Bonus
Un brin d'air frais
Un "double date", cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas fait un. Dommage que cela se soit fait par hasard et que ça n'enchante pas son petit-ami.
« Eh, eh ! Et si on allait voir dans ce magasin après ?! »
Kirishima était comme un enfant découvrant une montagne de jouets sous le sapin tandis que Katsuki tentait comme il le pouvait de contenir ses envies meurtrières.
Elle et Mina se tenait toutes les deux un peu à l'écart des deux meilleurs amis, ne voulant pas se brûler les ailes. Elles n'étaient pas suicidaires.
« Eh, eh ! Katsuki, Katsuki, regarde ! Tu trouves pas que ce gorille est viril ?!
-Putain, mais c'est un PUTAIN DE NOUNOURS GÉANTS EIJIRO !
-Et alors ?! T'es raciste des nounours géants, c'est ça ?! Franchement, je te croyais pas comme ça !! »
Elles virent le blond serrer un un peu plus les poings, tellement fort qu'elles crurent pendant un instant que ses ongles allaient transpercer sa peau. Mais heureusement, rien. Elles soufflèrent de soulagement et continuèrent à regarder ce vieux couple débattre sur la virilité de cet énorme gorille en peluche.
Ochako s'éloigna dans le petit magasin d'en face. Elle avait prévenu l'Ashido qu'un objet en particulier lui avait tapé dans l'œil et était partie jeter un petit coup d'œil. Elle se retrouvait alors à présent en face d'objets tout aussi curieux que magnifiques. Ce n'étaient pas des objets de valeurs, bien au contraire. Mais ils avaient leurs charmes.
« Qu'est-ce que tu cherches ici, le bonbon ?! »
L'Uraraka sursauta de surprise et se retourna. Son copain se tenait devant l'entrée, l'air aussi ronchon qu'à l'accoutumée. Il s'approcha d'elle rapidement et commença lui aussi à observer les objets.
« C'est vieux ces truc-là ! »
L'adolescente ne fit pas plus attention que ça à la remarque et son homme et continua ses recherches. Elle parcourut les rayons tranquillement, flânant entre eux sans soucis. Jusqu'à tomber sur un objet en particulier.
Un collier. Un simple collier. Avec, comme attache, une simple ficelle noire et au bout, un genre de cristal transparent. Ce collier, elle l'avait déjà vue. Oui, elle s'en souvenait parfaitement.
C'était le même collier qu'avait porté son père.
Elle le fixa attentivement, sachant parfaitement qu'on pouvait trouver ce genre de collier un peu partout.
« Qu'est-ce que tu regardes ? »
Katsuki se pencha légèrement à ses cotés. Sa respiration caressa son oreille et la fit frissonner.
« C'est le même collier que portait mon père... »
Bakugo te regarda mais ne dit rien. Il n'avait rien à ajouter. Puis après quelques secondes de réflexion, un vieil homme arriva vers eux et leur demanda s'il pouvait les aider. Ochako s'empressa de répondre négativement avant de prendre le collier et de l'emmener avec elle jusqu'à la caisse. Elle le donna au vieil homme qui les avait suivi et celui-ci l'encaissa. Vint alors le moment de payer.
« Qu'est-ce que t'as ? »
En effet, l'Uraraka s'était retournée, toute souriante, vers son blondinet préféré.
« Tu me l'offres ? demanda-t-elle innocemment.
-Non mais ça va pas la tête ?! T'es pauvre ou quoi ?!
-Allez ! Kats' ! S'il te plaît !
-Non, démerde-toi ! fit-il, catégorique.
-Nounours !
-M'appelle pas comme ça !
-Chouchou !
-La ferme ! »
L'adolescente planta son regard brillant dans le sien, tentant de l'amadouer avec une bouille de chien battu. Ce qui... marcha à merveille car par la suite il pesta et sortit son porte-feuille de sa poche. Ochako sourit, toute heureuse et le regarda payer sans aucune once de regret. Il fallait le civiliser un peu après tout...
Merci les cours de Natsuki !
Ils partirent ensuite se promener un peu. Mina et Eijiro étaient repartis continuer leur rendez-vous de leur côté, les laissant seuls. Ils s'en allèrent se promener dans le parc de Yuei, sous le soleil brûlant de l'été. Ils voulaient profiter de ce beau temps qu'ils avaient. Alors comme à leur habitude, ils entreprirent de partir s'asseoir sur le bas reculé du parc, sous le cerisier qui les avait tant accueillie.
« T'es chiante, lui lança-t-il à un moment.
-Je sais. Mais si tu n'aurais pas payer, ça n'aurait pas été galant. »
Il "tcht" ta, ce qui arracha un rire à la brune. C'était bien la première fois que Katsuki lui offrait quelque chose, bien que ceci fut fait en le forçant un peu. Néanmoins, la brune était tout de même heureuse de son cadeau. Elle savait que le blondinet n'avait pas pour habitude d'offrir des choses aux gens. Et pour l'instant, elle se contentait de ça.
Mon chocolat !!
« Et c'est pour ces dix raisons qu'il faut que dès à présent il faut que tu arrêtes de manger ce genre de chose !
-Mais pour qui tu te prends ?
-Pour ta copine qui va te retrouver dans le salon entrain de faire une overdose de chocolat. »
Ça tenait la route. Attendez, non ! Mais qu'est-ce qu'il se disait ?! Il fallait croire qu'après le long exposé que lui avait fait Ochako sur les dix raisons du pourquoi il ne fallait pas s'empiffrer de chocolat, son cerveau se soit mit en mode pause.
« Enfin bref, tout ça pour dire que le chocolat est mauvais car dedans il y a du-
-C'est bon, c'est bon, j'ai compris ! s'écria soudainement le Bakugo en lui tendant la tablette de chocolat. D'accord, j'arrête le chocolat !
-T'es génial chéri !
-M'appelle pas comme ça..., grimaça le blond.
-D'accord chéri ! »
Le chocolat en main, elle vint s'installer à ses côtés sur le canapé avant de poser sa tête sur son épaule, ce qui arracha un grognement au Bakugo. Se mettant à l'aise, la brune soupira avant de croquer dans son chocolat. Katsuki fit des yeux de merlans fris.
« Qu'est-ce que tu fous au juste ?
-Bah quoi ? J'ai jamais dit que j'arrêtais d'en manger moi ! En plus, c'est la dernière tablette ! Tu pourrais me la laisser quand même. »
Couleur
« C'est quoi ce bordel... »
Ils se le demandaient. Shoto et Eijiro observaient leur amie sauter de joie dans le salon de son copain. Elle était fière d'elle. Elle faisait volontairement voler ses cheveux dans tous les sens, étant tellement fière de sa dernière théorie.
Ochako avait toujours eut des idées étranges, des envies farfelues. C'était, la plupart du temps, des choses irréalisables, comme partir sur la lune à dos de zèbres, ou encore bien trop extrême, comme le saut en parachute. Mais la bêtise qu'elle avait faite ce jour-là, c'était à en mourir de rire. Ce que les deux garçons ne tardèrent pas à faire.
« Pourquoi t'as fait ça ?! réussit à articuler Eijiro entre deux rires.
-J'avais envie de changement, c'est tout.
-Au point de te transformer en un Katsuki Bakugo ?!! »
Kirishima était mort de rire sur le canapé. En effet, la jeune fille avait eut la merveilleuse idée de ressembler à son copain trait pour trait : cheveux teint en blond, lentilles rouges... Elle était décoiffée, tirait la gueule et portait les habits -trop grand pour elle- du blond avec qui elle sortait. Elle avait voulu faire les choses en grand et pas à moitié, ce qui était hilarant pour son entourage qui voyait un deuxième mini-Katsuki, le premier titre étant réservée à la jeune enfant Bakugo.
Alors que les rires du roux remplissaient la pièce, la voix de Shoto s'éleva pour la première fois depuis que la nouvelle blonde était entré dans la pièce.
« T'as pas peur qu'on te prenne pour sa sœur plutôt que sa copine comme ça ? »
Grande nouvelle
Ochako était installée sur le canapé de chez les Bakugo. Elle venait de plus en plus chez eux ces temps-ci. Elle mangeait du Nutella, assise sur le salon en face de la télé. Son copain était à ses côtés, occupé sur son téléphone.
Soudainement, son téléphone vibra. Elle le prit en main et regarda ses notifications. Elles avaient un message de sa mère, un document envoyé. Elle l'ouvrit et étonnement, les larmes lui montèrent aux yeux. Cela faisait un moment qu'elle avait pardonné à sa génitrice. Elle était sa mère, la femme qui l'avait élevé. Elle n'aurait pu rester trop longtemps en froid avec elle. Mais cette photo, elle l'avait surprise. Étonnement surprise.
Katsuki, qui s'était retourné en entendant les pleurs de sa copine, essayait de comprendre autant qu'il le pouvait la situation. C'est lorsqu'elle lui montra l'écran de son téléphone et dit quatre petits mots qu'il comprit finalement la situation.
« Je suis grande-sœur ! »
Quotidien
Ils s'étaient installés ensemble. C'était Katsuki qui s'était lancé. Cela faisait quoi à présent ? Presque un an ? Heureusement que leurs parents les aidait financièrement, car ils continuaient toujours leurs études...
Ils allaient à la même fac, avec quelques uns de leurs amis qui les avait suivit. Ils étaient ensemble, mais n'avaient pas les mêmes cours. Logique, étant donné que la brune faisait des études de psychologie et son beau blond des études de droits. Il souhaitait devenir juge. Pour pouvoir crier à tout va "SILENCE DANS LA SALLE".
Alors ils ne pouvaient passer du temps ensemble que le midi et le soir. Par ailleurs, Ochako préparait le dîner. Chantonnant une chanson dont elle seule connaissait la mélodie. Elle sentit une pression sur son dos, alors qu'elle mettait sa casserole sur le feu.
Le blond s'ennuyait dans le salon et avait décidé de venir taquiner sa belle brune. C'est pourquoi il commença à lui embrassé le cou, s'amusant par la même occasion à le lui lécher de temps en temps.
« Tu t'ennuies ?
-Ouais. »
Puis sans qu'elle ne s'y attende, la belle jeune femme se fit soulever du sol. Elle poussa un petit cri d'étonnement en balançant ses jambes en avant et en arrière sans pour autant toucher son homme. Elle lui ordonna de la faire descendre, mais Bakugo ne l'entendit pas de cette oreille. Il éteignit le feu avant d'emporter sa dulcinée dans leur chambre sous les protestations de celle-ci.
Enfin bon, dans ce genre de situation, elle ne tenait jamais longtemps de toute façon.
Bébé
« Je veux un bébé. »
Katsuki l'observait, plus que surprit. Elle voulait un enfant ? L'Uraraka boudait. Katsuki l'avait épuisé en plus d'avoir été beaucoup trop taquin lors de leurs ébats. Alors elle le boudait. Elle avait aussi lâcher la bombe, espérant qu'il se calme un peu avec ça.
Ce n'était pas qu'un prétexte. Elle voulait vraiment avoir un enfant, son enfant. Elle avait cette étrange instinct maternelle depuis que son petit-frère était né. Voilà cinq qui étaient passés depuis la naissance de son petit-frère, et elle avait aujourd'hui vingt-trois ans. Il ne lui restait qu'un an avant de commencé à travaillé tandis que Katsuki avait déjà commencé à faire ses preuves en tant qu'avocat. Ils s'en sortaient niveau budget, juste assez. Alors pourquoi ils ne pouvaient pas ?
Ah oui ! C'était trop tôt. Ils étaient beaucoup trop jeune et tout le tralala sa mère lui avait un jour répondu. Mais elle le voulait, ce bébé. Elle voulait un petit garnement courant partout dans leur appartement et laissant traîner ses jouets. Elle voulait l'entendre pleurer à tout va parce que sa maman ou son papa n'était pas près de lui. Elle voulait le serrer fort dans ses bras et l'entendre rire de bonheur. Elle voulait un bébé, son bébé à elle. Voir Shoto et Momo rayonner de bonheur avec leur petite fille Kagura l'avait incitée dans cette perception du futur. Elle savait qu'elle ne serait complètement heureuse que lorsque cet enfant sera né. Égoïste ? Peut-être, mais elle s'en foutait.
Katsuki s'empressa de la prendre dans ses bras, son torse contre le frêle dos de la jeune femme. Il caressa le ventre de sa copine d'une main tandis que de l'autre, il entremêlait ses doigts aux siens. Il inspira un grand coup dans la chevelure de la brunette. Un bébé... Pourquoi pas ? Il n'était pas contre, et était même bizarrement heureux qu'elle lui dise ça. Mais il ne lui restait qu'un an avant de terminer ses études... Il ne voulait pas d'un enfant sans une situation stable. Il voulait qu'ils en aient une avant ça, pour ne pas souffrir inutilement si des problèmes devaient arrivé. Il accentua ses caresses sur le ventre de sa bien-aimée.
« Un an... On attend encore un an et je te le ferais ce gosse... »
La demande
Ils étaient réunis, ensemble entre amis, en ce mois de janvier. il venait de fêter la nouvelle année et toute la bande était là, pour un dîner amical et festif. C'était Ochako qui les avait réuni et invité ce soir-là, à la demande de son homme. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait voulu voir tout le petit monde, mais bon, elle ne s'en plaignait pas ! Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu tout ce monde et elle était heureuse de les revoir.
Le dîner se passa tranquillement. Leurs rires et leurs paroles résonnaient dans ce petit restaurant qu'était le Yukihira. Katsuki ne cessait de psychoter dans son coin. Son cœur ne cessait de battre la chamade et il ne cessait de triturer ses doigts. Il stressait. Il ne pouvait s'en empêcher. Plus les minutes s'écoulaient, plus il ne pouvait qu'être anxieux.
Lorsque le dîner se termina et fut payé tout le monde se retrouvèrent devant le restaurant. Tous, sauf Katsuki et Ochako, s'en allèrent finalement pour retourner chez eux tandis que le couple restant leur disait au revoir. Il neigeait et les routes commençaient doucement à glisser.
Ochako observait les voitures de ses amis disparaître au loin tandis que blondinet continuait de jeter des petits coups d'œil en direction de sa copine.
Pour passer le temps, ils prirent leur voiture pour ensuite aller se balader dans le grand parc Yuei. Ils marchaient calmement sous cette légère neige qui tombait du ciel.
« Si je te demandais de m'épouser, tu ferais quoi ?
-Je te dirais oui, bien sûr ! lui sourit la jeune femme en se retournant vers lui. »
Il sortit un petit boitier. L'Uraraka écarquilla ses yeux avant de les relever vers son petit-ami qui détournait le regard, l'air désintéressé avant de poser ses pupilles rouges sur elle. Puis soudainement, il lui dit :
« Épouse-moi. »
Futur
« Hanako, Tsukihiko ! Ne vous éloignez pas trop les enfants !
-Oui, promit maman ! »
S'en allant capturer des pirates, les enfants coururent dans tous les sens, un bras levé vers le ciel, tout en s'époumonant de toute leurs forces afin de faire peur à leurs amis. La jeune maman soupira d'exaspération. Ses enfants étaient de vrais piles électriques ! Impossible de les stopper une fois lancé !
« Fatiguée ?
-Très... J'ai l'impression que les enfants ne sont jamais épuisés...
-C'est toi qui en voulais pourtant.
-Comme si tu t'étais pas gêné de me les faire. »
Le blond à ses côtés sourit avant que son regard se perde sur sa progéniture. Ils avaient à peine la trentaine, et ils avaient déjà l'impression d'être de vieux croulants. Mais il fallait dire que leurs enfants ne les ménageaient pas eux aussi. Mais bon, ce n'était pas de leur faute. La plus grande avait à peine quatre ans. Ils n'étaient que des enfants encore, et même des bébés aux yeux de la mère.
Katsuki regardait rêveur le paysage de ce parc dans lequel ils avaient tant été. Il détourna un instant le regard et recouvrit sa femme d'un regard attendri. Elle regardait leurs enfants avec amour et douceur. Il se mit à repenser à tout ce qu'ils avaient pu traverser jusque là, à toutes ces peines et ces souffrances vécues pour en arriver là. Il ne regrettait pas. Aucunement. La rencontrer dans ce magasin de jeux-vidéos fut la meilleur chose qui ait pu lui arrivé. Cette femme, c'était la sienne. Celle qu'il avait aimé, qu'il aimait et qu'il aimerait encore et encore. Celle qui avait supporté avec lui le poids lourd de cette injuste vie, celle qui avait vécu avec lui depuis l'adolescence. Celle qui avait porté ses enfants.
Ochako n'en pensait pas moins de son aimable mari. Elle l'aimait. Avec le temps et la naissance des enfants, il s'était calmé. Il était devenu plus calme, plus compréhensif. Il avait cessé de crier pour un rien et montrait à tous son côté tendre. Il faut dire que la naissance de Hanako et Tsukihiko l'avait en grande partie aidé. Mais quand bien même, elle l'aimait ainsi. Il avait été celui qui l'avait le plus soutenu, celui qui l'avait aimé à la folie, s'en faillir. Elle avait été heureuse de le rencontrer et de le découvrir. Elle gardait toujours et encore une cicatrice profonde de son passé, mais elle pouvait vivre librement et pleinement grâce à son merveilleux mari. Elle était heureuse de vivre dans ce monde qui lui avait pourtant tout prit. Elle était pleinement enfin comblée.
Ils étaient en été, et un beau bleu sans nuage recouvrait le ciel. Avec un arc-en-ciel, comme le jour de sa renaissance. La main de la jeune femme attrapa celle du blond. Celui-ci intensifia son regard sur elle, interrogateur tandis que la Bakugo observait leurs mains liées avec douceur.
« Katsuki..., elle releva la tête. Comment est-ce que tu m'aimes ? »
Il entrouvrit légèrement les lèvres de surprise avant de les refermer en un petit sourire en coin. Son regard se fit légèrement moqueur avant qu'il ne lie les lèvres de sa femme avec les siennes.
« Je t'aime, c'est tout.
-C'est pas ce que j'attendais comme réponse, rit la brunette bien qu'elle connaissait parfaitement le véritable sens de cette confession.
-Et toi, comment tu m'aimes ? »
Ochako resta un moment silencieuse avant de sourire avec amour et tendresse à son mari. Sa main vint caresser sa joue alors que le blond attrapait le dos de celle-ci. Il la prit, avec l'autre main, par la taille et la rapprocha de lui, au point de poser son front contre le sien. Ils se regardaient dans le blanc des yeux, silencieux. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Ils n'en avaient pas besoin.
« Moi ? Je t'aime plus que tout au monde... »
~Kira, Kira~
Et voilà qui conclu cette histoire... J'espère sincèrement que vous l'aurez aussi apprécié que moi :)
Je suis heureuse de vous avoir fait découvrir cette histoire ! Je vous remercie d'avoir suivi cette histoire jusque là ! Pour tous vos commentaires et les votes !! Merci vraiment à vous !
Motaku.
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