Chapitre 19

- On... est suivis ?

Sans hocha la tête, mortellement sérieux.

- Crois moi, si ça avait été par un simple monstre, il n'y aurait pas eu de problèmes... mais je te l'ai dit... Depuis que Frisk est sortie des Ruines, accompagnée par vous bien evidemment, je sens une grande puissance magique aux alentours... Je n'ai jamais rien senti de tel pour tout t'avouer. C'est pour ça que je ne suis pas sûr de ce que je perçois. Je me servais de ma magie pour repérer la source de cette force lorsque je vous ai vus. Mais je n'ai rien trouvé de concluant, en tout cas rien par rapport à ce que je cherchais. En revanche, tu n'as pas idée de ma surprise lorsque j'ai vu que les six humains décédés dans l'Underground suivaient Frisk sous une forme fantômatique !

Isoma sourit à sa remarque. Effectivement, cela avait du être une énorme surprise pour lui. Mais cette histoire d'être surpuissant les suivant le tracassait.

- Et... cette présence, on doit s'en méfier ?

- Je ne pense pas, à vrai dire je ne suis même pas sur qu'une personne, qu'elle soit humlaine ou monstre puisse dégager une telle aura, ce qui me fait penser que mes sens me jouent des tours. Et quand bien même cette personne existait et qu'elle voulait du mal, elle aurait sûrement déjà agi. C'est principalement pour ça que je ne voulais pas vous en parler, car c'est peut-être une inquiétude infondée. Je voulais m'assurer que notre monstre surpuissant soit réel avant de vous en informer, histoire de ne pas vous inquiéter inutilement, c'est d'ailleurs pour ça que j'aimerais que tu n'en parles pas aux autres...

- C'est d'accord, ça restera entre nous Sans !

Cette phrase était une simple exclamation, mais elle sonnait aux oreilles de Sans comme une solennelle promesse. Comme une chance d'effacer ses erreurs passées en respectant une promesse qui, elle, était bel et bien présente. Comme une étoile qui, jusqu'à ce jour était inatteignagle mais qui était aujourd'hui enfin à portée de bras. Mentalement, bien que tout ait une dimension réelle en ce moment, il se vit tendre la main et la refermer sur la source lumineuse. Un doux sourire prit place sur son visage. Pour la première fois depuis la mort d'Isoma, Sans se sentait pardonné, autant par l'humain que par lui-même.

Ils restèrent longtemps assis dans ce canapé, discutant tranquillement, jusqu'à tard, très tard dans la nuit. Après de longues heures, alors que le jour commençait à peine de se lever, Sans succomba à sa fatigue et fut emporté par Morphée dans les limbes du sommeil. Isoma remonta alors dans la chambre, où Frisk dormait toujours. Les cinq humains présents dans la pièce tournèrent la tête vers lui au moment où il passa le pas de la porte, avant de la fermer derrière lui. L'humain vint s'installer aux côtés de ses amis alors que ceux-ci arboraient un sourire taquin. L'âme de la Bravoure, qui se doutait de ce qui allait suivre, décida de prendre les devants.

- Oui, Sans et moi sommes réconciliés, alors pas la peine d'en parler !

- Pas la peine ? Releva Kurome. Tu ne te suviens peut-être pas comment tu jurais contre lui quand on était encore enfermés, mais nous, on s'en souviens.

- Surtout moi, confirma Liyan, j'ai du le supporter bien plus longtemps que vous je vous signale !

- Ca va... Je n'étais pas si lourd que ça quand même...

- Tu t'es vite calmé, mais le début était vraiment fatiguant, crois moi.

Isoma eut la décence de rougir alors que son visage formait une moue partagée entre l'excuse et la gêne.

Ce fut à cet insant que Frisk se réveilla. Elle se redressa et s'étira avant de tourner son attention vers ses compagnons.

- Isoma, porquoi tu rougis comme ça ?

- Parce que cette bande de faux-amis se moque de moi...

- Allez Iso'-chou ! Le prends pas comme ça ! S'exclama Kiria, bien que son sourire laissait clairement voir ce qu'elle pensait de tout ça.

Celui-ci souffla, désespéré par le caractère enfantin que pouvaient avoir ses amis lorsqu'ils s'y mettaient. Il sortit rapidement de la chambre et rejoignit Sans, qui dormait toujours en bas. L'âme rouge le regarda sortir, étonnée.

- J'ai raté quelque chose d'important ? Parce que je ne comprends rien à ce qu'il ce passe...

- Isoma et Sans se réconciliés pendant que tu dormais.

- Vraiment ? Mais c'est super !

Les sourires, sincères cette fois, des humains parlaient pour eux et il était évident qu'eux aussi se réjouissaient de cet évènnement.

Finalement, Frisk se leva et sortit de la chambre, suivie par ses compagnons. Ils rejoignirent Isoma qui les attendait en bas, aux côtés d'un Sans encore endormi. La jeune fille au pull rayé se dévoua à le réveiller pour lui annoncer leur départ. Les autres hochèrent simplement la tête et sortirant, attendant qu'elle les rejoigne. Frisk se mit alors au niveau du squelette endormi. Sans avait un air calme, tranquille et le sourire gravé dans ses os lui donnait un air appaisé. L'humaine se sentait presque coupable de le réveiller. Elle posa sa main sur l'épaule du squelette, qui était toujours couverte par son éternelle doudoune bleue, et le secoua doucement tout en lui chuchotant de se réveiller. Quelques secondes plus tard, les orbites de Sans s'ouvrirent doucement, avant de se plisser face à la vue qui s'offrait à lui. Frisk, penchée sur lui, son visage à quelques centimètres à peine du sien. Etonnement, il se surprit à trouver son visage beau, à la trouver belle en elle-même, mais il n'en montra rien. Et il avait beau chercher dans sa mémoire, il ne trouva aucun moment où leurs visages, et leurs corps, se trouvaient aussi proches l'un de l'autre qu'à cet instant. Ni dans cette timeline, ni dans la précédente, dont il se souvient parfaitement, rôle de juge oblige. Mais alors qu'il se perdait dans ses pensées, Frisk l'observait, silencieuse. Il était éveillé maintenant et elle devait, devrait plutôt, se reculer et lui annoncer leur départ qui ne saurait tarder. Mais ses yeux étaient scotchés aux orbites teintées de noir de son vis-à-vis et son corps refusait le moindre mouvement. D'aussi près, elle pouvait voir chaque reflet, chaque nuance dansante dans ses iris blancs, qui reflétaient étrangement la lumière, comme le ferait du quartz, et cela l'hypnotisait.

Plus le temps passait, plus Sans se sentait gêné par leur proximité, et ce fut presque par instinct que sa nature de blagueur ressortit, voulant chasser ce sentiment lourd qui écrasait sa poitrine.

- Eh...Si tu veux m'embrasser il faut que tu t'avances gamine...

Les joues de Frisk furent très rapidement teintes de rouge et son visage s'éloigna de Sans tout aussi rapidement. Elle était gênée au possible et le regard amusé de Sans n'arrangeait rien. Finalement, elle réussit à balbutier qu'elle et les autres partaient et sortit précipitamment de la maison. Une fois qu'elle fut dehors, Sans se permit finalement de montrer sa gêne et ses mains vinrent vite couvrir son visage et notamment ses joues, bleuissantes.

Ta DETERMINATION te pousse à ignorer cet évènement et continuer ton voyage.

                  ~~~~~~~~~~~~~~~
1177 mots.

Hey !

Bon, je vais pas tourner autour du pot, j'aime pas ce chapitre... Je le trouve décousu, mal écrit, etc... Mais j'arrive pas vraiment à l'améliorer, alors je le poste quand même...

Désolée si il vous paraît moins bon que les autres !

Après, il y a une petite touche Frans avant le départ des humains, et j'espère qu'elle vous as plu ! (Ça me permet de me faire pardonner pour tout à l'heure booksclover ?)

Bref, sur ce !

A la semaine prochaine mes p'tits renards ! ❤

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top