Surpris, les sept humains ouvrirent les yeux pour tomber nez-à-nez avec le corps du Glitch qui éclatait en une multitude de particules dorées.

Mais aucune trace du Coeur.

Ils tournèrent sur eux-mêmes, sondant les alentours avec attention, mais il n'y avait personne. Ils ne savaient que penser de ce qu'il venait d'arriver. Le Coeur s'était occupé du Glitch pour eux -même si techniquement, c'est l'inverse qui se passait depuis le début- et vu la durée du combat, le score était sans appel. Mais cela confirmait au moins la théorie de Kioma. L'immense puissance, il n'étaient même pas sûrs qu'immense convienne à ce niveau là, que Frisk avait remarquée était bel et bien le Coeur. Mais était-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Impossible à dire. Seulement, si le Coeur avait décidé de les aider, la balance penchait plus du côté de la bonne nouvelle.

Ils arrivèrent chez Undyne rapidement, discutant sur ce qu'il venait de se passer sans réussir à trouver la moindre hypothèse quant à l'identité du Coeur. Car ils ne savaient presque rien de lui sinon qu'il était extrêmement puissant. Mais Frisk ne put débattre plus longtemps, se faisant interpeller par Papyrus. Il lui dit la même chose que lors de sa première venue pour ensuite toquer à la porte de chez Undyne.

Leur "date" s'était également passé de la même façon et elles se retrouvaient toutes les deux à boire du thé aux fleurs dorées sur une table cassée en deux. Elles discutaient tranquillement quand Kioma proposa à Frisk de demander à la guerrière pourquoi elle avait coupé le pont au lieu de simplement la transpercer avec ses lances quand Frisk était acculée. Voulant également en connaître la raison, elle posa donc la question. Mais lorsque cela fut fait, le visage d'Undyne se figea et son regard se fit plus lointain. Surpris par cette réaction, les humains voulurent en connaître la cause, même Kurome qui faisait pourtant comme si cela ne l'intéressait pas.

Mais de tous les humains, elle était sans aucun doute celle qui attendait la réponse avec le plus d'impatience. Undyne n'avait pas hésité à la tuer, elle. Alors pourquoi ne pas avoir fait la même chose avec Frisk ? C'était juste incompréhensible. Mais elle s'attendait à tout sauf à la réponse qu'Undyne leur donna.

- T'sais, tu n'es pas la première humaine qui tombe ici. Y'en a déjà eut six avant, mais ça tu le sais. Sur les six, j'en ai rencontré quatre. Sur les quatre, j'en ai tué une. Mais.... rha, fait chier. Lorsque tu tues un monstre, il tombe en poussière, c'est pas plus compliqué. Mais vous, les humains... y'a ce liquide rouge, poisseux, avec une horrible odeur métallique... Alphys m'a dit que ça s'appelait du sang. Et ce sang... y'en avait partout... et tellement. Comment un aussi petit corps peut en contenir autant ?! A certains endroits, l'eau était rosée à cause de lui... Bref, disons que j'ai vu assez de sang pour le restant de mes jours... J'peux pas dire que je regrette ce que j'ai fait parce que c'est faux, mais... j'sais pas. Je suis incapable de dire ce que je ressens à ce propos à vrai dire. 

Voilà qui était surprenant. Jamais Kurome n'aurait pensé qu'Undyne parlerait de sa mort ainsi. Elle qui la voyait s'en vanter avec un sourire fier, elle était bien loin de la réalité. Peut-être l'avait-elle jugée un peu vite... Mais Undyne était passée à autre chose et elle et Frisk se retrouvaient à présent dehors à regarder la maison de la femme-poisson brûler à cause de leur séance de cuisine. Loin d'en vouloir à Frisk, elle lui dit que si elle la cherchait, elle pourrait la trouver chez Sans et Papyrus et qu'il suffirait de téléphoner à ce dernier pour pouvoir lui parler. Puis, elle partit, laissant l'humaine seule face à la maison -qui avait une larme à l'oeil, il fallait le noter- en flammes.

Frisk n'y resta pas longtemps et repartit dans Hotland, là où se trouvait la suite de son voyage. Elle retourna donc à l'endroit où elle s'était arrêtée et continua sa route. Face à elle se trouvait à présent le laboratoire d'Alphys et elle y entra d'un pas assuré. Il faisait sombre à l'intérieur mais l'on pouvait voir un écran géant qui montrait en gros zoom sur la tête de Frisk. Très creepy, pensèrent les humains. Une des nombreuses bizarreries d'Alphys, pensa Frisk. Au bout d'un petit moment, les lumières s'allumèrent et la scientifique entra dans la salle, paniquée, clamant "qu'elle n'aurait pas du arriver si vite" et "qu'elle n'était pas prête". Puis, elle remarqua Frisk et eut un gros sursaut. Bégayant, elle se présenta avant d'ajouter qu'elle ne faisait pas partie des "méchants" -même si théoriquement, Frisk était la méchante du fait de son humanité- et qu'elle ne l'attaquerait donc pas. Mais cette note positive fut totalement balayée par la présentation de Mettaton. Un robot tueur d'humains.

Kioma tilta presque immédiatement et se renfrogna. Des robots tueurs, il ne devait pas y en avoir des centaines. Il ne lui en voulait pas spécialement pour l'avoir tué, bon, en fait si, forcément, mais il lui en voulait plus car il le voyait comme étant la somme de son échec que parce qu'il était mort de sa main. En effet, le monstre avait réduit sa persévérance à néant en le tuant. Il avait été une limite que l'humain n'avait pas pu surmonter. Mais il était certain que Frisk réussirait là où il avait échoué. Elle avait leur soutien et l'aide d'Alphys. Rien ne l'empêcherait donc de passer cette zone qu'il n'avait pu atteindre. Et maintenant qu'il avait de nouveau son carnet, il pourrait reprendre ses observations sur le monde qui l'entourait, et sur la fin de l'Underground.

Et comme si il savait que l'on parlait de lui, le-dit robot tueur d'humains fit son apparition et força Frisk à participer à son show télévisé, un quizz pour être exact. Enfin, cela n'avait de quizz que le nom, étant donné qu'il était impossible pour tout être normalement constitué de répondre correctement aux questions posées. Heureusement pour Frisk, il semblerait qu'Alphys ne soit pas normalement constituée car à chaque question posée elle lui indiquait discrètement une réponse et que chaque réponse était correcte.

Finalement, le robot partit, et après avoir amélioré le téléphone de Frisk, Alphys se retira aux toilettes. La jeune humaine sortit donc du laboratoire et se prépara à la torture que serait la traversée d'Hotland. Parce que marcher durant de longues heures au milieu d'une chaleur étouffante et d'un air lourd n'avait rien d'agréable. Si l'on ajoutait à cela les nombreux messages d'Alphys, cela donnait une traversée tout sauf agréable. Et avec, en plus, les deux Glitchs qui allaient sans aucun doute les attaquer, cela annonçait un voyage vraiment éprouvant.

Elle avança donc entre les lacs de lave tout en jetant quelques coups d'oeils aux nombreuses notifications que les posts d'Alphys lui envoyaient. Certains la concernaient, d'autres non. Mais ils ne changeaient pas de ceux qu'elle avait envoyé lors du premier voyage de la jeune humaine. Rien d'intéressant en soi.

Sur le chemin, elle fit un petit détour et demanda à Mifu de la suivre. Celle-ci accepta et la suivit donc, un petit sourire étirant ses lèvres. Elle se doutait de la raison pour laquelle Frisk l'emmenait là-bas, même si elle se demandait ce que l'objet qu'elle trouverait faisait ici. Elles passèrent sur des tapis roulants qui les emmenèrent directement face à la poêle carbonisée de la jeune fille. Sans même y réfléchir à deux fois, l'âme verte s'accroupit au niveau de son objet et le prit doucement dans ses mains. Immédiatement, la poêle fut entourée d'une aura chaleureuse et l'humaine la retrouva dans le même état qu'à sa mort

Ses dégâts sont constant. La nourriture soigne 4 PV de plus.

Retrouver cet objet si cher à tes yeux t'emplit de GENTILLESSE.

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1319 mots.

Hey !

Voici le chapitre promis, après ma semaine de "vide" où mon wifi n'était pas assez stable pour poster...

Bref, j'ai rien de spécial à dire sur ce chapitre, donc je vais simplement vous dire à la semaine prochaine mes p'tits renards ! ❤