Leurs objets... ce sont ceux qu'elle a récupéré tout au long de son voyage.

Frisk resta silencieuse un petit moment avant de finalement prendre la parole.

- Vous dites vrai, je le sais... Mais, il y a une chose que je ne comprends toujours pas, c'est ce que vous attendez de moi.

Les humains restèrent silencieux, jusqu'à qu'Isoma prenne la parole :

- Et qu'est ce qui te fais croire que l'on attend quelque chose de toi ? Il y avait une note de braverie ( NDA : je ne sais pas du tout si ça se dit...) dans sa voix, et Frisk se dit qu'il n'avait pas une âme orange pour rien, si il faut, nous sommes ici par ta faute tu sais ?

- Ça se voit dans votre attitude, dans vos yeux. La réponse de la brune arriva aussitôt, sans hésitation.

- Et tu as raison, poursuivit Liyan, on a bel et bien une demande à te faire.

Les autres âmes se regardèrent, comme hésitantes quant à celui, ou celle, qui énoncerait leur faveur. Ce fut Kurome qui finit par prendre la parole :

- Notre demande est très simple. On veut sortir d'ici, mais on ne peut pas le faire de nous même. On a besoin de toi.

- On a été prisonniers de ces socles pendant longtemps, continua Kiria, et maintenant qu'on en est libres, on est bloqués ici. On sait que tu peux quitter cet endroit. Et on te demande de nous faire sortir par la même occasion... elle fit une petite pause avant de reprendre, tu n'es pas une mauvaise personne et l'enfermement des monstres n'a que trop duré. Ils méritent de voir le ciel, d'admirer les étoiles. On veut t'aider à les libérer. On veut t'aider à les sauver. Sauf qu'on ne peut pas le faire en restant coincés ici...

Frisk prit le temps d'analyser ses paroles, cherchant toute trace de mensonge mais Kiria semblait  honnête. Et si elle l'était, il n'y avait aucune raison pour que les autres ne le soient pas.

La jeune fille n'avait aucune raison de leur refuser, c'est pourquoi elle accepta.

- Très bien... Même si je n'ai aucune idée de comment je vous fais sortir d'ici...

Des remerciements chaleureux lui répondirent. Tous semblaient heureux de sa réponse et la septième âme se dit qu'elle avait bien fait d'accepter leur demande. Les autres humains discutaient joyeusement entre eux, prévoyant ce qu'ils pourraient, ou allaient, faire une fois sortis d'ici, racontant leurs envies et projets, leurs espoirs et rêves ( NDA : Je tape la première personne qui n'a pas compris la référence ^^ ), leurs inquiétudes et peurs, mais avant tout leur hâte de quitter cet endroit sombre et peu accueillant.

Puis, Frisk posa LA question :

- Mais... comment je vous fais sortir ?

- Et bien, on y a réfléchi. Lui répondit Mifu, et on a trouvé une solution si simple qu'elle pourrait marcher. Et elle va marcher grâce au lien qui nous lie tous, nous, les sept âmes humaines tombées dans l'Underground.

- Un lien ? C'est à dire...?

- Tu as déjà du remarquer le coeur présent sur ta main. Et bien, il se trouve que nous avons le même.

Associant geste et parole, elle leva sa main droite dévoilant ainsi le coeur gravé dans sa peau. Suivant le mouvement, les autres personnes présentes firent de même et bientôt, toutes les mains furent levées laissant apparaître six coeurs identiques au sien.

Identiques, mais pas totalement. Chaque contour était marqué, certes, mais sur chaque tatouage il était de couleur différente et Frisk ne mit pas longtemps à réaliser qu'il était accordé avec la couleur de l'âme de l'humain le possédant.

- Très bien, admit sans mal la dernière tombée, il me semble logique que ce coeur nous lie, ou tout du moins représente notre lien, mais ça ne me dit pas comment vous faire sortir d'ici pour autant.

- Ne t'en fais pas pour ça, on t'a dit y avoir réfléchi. On pense que si tu sors de la même façon que d'habitude, alors on devrait partir en même temps que toi.

Frisk réfléchit à cette hypothèse. Effectivement, si leurs âmes étaient réellement liées alors, oui, cela semblait possible. Même si ça paraissait simple. Trop simple. Seulement, elle n'avait aucune autre idée et puis, ça ne lui coûtait absolument rien de tenter le coup.

Elle hocha donc la tête, signalant son accord avec ce plan. Tous lui sourirent, que ce soit pour l'encourager, la rassurer ou encore la motiver.

Elle se dirigea vers les boutons suivie par ses futurs compagnons de route.

- Dis... Commença Kioma, à quoi servent ces boutons ? C'est grâce à eux que tu peux sortir d'ici ? Et... on est où exactement d'ailleurs ?

- Et bien... la jeune fille prit son temps pour répondre,  je ne sais pas exactement où on est. Cet endroit est totalement vide, et pour y avoir marché pendant des heures, je le sais. On ne ressent ni la faim, ni la soif, ni la fatigue. Et pour les boutons, celui là, elle désigna le bouton CONTINUE, me permet de, quand je me fais tuer, revenir à la vie, quelques minutes avant ma mort, le temps varie en fonction de l'endroit où je me trouve. L'autre, elle pointa le bouton RESET cette fois, me permet de réinitialiser le monde, même si je n'aime pas le faire. Je me réveille sur le tapis de fleurs dorées et personne ne se souvient de ce qu'il c'est passé... hormis Flowey... enfin, hormis Asriel. Mais certains monstres gardent des brides de souvenir, comme Toriel qui se souvient de mes goûts ou Papyrus qui pense me connaître... Je ne sais pas comment tout ça marche mais je sais que c'est une capacité propre à mon âme. À l'âme de la Détermination.

Les autres humains s'entre-regardèrent :

- C'est un pouvoir vachement pratique en fait... commença Kioma

- Tu es presque immortelle... Enchaîna Kiria

- Nos âmes nous donnent aussi certains pouvoirs... continua Liyan

- Mais quand on meurt, on meurt. Termina Mifu

Ils se jetèrent des coups d'oeils surpris, ne s'attendant pas à une telle synchrose, puis ils sourirent, fiers de leur "prestation".

La dernière humaine sourit également. Elle aimait beaucoup les autres âmes tombées avant elle. Elles étaient sympathiques et amicales et Frisk savait que leur futur voyage dans le monde des monstres ne serait pas un calvaire, loin de là. Si les enjeux n'étaient pas aussi grands, elle aurait presque hâte.

Puis la septième âme prit une grande inspiration. Elle se sentait prête à présent. Elle se retourna et se dirigea vers les deux boutons oranges, desquels émanait une douce lumière, aussi rassurante qu'inquiétante, aussi chaleureuse que froide, aussi rassurante qu'effrayante. Sous les regards devenus serieux des autres humains elle s'avança vers les boutons. Elle se plaça devant eux et les observa. Elle leva son bras.

Et elle pressa le bouton RESET.

Savoir qu'ils seront bientôt libres t'emplit de DÉTERMINATION.

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1127 mots.

Sinon, j'espère que vous allez bien, que vos vacances se passent bien, tout ça tout ca. Personnellement, ça va bien !

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Je crois entendre des cris au loin

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Vous me détestez pour cette fin ? Honnêtement, vous avez raison, mais je vais pas cacher que c'est vraiment jouissif ( pas de sous entendus, merci ) de mon côté.

Bref, à la semaine prochaine mes p'tits renards ! ♥