CHAPITRE 13 : HAINE
Charane voulait pas partir à l'école, ne voulant pas laisser Gaster tout seul. Mais celui-ci insista sur le fait qu'il allait bien et qu'elle devait y aller. La jeune fille y alla le cœur lourd. Elle alla à la maison de Papyrus, mais celui-ci ne répondit pas. Les cours se passèrent dans une atmosphère pesante et même Asriel ne réussit pas à lui remonter le moral. Lorsqu'elle revint et voulut rentrer dans l'atelier pour dire bonjour elle remarqua que la porte était fermée à clé. Elle n'insista pas et monta dans sa chambre. Gaster quand à lui utilisait son rôle de clairvoyance sur Mettaton, afin de surveiller ses moindres fait et gestes. Il fit ça jusqu'à la tombé de la nuit jusqu'à ce qu'il remarque quelque chose : Mettaton est en train de jouer de la flûte vers trois personnes, mais l'une d'elle est en train de partir mais pas les deux autres ! Tiens, leurs yeux sont roses ?! Elle les entraînent vers la forêt ! Pourquoi donc ?!
Gaster stoppa sa clairvoyance et sortit de la maison en fermant à clé sans même prévenir Chara qu'il s'en allait. Un sentiment étrange commençait à l'envahir, mais il n'arrivait pas à définir quoi exactement. Il arriva à son tour dans la forêt et les espionnèrent. Mettaton continua alors à jouer de la flûte avant de s'arrêter et de dire :
« Maintenant vous êtes à mon service !
- Oui madame ! Répondirent les deux en chœur.
- Hé ! Hé ! Parfait ! Allez-vous en maintenant ! »
C'est ce que firent les deux personnes et elles repartirent vers le villages. Mettaton s'étira et semblait satisfaite, Gaster s'approcha et dit :
« C'est donc ainsi que tu fais ! »
Mettaton se retourna avec stupeur et lorsqu'elle remarqua Gaster se mit à ricaner :
« Tiens ! Tiens ! Après le fils, donnez moi le père ! Tu es venu m'arrêter toi aussi ? Tu es bien stupide ! Ton fils avait son rôle pour se protéger du miens et toi qu'as-tu ?! »
Elle se mit à jouer de la flûte mais rien ne se passa, Gaster dit alors :
« En effet, je n'ai pas de rôle de protection, mais j'ai mon intelligence ! Il est clair que tu ne peux charmer que deux personnes par nuit ! Ton rôle, bien que puissant, est néanmoins très limité !
- Gheu ! Misérable ! Très bien ! Dans ce cas, je vais faire la même chose que j'ai faite à Sans ! »
A ces mots, elle sortit son couteau mais Gaster lui demanda d'un ton froid :
« Mais qui t'entendra crier ?
- Hein ?!
- Je te demande qui t'entendra crier ! Nous sommes assez loin dans la forêt ! Personne ne sera là pour te sauver !
- Qu-quoi ?! »
Mettaton commença à avoir peur. Était-il là pour la tuer ?! Elle pensait qu'il voulait l'arrêter en la livrant à la justice du village. Mais qu'en était-il s'il voulait la supprimer ?! Gaster s'approcha et Mettaton recula paniquée en criant :
« N-Ne m'approche pas !!!!!
- Sinon quoi ?! Ton petit canif ne me fait pas peur ! Je sais beaucoup mieux me battre que toi ! Ton combat est perdu d'avance car..... »
Le sentiment le submergeait de plus en plus. Quel était ce sentiment ? Une masse noire et visqueuse commença à l'entourer, avant qu'il ne se transforme en rôle malfaisant. Il pointa son doigt vers elle et lui dit :
« .....J'ai visualisé ta mort ! »
Mettaton cria et s'enfuit encourant, mais le rôle malfaisant n'eut aucun mal à la rattraper. Il lui donna un violent coup de griffe et arracha son âme avant de l'avaler. Mettaton s'effondra, morte. La masse noire et visqueuse disparut et lorsque Gaster retrouva ses esprits il vit Mettaton morte des traces de griffes sur le corps. Il regarda tout autour de lui, ne comprenant pas ce qui se passait. Il se releva et sortit de la forêt avant de retourner avec panique chez lui. Il ferma la porte à clé et s'enferma dans son atelier avant de subitement tousser et de cracher se qui ressemblait à du sang mais noir. Son sang se glaça et il murmura terrifié :
« Je.....J'ai été infecté ?! »
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