donc à longer la paroi, s'assurant ainsi de ne pas se perdre dans le noir. Le sol était irrégulier sous ses pieds, et malgré sa prévenance, il trébucha sur une de ces irrégularités -qu'il soupçonna d'être une racine- et tomba. Mais alors que ses jambes étaient sur le sol, son buste n'avait, lui, aucun contact avec le sol. Et son propre poids le fit basculer en avant, et tomber dans une crevasse qu'il n'avait même pas ne serait-ce qu'imaginé.
Lorsqu'il se réveilla, il était allongé au sol, sur un tapis de fleurs à la couleur de l'or. Se redressant rapidement, il osa un regard au-dessus de lui, histoire de voir si il pouvait remonter. Le fait que la paroi semblait s'étendre à l'infini au-dessus de sa tête lui fit rapidement comprendre qu'il ne ressortirait pas par là. Alors il se leva et prit le seul chemin qui s'offrait à lui.
Alors qu'il entrait dans la caverne suivante, le jeune homme tomba nez-à-nez avec une fleur, identique à celles qui se trouvaient là où il avait ouvert les yeux. À la différence qu'ici la fleur possédait un visage et souriait. La première pensée du garçon fut qu'il était devenu fou. La seconde lui rappela la légende qui circulait dans sa ville. Ne disait-on pas que toutes les légendes comportaient une part de vérité ? Peut être que ce conte pour enfant n'était pas aussi fantastique que tous le pensaient. Seulement, il ne put u réfléchir plus longtemps que la fleur prit la parole.
- Howdy humain ! Je suis Flowey la fleur ! Je peux voir que tu es terriblement perdu ! Ne t'en fais, l'âme charitable que je suis va t'apprendre comment ça marche ici ~ Tu es à présent dans l'Underground, le royaume des monstres ! Sache que ceux-ci risquent de d'attaquer, et si tu veux un conseil, n'hésite pas à répliquer, peu importe les conséquences. On ne récolte que ce que l'on sème, pas vrai ? Et je m'y connais en semence ~ Il rit, visiblement fier de sa blague. Mais ce rire sonnait faux. Pire, il sonnait fou. Maintenant, je vais t'apprendre comment se déroulent les combats. Le monde vit ses couleurs disparaître pour ne laisser que du noir, alors qu'un coeur violet se mettait à flotter devant la poitrine de l'humain. Tu vois ce coeur ? C'est ton âme, la somme de tout ton être ! Alors fais-y attention, tu te doutes bien qu'elle est très précieuse.
Et suite à ces mots, Flowey s'enfonça dans le sol. Le garçon ne savait que penser de ce Flowey, qui lui demandait clairement de tuer ses comparses. Comment pouvait-on être aussi cruel ? Quand bien même il n'en aimait pas certains, était-ce une raison de souhaiter la mort de tous les autres ? Et puis, si le dicton qu'il avait cité était suivit à la lettre, cela devrait plutôt être lui, représentant des humains qui devrait être tué pour avoir enfermé les monstres ici -non pas qu'il veuille se faire tuer bien sûr-.
Alors il décida de faire l'inverse de ce que la fleur lui avait dit de faire et d'épargner les monstres au lieu de les tuer. Car ce Flowey lui inspirait tout sauf de la confiance.
Il se mit en route dans les Ruines au murs violets, résolvant assez rapidement les pièges qui lui faisaient face. Il trouvait cet endroit vraiment intéressant et captivant. Son cahier se remplissait à vue d'oeil et son sourire s'elargissait à chaque monstre rencontré. Bon, on tentait de le tuer aussi à chaque nouvelle rencontre, mais cela n'était qu'un détail parmi tant d'autre.
En chemin, il croisa un monstre différent des autres. C'était une femme-chèvre, et dès qu'il la vit il sut qu'elle n'était pas un monstre normal. Une sorte de boss peut être ? Après tout ce monde fonctionnait comme une sorte de jeu vidéo sous certains aspects. Il s'avança vers elle et la salua. Elle eut un mouvement de surprise à sa vue avant de lui sourire doucement. Elle se présenta alors comme étant Toriel, la gardienne des Ruines et lui proposa de l'accompagner jusqu'à chez elle, afin qu'il puisse se reposer. D'abord méfiant, il finit par accepter assez rapidement, Toriel semblant tout sauf lui vouloir du mal. Alors il se laissa guider jusqu'au bout de Ruines, dans la maison de la gardienne. Une fois à l'intérieur, elle le guida dans une chambre, où il put se reposer.
Il resta plusieurs jours chez Toriel, qui lui assurait sécurité et amour, mais il finit par vouloir sortir afin de découvrir le reste de l'Underground. Ce monde était si passionnant ! Bien plus que la surface ne l'avait jamais été ! Alors il remercia sa logeuse et déclara qu'il allait à présent partir, mais lui promit de revenir en cas de problème, quel qu'il soit. Il avait cerné la femme-chèvre et savait qu'elle ne le laisserait pas partir si il courait le moindre danger. Chose qui allait sûrement arriver, mais même si ça le blessait de devoir mentir ainsi à Toriel qui l'avait si gentillement accueilli, sa curiosité et son envie de découverte avaient pris le pas sur le reste.
Il finit par obtenir l'accord de Toriel et put enfin sortir des Ruines. Une fois que cela fut fait, il se retrouva entouré d'arbres enneigés. Il nota déjà quelques inscriptions sur son carnet, et un frisson d'excitation le prit. Cette sensation de découverte lui avait manqué ! Il s'avança jusqu'à une sorte de poste, ou dormait un squelette portant une doudoune bleue. Et... des chaussons roses. Intrigué, il s'approcha doucement, ne voulant le réveiller -il n'avait pas spécialement envie de se faire attaquer après tout- et arriva assez vite à son niveau. Une fois qu'il fut assez prêt, il nota pas mal d'observations -notamment le fait que le squelette respirait- avant de repartir aussi silencieusement. Ce qu'il ne vit, ce fut le regard bien éveillé dudit squelette pesant dans son dos.
Il avançait assez rapidement, récoltant tous types d'informations sur les monstres. Il y en avait de toutes sortes, certains ayant des formes d'animaux, d'autres étant simplement des créatures étranges, il avait même croisé un autre squelette, bien plus grand et au caractère assez
... extravagant.
Le jeune humain arriva à une petite ville, nommée Snowdin, qu'il traversa assez rapidement, décidant qu'il avait assez de données sur les monstres habitant l'endroit. Il continua donc jusqu'à la prochaine zone, qui semblait majoritairement composée d'eau. Là où la zone enneigée était silencieuse -ce qu'il avait beaucoup apprécié- il résonnait ici le bruit constant du fracas de l'eau en bas des cascades. Il ne douta pas du fait que certains devaient trouver cela apaisant. Lui, il le définirait plus comme étant agaçant et perturbateur. Mais chacun ses goûts après tout. Cette zone lui permit de découvrir de nouvelles choses, comme les fleurs Écho, qui répétaient à l'infini les dernières paroles prononcées à leurs côtés. C'était pourtant physiquement impossible. Et il adorait cela ! Tant de mystères, tant de nouveautés ! L'Underground, et la magie, apportaient tellement de nouvelles possibilités ! Et cette histoire d'âmes ouvrait tellement de nouveaux horizons ! Ce monde était réellement son paradis. Loin de la réalité de la surface. Loin du rejet des humains. Certes, on essayait de le tuer dès qu'on le voyait, mais les monstres finiraient sûrement par s'habituer à sa présence. Car non, il ne comptait pas partir d'ici. Ou alors, pas avant un long, très -très- long moment.
Au bout d'un moment, alors qu'il essayait de comprendre comment l'eau pouvait émettre de la lumière, il se fit interrompre par un cri retentissant. Un cri qui fut suivi d'une multitude de lances lancées à son égard, par une personne -femme- en armure. Oubliant toute possibilité de discussion pacifique, il opta pour un repli stratégique. Bon, il fuyait clairement pour sauver sa peau, mais repli stratégique sonnait mieux. Donc il courut un long, long moment, en tout cas à ses yeux. Il avait toujours préféré la lecture à la course, surtout qu'il savait qu'il n'avait littéralement aucune endurance. Il se retrouva finalement à remercier tous les dieux qu'il connaissait car il avait réussi à semer l'armure -il avait en fait trébuché après un virage et était tombé dans l'eau, et dans l'obscurité, sa poursuivante ne l'avait pas vue-. Ce fut donc trempé et essoufflé qu'il reprit sa route, bien plus lentement qu'avant. Heureusement pour lui que l'eau n'était d'ailleurs pas profonde et qu'il avait pu sauver son cahier de l'eau. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait si celui-ci venait à être déchiré, ou noyé, bref si il lui arrivait le moindre malheur le rendant inutilisable. Ce carnet représentait toute sa vie. Littéralement. Et pourtant, il n'y avait écrit presque rien de personnel. Cela voulait-il dire que sa vie ne lui appartenait pas ? Il y avait à réfléchir, mais il le ferait plus tard. Maintenant, il voulait juste se reposer. Il regarda autour de lui. Une petite salle. Il y avait un piano pas loin -dans la salle adjacente pour être précis- et l'ambiance était plutôt calme. Abandonnant tout espoir de confort, il s'assit au pied d'un mur et tenta de trouver une position à peu près confortable. Mais il s'était endormi avant même de l'avoir trouvée.
C'est pour cette raison qu'il se réveilla le lendemain matin avec des courbatures tirant ses muscles. Mais il était reposé, sec, et de bien meilleure humeur que la veille.
Alors il reprit sa route avec gaîté, recommençant à prendre des notes de tout ce qui l'entourait. Il avançait dans l'Underground sans perdre sa curiosité et sa clémence.
Mais vint le moment où la femme en armure le retrouva. Il était sur une sorte de labyrinthe fait de ponts lorsqu'elle recommença à le chasser. Bien évidemment, il prit de nouveau la fuite. Moins fatigué que la veille, il courut bien plus longtemps tout en gardant assez de distance entre lui et elle. Puis, les ponts débouchèrent sur une plateforme, immense, faite également de bois. Ici, le jeune humain ne se creusa pas la tête et courut tout droit, jusqu'à ce qu'il arrive à l'autre bout. Mais le pont menant à l'autre côté était coupé, et la chute, si il voulait sauter, allait s'annoncer mortelle, il ne voyait même pas le fond !
Mais la guerrière s'approchait. Que faire ? Parler ? Fuir ? Sauter ? Il n'arrivait pas à se décider.
Au final, il n'eut pas à faire de choix car alors que la femme en armure l'assaillait de de dizaines de lances, il se retrouva acculé au bord. Et dans une énième esquive, il n'y eut que du vide sous ses pieds.
Il se réveilla bien plus tard, allongé sur un monticule de terre, sur lequel on pouvait voir quelques fleurs dorées. Une fois de plus, une chute qui aurait dû être mortelle ne l'avait pas été. Et ce qui le chagrinait le plus dans tout cela, c'était le fait qu'il n'avait absolument aucune idée de pourquoi. Mais bon, cela lui permettait d'éviter la mort, il n'allait tout de même pas s'en plaindre. Se relevant, il balaya l'endroit du regard. Il se trouvait sur un petit îlot de terre, entouré d'eau. Un peu plus loin, on pouvait voir plusieurs tas de déchets empilés un peu partout. Mais il y avait aussi un petit monstre, qui ne l'avait pas vu. Il était seul et pleurait, les yeux fermés, les mains jointes. Comme pour une prière. Un ami ou un membre de sa famille avait du mourir ici pensa l'humain. N'osant pas le déranger, il attendit simplement qu'il ait fini et parte, chose qu'il fit un peu plus tard.
Le jeune homme s'avança donc, entrant dans l'eau, qui lui arrivait tout de même à la taille. En regardant de plus prêt les tas de déchets, il remarqua que la plupart portaient des noms de marques qui ne lui étaient pas inconnus. Il devait donc y avoir un lien entre l'Underground et la Surface, chose qu'il s'empressa de noter. Plusieurs accès pour rentrer, presque aucun pour sortir. Un seul à sa connaissance.
Il avança donc dans la décharge, se faisant interpeller au passage par un monstre qui criait beaucoup. L'humain n'avait pas comprit pourquoi il l'avait énervé et voulut d'abord partir, mais quand il vit à quoi le monstre ressemblait, il changea d'avis. Un mannequin. S'approchant, il lui posa tout un tas de questions. Il y avait au final peu de monstres à qui il pouvait parler hors combat, alors dès qu'il en rencontrait un, il s'efforçait de lui soutirer le plus d'informations possible.
Mais ce mannequin n'était pas très coopératif, et il partit assez rapidement, ayant apparemment entendu assez de "questions aussi stupides qu'énervantes".
Il était vrai que les panneaux qu'il avait pu voir un peu partout dans Waterfall l'avaient bien aidé, notamment à comprendre l'histoire des monstres et le fonctionnement des âmes. Même si ce dernier point restait encore flou. Seulement, sa soif de connaissance n'avait pas de limites et il déplora l'incapacité des monstres à se montrer coopératifs. Il pouvait parfaitement comprendre leur haine envers lui et les autres humains. Il pouvait parfaitement comprendre leur désir de liberté. Mais lui, il ne les avait pas enfermés ! Et il n'avait rien fait auprès d'eux qui justifieraient sa mort ! Avec ses connaissances, il pourrait même peut être les aider ! Si ils arrivaient à créer une âme artificiellement, et réussissaient à lui donner les caractéristiques d'une âme humaine, ils pourraient parfaitement libérer les monstres sans qu'aucun autre humain ne meure ! Mais le garçon savait que cela n'était qu'un rêve idyllique et que jamais les monstres n'accepteraient son aide. Il pouvait toujours rentrer chez Toriel avec la certitude qu'elle l'accueillerait mais il ne comptait pas abandonner. Il était arrivé jusque ici en vie et comptait persévérer jusqu'à atteindre la capitale où se trouvait le roi des monstres. Lui seul pouvait faire en sorte qu'il soit accepté parmi les monstres, il en était persuadé. C'était pour cette raison qu'il n'abandonnerait pas et irait jusque au bout de l'Underground.
Mais en attendant, il devait avancer. Il sortit enfin de l'eau et regarda autour de lui. Trois chemins en face, un droite et un à gauche. Mais avant qu'il n'ai pu se choisir, un robot carré avec deux bras et une jambe à roulette arriva ici, criant à un certain "Napstablook" qu'il revenait comme il lui avait promis.
Mais avant d'aller rejoindre cette personne, le robot aperçut l'humain qui le regardait avec intrigue. Donc les monstres pouvaient aussi prendre la forme de machines ? C'était un concept plutôt étrange, mais pourquoi. Si l'âme d'un monstre, dans le court laps de temps qui suit sa mort, venait se loger dans le corps métallique d'un robot, peut être que cela engendrait un monstre-robot ? Tout restait à vérifier, mais cela semblait plausible aux yeux avides de savoir du garçon. Mais loin de ces pensées innocentes, le robot souriait intérieurement, pouvant enfin tester les améliorations qui lui avaient été faites. Cela faisait un moment qu'il espérait qu'un humain tombe et son souhait avait enfin été exaucé !
Le monstre les fit rapidement entrer en combat et ne perdit pas de temps avant d'attaquer, sûr de sa victoire. Le jeune homme esquiva facilement l'attaque, c'était après tout loin d'être la première fois qu'on l'attaquait, il commençait donc à être habitué. Il esquiva donc la première attaque et tenta de parler avec le monstre, chose qui ne fonctionnait pas vraiment étant donné qu'il ne répondait pas. Le jeune garçon continua. Evita la deuxième, la troisième, la quatrième attaque, sans que ses tentatives de conversation ne trouvent de réponses.
À la cinquième attaque, il reçut sa première éraflure. Rien de grave, rien d'important donc. En face, le monstre semblait commencer à s'impatienter, semblant agacé que toutes ses attaques ne rencontrent que du vide.
Neuvième attaque, deuxième éraflure. Un peu plus profonde que la première, mais toujours rien de grave. Mais l'humain ne comprenait pas comment il était censé aider le monstre si celui-ci ne répondait à rien. Il avait tenté un peu de tout, mais rien de ce qu'il avait dit n'avait réussi à le calmer, ou à lui faire montrer une pointe de clémence.
Douzième attaque, troisième éraflure. Il ne comprenait pas. Pourquoi le monstre ne réagissait-il jamais ?
Quatorzième attaque, première blessure. À la main. Cela faisait mal mais ne l'empêchait pas d'esquiver, à son plus grand bonheur. Et ce bouton "fuite" qui le narguait. Mais il n'allait pas abandonner.
Quinzième attaque, quatrième, cinquième et sixième éraflure, il fatiguait, il le sentait. Mais il n'allait pas abandonner.
Seizième attaque, septième et huitième éraflure, deuxième blessure. Il avait vraiment mal. Mais il n'allait pas abandonner.
Dix-septième attaque, troisième blessure. À la jambe. Son bras le lançait, sa jambe le piquait, son torse le brûlait. Mais, il n'allait pas abandonner.
Dix-huitième attaque.
Dernière blessure.
Mortelle, en plein torse.
Il s'écroula au sol.
Fermant doucement les yeux, ses rêves s'envolant en même temps que la vie quittait son corps meurtri.
Il n'y eut aucun bruit sinon le ricanement fier du robot qui avait enfin tué.
Il n'y eut aucun mouvement sinon l'âme violette qui flottait doucement au-dessus de celui qui fut son propriétaire.
Il n'y eut aucune nouvelle donnée pour l'humain sinon sa mort.
Oui, sa persévérance avait mené Kioma à sa perte.
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3227 mots.
Ohayo ~
Voici l'avant dernier hors série, même si il va falloir attendre un moment avant celui sur Mifu !
En attendant, j'espère qu'il vous a plu, surtout que je n'ai eu qu'une semaine pour l'écrire, donc si certaines formulations semblent toujours un peu bancales, je m'en excuse ! Je ne me suis relue qu'une fois pour ce chapitre...
Concernant le chapitre lui-même, je dois avouer que j'ai bien aimé la personnalité donnée à Kioma, même si ce n'était pas spécialement prévu, ça m'est venu comme ça et j'avoue que j'ai bien aimé l'idée. Donc j'espère qu'elle vous a aussi plu !
Bref, je crois avoir tout dit...
Donc à dimanche pour le prochain chapitre mes p'tits renards ! ❤
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