Épilogue
Ils étaient tous silencieux dans la salle. Aucun bruit ne venait perturbé ce calme plat. La tension montait au fil des secondes qui passaient. Soudainement, la juge se leva de sa chaise.
« La cour vous condamne, Monsieur Hiro Fukuoka, à vingt-cinq ans de prison à perpétuité, avec interdiction d'exercer une fonction publique et d'approcher le domicile de la victime dans son périmètre. »
C'était fini.
Elle pleurait. Elle se laissait aller. Enfin, tout ceci était terminé. Elle allait enfin pouvoir vivre une vie normal, malgré ses quelques séjours chez un psy. Apparemment, elle était atteinte d'une légère dépression. Mais franchement ? Sur ce moment, elle s'en fichait pas mal. Des larmes de joie ne voulaient cesser de couler le long de ses joues. Le stress et la pression avait soudainement disparu pour laisser place au soulagement. Elle sentit deux bras l'entourer.
« T'as réussi tête d'œuf... T'as gagné ! »
Elle sourit, imperceptiblement contre le torse de son sauveur. Oui, elle avait gagné ce combat... Elle avait enfin réussi à le battre !
« Merci... Merci... ! Merci... ! »
Elle était heureuse. Elle était enfin heureuse...
C'est après de longues et interminables larmes qu'Uraraka se reprit. Elle essuya le coin de ses yeux encore mouillés de sa main avant de sourire à son petit-ami. La brune s'écarta de lui et vint serrer la main de l'avocat Kaminari qui l'avait défendue corps et âme durant cette épreuve.
Puis petit à petit, la salle se vida. Eux aussi s'en allèrent, puis Monsieur Kaminari se rendit compte qu'il lui manquait quelques papiers. L'Uraraka se proposa pour aller les récupérer. Elle rentra dans cette même salle et retrouva les papiers qui s'étaient glisser sous une chaise.
« Ochako. »
Elle se retourna.
Ochako se retrouvait en face d'elle, cette femme qui lui avait donné. Sa génitrice, sa mère. Celle-ci se tenait debout devant elle, le regard baissé, bien droite et pourtant tremblante. Le brune la regardait calmement, sans aucunes émotions apparentes. Pas qu'elle ne ressentait rien vis à vis de sa mère, mais cela faisait bien longtemps qu'elle s'était faite à l'idée qu'elle ne l'aimait plus aussi fort que lorsqu'elle était enfant. Elle s'était faite à l'idée que sa mère aimait plus son nouvel amant. Après tout, pour elle il était la clef pour une nouvelle famille heureuse.
« Ochako, je... »
Elle n'arrivait pas à trouver les mots. Sa mère ne savait que dire, elle se sentait si honteuse. Sa fille... Sa précieuse petite fille avait souffert pendant tout ce temps sans qu'elle ne s'en rende compte ? Avait-elle été si aveugle que ça ? Elle n'arrivait pas à y croire...Elle ne ouvait as croire qu'elle était été aussi égoïste. Oui, elle avait tenu la promesse faite à son défunt mari qui était de protéger leur enfant. Ce n'était pas de sa faute...
La brunette restait toujours sur place. A la regarder se torturer l'esprit. Jusqu'à ce qu'elle sorte enfin quelque chose.
« Je... Pourquoi ne m'as-tu rien dit... ? »
Ses pupilles se dilatèrent de stupeur. Alors... c'était tout ? C'était tout ce que ça lui faisait ? C'était tout ce qu'elle retenait ? Mais... Était-elle aussi aveugle ?! Ses poings se serrèrent de rage et de déception. Était-ce sa mère devant elle ?
Pourtant, elle l'aimait sa mère. Elle l'aimait, elle était sa mère. Celle qui l'avait aimé toute sa vie. Mais c'était trop. Elle avait l'impression que tout était de sa faute, comme si elle avait voulu tout ça. Alors ne voulant plus la voir dans son champ de vision, Ochako tourna les talons et commença à s'en aller, n'ayant plus la force de se battre pour le moment.
Madame Fukuoka, elle, regarda sa fille partir sans tenter quoique ce soit, tremblante, étant bien trop sous le choc de sa réaction. Puis lorsque sa disparu derrière la porte, la jeune femme s'écroula à genoux avant de fondre en larmes. Et voilà... Elle avait perdu son mari et maintenant sa fille...
« Je suis désolé... ! Je suis désolé Ochako... ! Pardon... ! Pardonne-moi... ! Je suis désolé d'avoir été une mauvaise mère... ! »
Derrière la porte, un blond au regard de braise était adossé contre le mur, silencieux avec les sourcils froncés. Il finit cependant par soupirer avant de s'en aller rejoindre sa copine. C'étaient leurs histoires, pas les siennes cette fois. Mais il savait déjà que tout allait finir par s'arranger. Il connaissait sa copine.
Il sortit alors du bâtiment, les sourcils froncés comme à son habitude. Une voix l'appela, ce qui lui fit relever la tête. Sa copine l'attendait, un sourire remontant jusqu'aux oreilles aux côtés de leurs amis. Discrètement, il sourit et les rejoignit. Le sourire rayonnant de la jeune fille lui fit un bien fou. La voir comme ça le rendait heureux. Un peu. Il leva le regard. Ce jour-là aussi il pleuvait légèrement, vraiment très peu. Pourtant il faisait beau, et cette pluie lui était bien plus agréable que désagréable. Entendant une voix l'appeler, Katsuki rabaissa son regard pour voir ses amis à bonne distance de lui. Il s'empressa alors de les rejoindre.
Un léger arc-en-ciel commençait à apparaître.
~Kira, Kira~
C'est le chapitre final !!! Je pleure !!!!
BONUS A SUIVRE !!!
Motaku.
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