CHAPITRE 2 : AVANT LA TEMPÊTE
Tous pleurèrent à chaude larme la mort de ce pauvre enfant. Undyne s'exclama :
« Qu'est-ce-qui a bien put faire une chose pareille ?!
- C'est c-c-certainement un an-animal ! Dit Alphys.
- Je ne vois que ça ! Qu'est-ce-qui pourrait causer de pareille blessure sinon ? Se demanda Sans.
- Si c'était un animal alors ce sera la dernière fois qu'il souillera ainsi notre village ! Je le chasserais et le transpercerait de ma lance !!!!! S'écria Undyne en montrant sa lance en métal.
- Du calme ! Du calme ! Ordonna Asgore. Fermez bien vos portes à clés et ne sortez sous aucun prétexte ! Undyne, Sans et moi-même allons vérifier les alentours de la forêt pour voir s'il y a quoi que ce soit de suspect ! »
Tous acquiescèrent et retournèrent chez eux. Asgore s'approcha de la mère en pleur et lui prit l'enfant, encore dans ses bras, et l'amena jusqu'à la maison d'Alphys, qui était également son lieu de travail. La mère resta avec Alphys, tendis que la médecin regardait le corps afin de trouver un indice. Chara décidait de rentrer à la maison elle aussi, lorsque quelqu'un lui attrapa soudainement le bras.
« Je t'avais demandé de rester à la maison il me semble ?! »
C'était Gaster et il semblait très en colère que Chara ait bravé son interdit. Il la traîna jusqu'à la maison et ouvrit la porte d'entrée avant de la mettre à l'intérieur de manière peu délicate. Il lui dit :
« Je dois aller voir Alphys ! Mais tu vas m'entendre quand je vais rentrer ! »
Puis il ferma brutalement la porte, laissant Chara seule, pleurant toutes les larmes de son corps par cette affreuse nouvelle. Une heure plus tard, Gaster revint, Chara était choqué de voir que cela ne semblait absolument pas l'impacter. Le squelette s'approcha vers elle et lui dit d'un ton ferme :
« C'est la dernière foisque tu braves un de mes interdits ! Est-ce-que je me suis bien fais comprendre ?! Tu es privé de sortit jusqu'à nouvel ordre ! Après l'école tu reviendras directement ici ! Est-ce-que c'est bien clair ?!
- C'est tout ce que ça te fait ?! Demanda Chara ne pouvant se retenir d'échapper un sanglot.
- Comment ça ?
- Un enfant, un de mes amis vient de mourir et toi tout ce qui t'intéresse c'est ce stupide interdit ?! Tous ça ne te fait rien ?!
- Les règles sont les règles ! Nous sommes tenues de les respecter ! A quoi servirait les lois si les gens décidait d'en enlever certaines à cause d'un état d'âme ? »
Chara le regarda sous le choc, elle n'en pouvait plus, sa mâchoire et ses poings se serrèrent. Elle hurla :
« Comment peut-on être aussi insensible ?! Tu me fatigue ! Je te déteste !!!!! »
Puis elle couru dans sa chambre et ferma violemment la porte. Elle pleura à chaude larmes tous le restant de la nuit jusqu'au matin avant de s'endormir. Elle se releva douloureusement, étant encore attristé de la mort de Monster Kid, du comportement affligeant de son tuteur, et du fait qu'elle ait pleurée toute la nuit. Elle descendit les escaliers et se rendit compte avec horreur qu'il était déjà midi. Chara remonta dans sa chambre en panique pour s'habiller avant de crier :
« Gaster !!!!! Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?! »
Le squelette sortit de son atelier et lui répondit :
« Eh bien..... Il n'y a pas cours aujourd'hui à cause de ce qui s'est passé d'hier ! Alors je t'ai laissé dormir ! »
La jeune fille se figea tandis qu'elle mettait ses chaussures puis elle parvint à articuler :
« Ah- Ah bon ?
- Oui ! Pourquoi mets-tu tes chaussures ? Tu es privé de sortie je te rappelles !
- Je croyais qu'on avait école ! Répondit Chara d'un ton insolent.
- Avec ce qui c'est passé hier tu aurais bien put te douter que non ! Range tes chaussures et parle moi sur un autre ton ! » Lui dit d'un ton sec Gaster.
Il retourna ensuite dans son atelier sans lui prêter un regard de plus. Chara retourna dans sa chambre et écrivit dans un de des cahiers sa tristesse et sa frustration. Elle n'appelait pas ça un journal intime, elle ne voulait pas l'appeler comme ça. Elle trouvait que ça faisait gamine et elle ne voulait pas en rester une. Chara écrivit à plusieurs reprise à quel point elle n'aimait pas Gaster et son comportement, quotidiennement, froid et distant. Elle aurait voulue être adoptée par une autre famille. Mais ça aurait voulue dire rester plus longtemps dans l'orphelinat où elle était avant et la jeune fille ne le voulait pas. Donc elle vit avec quelqu'un qui ne semble pas spécialement l'apprécier et qu'elle n'apprécie pas non plus. Chara soupira et une larme coula encore de sa joue en se rappelant ce qui s'était passé. Puis elle entendit du bruit à l'extérieur et regarda à travers sa fenêtre. A cet endroit elle pouvait voir tout le rassemblement qu'il y avait, elle se demandait ce qui se passait. Gaster lui dit qu'il sortait avant de fermer la porte de la maison à clé. La jeune était frustré de ne pas pouvoir aller voir ce qu'il se passe. Tout le monde était réunit, Asgore, Sans et Undyne était sur une planche en bois légèrement plus en hauteur pour pouvoir parler à tout le monde. Asgore leur dit :
« Nous avons cherché toute la nuit mais nous n'avons rien trouvé ! Mais ne vous inquiétez pas ! Nous allons bientôt trouver cette bête et nous l'éliminerons ! »
Les gens semblaient inquiets, ne comprenant pas ce qui se passait. Puis Gaster s'avança et dit :
« Et si ce n'était pas un animal ?
- Que veux tu dire ? Demanda Asgore.
- Je veux dire qu'il est également possible que ce soit quelqu'un !
- Sur quoi te bases tu au juste ? Demanda Sans.
- Eh bien..... Alphys et moi avons étudié le corps et il est clair que même l'animal le plus puissant ne peut pas faire ce genre de chose ! Cela relève de quelque chose de plus puissant !
- Mais pourquoi serait-ce quelqu'un ? Demanda Undyne.
- Car seul un rôle peut faire des blessures aussi violentes ! »
Tout le monde se tut choqué, les '' rôles '' c'était ainsi que l'on désignait les personnes avec des pouvoirs et que l'on nommait les pouvoirs si on ne connaissait pas leur nom. Chaque rôle avait un nom à son pouvoir, on parlait par exemple de '' rôle de protection ''. Gaster continua :
« Je pense qu'un nouveau rôle est apparu et qu'il est différent et particulièrement agressif ! Je pense qu'il s'agit, de ce que j'appellerais, un rôle malfaisant ! »
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