Chapitre neuf :
Ce matin, ce ne fut pas les rayons du soleil, le bruit des vagues ou même des rires qui le tirèrent de sommeil mais une paire de lèvres dans son cou. Harry ouvrit doucement les paupières face à ce doux contact et vint caresser le dos de son petit-ami du bout des doigts, ses cheveux caressant un peu sa peau. Il était rentré un peu avant une heure du matin, en essayant de faire le moins de bruit possible étant donné que le plus jeune dormait déjà, et il s'était simplement glissé sous les couvertures.
– Il est presque midi marmotte, debout.
Le bouclé poussa un petit grognement de mécontentement, quand bien même il adorait se faire réveiller de cette manière plutôt que par ses cauchemars. Alors, vu l'aspect agréable de la situation, il mit plusieurs minutes à émerger de son sommeil et à se lever du grand lit. Il prit en premier la place dans la salle de bain tandis que Timothée préparait ses affaires et parlait un peu avec sa mère par téléphone. Quand il eut fini, il laissa la pièce libre et alla directement rejoindre la terrasse où tous les autres garçons se trouvaient. Le clan des trois qui fu0maient et les deux autres qui se joignaient à la conversation. Ils mangeaient déjà tous des brochettes et quelques frites, rien de plus saint en effet. Harry prit place à côté de Niall, qui lui accorda un grand sourire en signe de bonjour et il fut également accueillit par les bras de Zayn et un bise sur sa joue de la part de Liam. Jason tira gentiment sur ses cheveux pour le taquiner, puisque tous les mondes adorait ses longues boucles soyeuses, et Louis lui accorda un simple signe de tête. C'était donc tout ce à quoi il avait le droit ? Le fossé ne faisait que de se creuser entre eux, et il n'en connaissait même pas les causes.
– Malik, ôtes tes sales pattes de mon copain ou je mets de la sauce dans tes jolis petits cheveux !
Le métis poussa un soupir un peu trop exagéré et se leva des genoux de son meilleur ami pour laisser la place au blond, il s'installa sur le siège à côté et posa directement une main sur la cuisse de son bouclé. Tandis qu'ils mangeaient à présent tous ensemble, Jason aborda un sujet dont tous voulaient parler depuis un moment.
– Alors Tomlinson, il s'est passé quoi avec le gars d'hier au bar ?
– Rien d'excitant, il m'a emmené chez lui et on a couché ensemble.
– Tu as pris son numéro ? Demanda Zayn en tapant dans sa main, riant doucement tandis que Louis secouait la tête en croquant dans une frite.
– Non, je lui avais dit que c'était juste pour un soir. Mais ça avait pas l'air de le déranger alors.
Il haussa les épaules simplement, comme si cette histoire d'une nuit n'avait rien changé à sa vie. Et c'était vrai après tout, de ce que Niall avait pu lui dire la veille ce n'était pas la première fois. Et sûrement pas la dernière, il prenait la situation avec tellement de naturel et de nonchalance que ça semblait être une habitude pour lui de changer de partenaire chaque nuit. Ou du moins assez régulièrement. C'était une atitude que Harry admirait beaucoup, il aurait aimé moins se soucier des gens et de ce qu'ils pensaient. Mais chacun avait sa manière de recevoir les choses, de gérer ses émotions, et lui était définitivement beaucoup trop sensible et plein d'humanité pour ne pas s'attacher aux gens.
– Et donc, il est doué ? Se questionna Jason en donnant un coup de coude au plus vieux de la bande qui lui recracha simplement la fumée de sa cigarette dans la figure pour le faire reculer. Il afficha soupira, un peu agacé, et leva les yeux au ciel.
– En fait, c'est un peu décevant. Il est peut-être un bon surfeur mais c'est autre chose au lit, crois moi.
Zayn éclata de rire en se tenant le ventre, ne pouvant s'empêcher de trouver cette situation vraiment cocasse. Louis grogna un peu et lui tapa l'épaule, puis se remit finalement à manger alors que les autres le taquinaient sur la nuit qu'il venait de passer. Harry joua simplement avec le bâton en bois de sa brochette, observant parfois ses réactions pour essayer de savoir ce qu'il ressentait un peu, mais Louis était définitivement quelqu'un de fermé et caché par un masque. Un faux sourire joyeux, il le voyait bien dans son regard. Il y avait quelque chose derrière se yeux, mais il ne savait juste pas ce que c'était. Pas encore du moins.
La chaleur de l'après-midi était particulièrement étouffante, d'avantage que les autres jours, le soleil frappait haut dans le ciel et il était impossible de mettre le pied dehors sans se couvrir au préalable de crème solaire sur tout le corps. Quand bien même il y avait l'air climatisé et les ventilateurs dans la villa, à l'ombre, l'air restait lourd et assez assommant. Pour se rafraîchir un peu, les garçons avaient décidés de tous se rendre à la plage, Niall, Louis et Jason voulaient essayer le surf, même s'il n'y avait pas tellement de vague et les autres simplement se baigner. Enfin, Harry resterait sur le côté, à l'ombre du bar pour les attendre puis qu'il était hors de question qu'il mette un pied dans l'eau. Depuis l'accident au début des vacances, il n'osait même plus s'en approcher. Il s'assit sur un tabouret face au bar et commanda un cocktail fruité qui le tentait depuis un moment déjà, le serveur hocha la tête et s'activa derrière le comptoir. Timothée, un peu plus loin, fit signe aux garçons de commencer sans lui, il rejoignit alors son petit-ami au bord de la plage.
– Bébé, tu comptes rester là tout seul ?
– Je ne veux pas venir dans l'eau, et non plus vous attendre sous ce soleil.
– Tu veux que je reste avec toi ?
– Non, vas t'amuser Tim. Je dois appeler ma mère de toutes manières.
– D'accord, mais si jamais tu me fais signe OK ?
Le blond vint simplement poser ses lèvres sur les siennes avant de courir rejoindre les autres déjà dans l'eau. Ils pouvaient aussi bien s'amuser sans lui, c'était même comme s'il n'existait pas et qu'il n'avait jamais mis les pieds dans cette villa pour passer les vacances eux. Harry avait toujours eu le don de merveilleusement bien s'effacer. Il sortit son portable, remerciant l'homme derrière le comptoir qui posa sa boisson fraîche et décorée d'une paille et d'un petit parasol, puis se décida à chercher le numéro de sa mère. Donner de ses nouvelles lui ferait sûrement plaisir, elle ne devait attendre que cela d'ailleurs.
Depuis le dernier appel à sa soeur, il n'avait envoyé que quelques messages par internet pour dire que tout allait bien et qu'il faisait vraiment beau. Ce n'était pas totalement faux, il était détendu, heureux ici, avec des amis, et surtout il découvrait des paysages magnifiques. Finalement, la voix de sa mère résonna à l'autre bout du fil au bout de quelques sonneries.
– Harry ! Je suis contente de recevoir un appel de ta part.
– Bonjour maman, désolé de ne pas avoir donné de nouvelles avant mais on a été en forêt faire du camping à la belle étoile. Et j'étais tellement fatigué en rentrant que je n'ai pas pensé à te passer un coup de fil avant.
– Ce n'est rien mon chéri, juste que tu nous manque un peu.
– A ce point là ?
Harry ne put s'empêcher de lâcher un léger rire, l'imaginant bien parler de son fils toute la journée à son père ou bien encore à leurs voisines. Elle l'avait déjà fait la fois où il était parti durant presque une semaine chez sa soeur quand elle habitait dans un petit appartement à une demi-heure de chez eux, et cette situation l'avait beaucoup amusé à cette époque. Encore maintenant.
– Oui, c'est bizarre de te laisser prendre ton envol comme ça.
– Ce n'est que pour un mois m'man, et je n'ai plus dix ans.
– Je le sais bien, en tout cas j'espère qu'ils sont gentils avec toi !
– Mais oui, tu connais Zayn et Liam en plus.
– Justement, Zayn est tout le contraire de toi et je sais dans quoi il est capable de t'embarquer.
– Ne t'en fais pas, je n'ai pas touché à une seule cigarette ou la drogue depuis que je suis là, et je ne compte pas le faire. Si c'est ça qui peut te rassurer.
Il entendit un soupir à l'autre bout de l'appareil. Niveau caractère et habitudes, son meilleur ami et lui avaient toujours été opposé. Lui était plutôt calme, sérieux, solitaire, studieux et réfléchit tandis que le métis passait son temps en soirée, à fumer, à consommer parfois de la des substances illicites et il ne savait pas tenir longtemps en place sans rien faire. Ce comportement avait toujours alerté sa mère qui le voyait comme un point noir dans sa vie, quand bien même elle l'appréciait de n'avoir jamais quitté son fils et de remplir parfaitement son rôle d'ami. Harry porta la paille à ses lèvres pour boire quelques secondes le cocktail avant d'entendre sa génitrice parler à nouveau.
– L'important c'est que tu t'amuses.
– C'est le cas. Je te montrerai toutes les photos que j'ai pris quand je serai de retour.
– Avec plaisir. Et sinon...
Sa voix un peu lente sur la fin annonçait qu'elle allait aborder un sujet délicat et qu'elle souhaitait que son fils l'écoute un peu plus attentivement. Alors, il reposa son verre et se concentra sur sa voix en fronçant les sourcils.
– Comment vont tes insomnies ? Il soupira directement et ferma les yeux tellement ce sujet l'agaçait. Il aurait aimé ne plus y penser d'ailleurs. Mais il revenait toujours le hanter. Et il ne pouvait définitivement pas mentir ou cacher des choses à sa mère.
– Les premiers jours ont été assez compliqué, je me réveillé beaucoup mais depuis que je suis en..
Le jeune homme s'arrêta directement avant de finir sa phrase. Il ne pouvait pas lui annoncer ainsi qu'il était en couple, qu'il avait couché avec un ami de la bande et que suite à cela il ne passait plus ses nuits seuls. Elle lui poserait des tas de questions, et la relation était encore trop récente pour qu'il puisse lui en parler maintenant.
– Depuis que tu...?
– Depuis que j'ai changé ma chambre avec celle de Zayn, il est face à la mer et c'est beaucoup plus agréable. Du coup, mes insomnies se calment. Je parviens à faire des nuits complètes et à rattraper mon sommeil.
Son mensonge paraissait tellement vrai qu'il aurait pu lui-même y croire, mais il savait que ça n'aurait pas été la même chose en face d'elle. Il aurait sûrement fait une tête étrange qui aurait fini par le trahir. Les mamans finissaient par tout savoir, c'était un de leur nombreux pouvoirs.
* * *
Peut-être s'était-il réjouit trop tôt quand Harry se réveilla d'un coup, le coeur battant la chamade, sur le point de déchirer sa poitrine, dans son lit. Timothée n'avait pas bougé, toujours un bras posé sur son ventre pour garder un contact, son souffle chaud s'écrasant sur son torse nu. Il passa le dos de sa main sur ses yeux et prit ensuite son portable sur la table de chevet. Quatre heures du matin encore. Et vu le cauchemar qu'il venait de faire il n'était pas près de se rendormir. Ne voulant pas tirer son petit-ami de son sommeil en cherchant une position confortable entre les draps, il releva doucement son bras et s'extirpa du lit. Histoire de ne pas se balader nu, il enfila un caleçon et un pantacourt. Sans bruit, du moins il essaya, il rejoignit le salon silencieux puis la terrasse. Il s'assit sur un des sièges en poussant un soupir, jamais il ne serait tranquille avec ces insomnies. En plus la chaleur n'arrangeait rien. A cette heure-ci, il n'avait aucune idée de comment s'occuper, il ne pouvait écrire, il faisait trop sombre pour pouvoir prendre des photos ou bien lire, et tout le monde dormait. Du moins, c'était ce qu'il croyait jusqu'à là. Jusqu'à qu'il voit une silhouette en bas de la rue, face à la plage, dos à lui. Et, après avoir observé ses courbes, la manière dont son bras retombait pour laisser échapper les cendres de sa cigarette, il ne doutait plus sur l'identité de la personne. Il n'hésita pas non plus à descendre pour aller la rejoindre et, si possible, pouvoir lui parler cette fois. Plus il approchait, plus il en était certain. Ses cheveux un peu en batailles, ses courtes et fines jambes, son tee-shirt noir, son jean serré et retroussé au niveau des chevilles puis ces bonnes vieilles vans noirs qu'il portait sans chaussettes.
– Louis... ?
Il l'appela de sa voix rauque, mais le concerné ne bougea pas d'un centimètre. Son attention toujours rivé sur la mer en face de lui. Harry ne savait pas s'il s'était obstiné à lui faire la tête jusqu'à la fin du séjour, mais si c'était le cas il voulait au moins en connaître les raisons.
– Sérieusement, j'existe. Réponds moi au moins.
Aucune réaction encore une fois.
Ce n'était pas dans sa nature de s'énerver, il était souvent agacé, pourtant il se mettait en colère que très rarement. Et ce soir pouvait faire parti de ces exceptions, parce qu'il détestait pas dessus-tout qu'on se moque de lui. Alors, encore un peu derrière lui, le bouclé s'avança d'un pas et saisit l'épaule du châtain pour le faire se retourner, un air tendu sur son visage alors qu'il dit plus fermement.
– Louis !
A son contact, ce dernier sursauta et se tourna directement vers lui, les yeux grands ouverts ainsi que les lèvres. Harry se sentit totalement stupide quand il remarqua que le jeune homme tira sur un fil près de son oreille pour retirer un écouteur. Voilà pourquoi il ne lui répondait pas, il ne l'avait tout simplement pas entendu.
– Qu'est-ce qui te prends de me faire peur comme ça en pleine nuit putain ?
– Techniquement nous sommes le matin et, je n'arrivais plus à dormir. Je t'ai vu sur la plage alors je suis venu pour... Parler ? Je suppose.
– Je n'ai rien à te dire. Il prononça sur un ton neutre tout en enlevant son deuxième écouteur alors qu'il sortait son téléphone pour arrêter la musique et le ranger dans sa poche de jean.
– Peut-être, mais j'aimerai avoir des explications.
– Il n'y a rien à expliquer.
– Bon, alors je suppose que c'est tout à fait normal que du jour au lendemain tu ne m'adresses plus la parole, que tu m'évites et que tu me parles mal ? Tout cela sans aucune justification.
– Tu perds ton temps. Soupira Louis en portant sa cigarette à sa bouche, il tira doucement dessus et la fumée s'évapora dans le ciel encore étoilé. Son regard était encore une fois tourné vers la mer, il n'osait même pas l'affronter réellement. Face à face.
– Tu te trompes, si je suis venu ici c'est justement parce que j'avais tout mon temps.
Louis ne répondit pas tout de suite, il prit une nouvelle bouffée et secoua ensuite la tête. Il allait s'enfuir, encore, le bouclé le sentait et il ne pouvait tout simplement pas laisser cela se produire à nouveau. Parce qu'il avait vraiment besoin de réponses. Afin de capter un peu plus son attention, il se rapprocha de lui quand bien même il risquait de s'échapper à tout moment. Comme le sable qu'on tentait de garder dans ses mains.
– C'est quoi ton problème avec moi au juste ?
– Harry...
Un nouveau soupir agacé se fait encore entendre, mais Harry était déterminé à obtenir sa réponse. Même si la vérité devait lui faire mal. Il voulait surtout comprendre pourquoi d'un jour à un autre, le plus vieux s'était mis à le fuir comme la peste. Pourtant, il lui semblait qu'ils avaient passé de bons moments ensemble. Lors de leurs insomnies, ou encore sur la bateau, certes ils ne se connaissaient pas encore bien mais ce n'était pas une raison valable pour qu'il le repousse de la sorte sans lui fournir au moins une raison valable. A son souvenir, il n'avait pas agît mal ? Il n'avait pas été impoli ? Il n'avait strictement rien faire pour mériter qu'on l'ignore ainsi. Seulement, en réfléchissant aux possibilités de son silence, Harry se rendit compte que justement, si, il avait fait quelque chose. Il avait couché avec Timothée avant de se mettre en couple avec lui. C'était peut-être ça l'élément déclencheur. Parce que Louis semblait l'éviter depuis cette nuit au bar où tout avait changé si rapidement.
– Je sais... Ce ne fut qu'un murmure de la part du brun, mais l'autre garçon releva la tête, remontant sa cigarette à ses lèvres, et le regarda du coin de l'oeil, attentif à ce qui allait suivre.
– Tu es jaloux, c'est ça ?
Il n'attendait pas tellement une réponse parce qu'il était presque certain de lui, toutefois il laissa quelques secondes passer. Quelques secondes qui suffirent à lui faire comprendre qu'il avait raison, puisque Louis releva finalement les yeux vers lui. Il lui faisait face. Son regard rencontrant enfin le sien depuis tout ce temps, il osait affronter la situation et cela confirma tout ses doutes. Sa réponse se lisait ici, au plus profond de ses pupilles océans, elles brillaient si forts qu'il se demandait s'il n'allait pas se mettre à pleurer d'une seconde l'autre.
– Tu es jaloux de moi. Parce que tu voulais sortir avec lui. Tu voulais Tim. Tu le veux dans ton lit pas vrai ? C'est pour cela que tu me rejettes depuis quelques jours. Parce que je l'ai eu avant toi ?
– Harry, tu... Commença l'autre en secouant la tête, alors qu'il jetait sa cigarette au sol, l'écrasant sous sa semelle, mais l'autre garçon ne lui laissa pas le temps de continuer.
– Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? Putain... J'aurai du le voir avant. C'est ça n'est-ce pas ? J'ai raison hein ?
Louis ouvrit la bouche pour parler, Harry y était presque pendu pour attendre ses mots, mais rien ne vint. Il passa une main dans ses cheveux en bataille, poussant un soupir de frustration.
– Tu vois, ce que je comprends pas c'est pourquoi tu me hais pour ça ? Je veux dire, Niall m'a confié que tu étais plutôt du genre à prendre que des coups d'un soir alors... Ça ne devrait pas tellement de poser de problèmes si ?
Encore une fois, il fut confronté au silence. Le jeune homme en face de lui gardait la tête baissée, la tournant parfois vers la mer, il fuyait son regard à présent. Mais Harry en était persuadé maintenant. Il était simplement jaloux qu'il ait su le mettre dans son lit avec lui, et que maintenant il ne pouvait plus l'avoir parce qu'ils étaient ensemble.
– Dis quelque chose...
Ce ne fut qu'un murmure mais il espérait pouvoir l'entendre de vive voix, entendre qu'il avait raison. L'attitude de Louis le trahissait, il mentait et ça se voyait dans sa manière de porter sa main à ses cheveux ou encore de regarder tout autour d'eux sauf lui. Il l'évitait clairement. Alors qu'il crut ne recevoir aucune réponse une fois encore, sa voix cassée et un peu faible s'éleva dans l'air.
– Tu te trompes.
– Quoi ? Il fronça les sourcils puis le vit relever son regard azur vers lui.
– Oh et puis merde.
Et Harry n'eut pas le temps de réagir que les petites mains du châtain se posèrent sur sa nuque et ses lèvres sur les siennes. Elles s'y échouèrent même, comme un besoin. D'abord, il ne réagit pas tout de suite, mais il ne lui fallut pas longtemps avant d'être emporté par le baiser lui aussi. Un baiser qui lui fit tout oublier, même le fait qu'il était censé être en couple.
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