Son père arrive
- « Laisse Reborn, je m'occuperai de celui-là. Je te donnerai les trois autres noms. » Il était rare de voir Tsuna se comporter ainsi. Cela piqua d'autant plus ma curiosité. Je reprenais le dossier.
- « Qui est-ce qui vous fait si peur ? » Dès que je vis le nom, toutes traces de taquinerie quittèrent mon visage. « Lui ?! Comment a-t-il put oser nous trahir ? »
Alors que je ne pus contenir la haine que m'inspirai ce type, je pensais à Tsuna. Je le regardai et je lus dans son regard une légère panique mêlé d'une détermination sans fin. Tsuna détourna le regard pour ce mêlé à la conversation. Ne pouvant supporter plus il demanda à être seul.
Je n'avais qu'une envie tuer ce type, le faire souffrir autant qu'il avait fait souffrir Tsuna. Je n'avais jamais pu l'encadrer, mais je m'étais toujours contenue pour Tsuna. Là c'était trop. Je pris congés des autres après leurs avoir rappelé de s'occuper des traîtres restants. Et avoir insisté sur le fait de garder le même comportant avec Iemitsu jusqu'au prochain ordre de mon châtain.
Arrivé chez les Sawada, je me dirigeai vers la cuisine où j'y trouvai Nana. Elle me servit un café avec un sourire immense. Comment son mari pouvait être un tel monstre alors qu'il possédait une famille si incroyable ? J'eu un instant de doute en me demandant si même sa gentillesse n'était pas une façade. Je voulais ignorer cette idée absurde, mais ne fallait-il pas mieux être prudent pour faire souffrir le moins possible Tsuna ?
- « Tu m'as dit que tu savais que l'on faisait partie de la mafia, comment l'as-tu découvert ? » Elle sembla surprise de ma question et vérifia l'absence des enfants. Elle prit également une tasse mais ce servit du thé avant de s'assoir face à moi.
- « Avant même que je ne me mari avec Iemitsu j'avais des doutes. Mais je l'aimais tant que je me disais que je me faisais des films. Je ne voulais pas faire partis d'une mafia, et heureusement j'ai toujours été tenue à l'écart de cela. Cependant, le jour de notre mariage, j'ai vu une arme dans sa tenue d'ouvrier. Je me suis évidemment inquiété. Lorsqu'il a remarqué ce que je regardais, il m'a évidemment rassuré en me disant que c'était pour se défendre lorsqu'il travaillait sur des terres hostiles, mais qu'il n'en avait jamais eu besoin. J'ai tout de même accepté son mensonge en gardant cela dans un coin de la tête. Puis quelques jours après, j'ai surpris une de ses conversations, avec un certain Pietro. Il parlait de la mafia, d'affaires houleuses avec les Vongola. Je me suis renseigné sur cette fameuse famille, et j'ai trouvé deux choses : la célèbre société mondiale connue, et, la plus importante famille mafieuse. L'un n'étant pas dissocié de l'autre. Toutes ses histoires m'ont évidemment inquiété, mais j'ai décidé de faire confiance à mon mari, il ne pouvait s'être embarqués avec des personnes ignobles, non ? Alors je n'ai rien dit. Lorsque Tsuna a créé une flamme sur son front, je m'apprêtai à les rejoindre, j'ai vu la scène. Puis quelques temps ont passé, et Iemitsu m'a présenté une personne qu'il considère comme son père, et donc le grand-père de Tsuna. Quand j'ai vu cette personne, appelait le Nono chez les Vongola, être si attentionné, si bon. J'ai définitivement perdu le doute que l'on mari fasse parti d'une famille mafieuse mauvaise. Mais j'ai également confirmé qu'il faisait bien parti de la mafia. »
J'hochai doucement de la tête, réfléchissant à ses paroles. Elle était dans ses pensées quand le réveil sonna, indiquant qu'elle devait aller préparer le bain pour les petits. Elle sembla prendre conscience de quelques choses et me regarda les yeux légèrement écarquillés.
- « Tsuna n'est pas rentré ? »
- « Oh. Il ne devrait plus trop tarder maintenant. » Nana soupira légèrement.
- « Il n'est pas blessé au moins ? » Je secouai la tête négativement. « Bien, je vais vous préparez des boissons alors. » Je la vis préparer un thermos de chocolat chaud, et trois de café. Elle prit un plateau et deux tasses et posa le tout. « Comme ça tu auras tous ce qu'il faut pour l'attendre. Bon je vais m'occuper des petits maintenant. » Elle me sourit avant de s'en aller.
Je posai ma tasse dans le lave-vaisselle et regardai l'heure. Cela faisait trente minutes qu'il était parti. Je soupirai légèrement avant de me saisir du plateau et de m'installer sur le toit de la maison. J'attendais patiemment faisant le vide dans mon esprit. Je buvais machinalement ma tasse et la reposai à chaque gorgée. Je sentis enfin Tsuna atterrir à côté de moi et une tension quitta mes épaules, je m'inquiétais tant pour lui ? Je lui tendis une tasse de chocolat. Je continuai de boire ma tasse et le rempli de nouveau finissant ainsi le troisième thermos. Combien de temps avais-je attendu ici ? Tsuna ne sembla pas vouloir prendre la parole, je le regardais.
- « Tu veux que l'on en parle ? » Il sursauta et pris une gorgée, je le vis savourer. « C'est ta mère qui l'a préparé. »
Il eut un sourire rempli de bonheur en entendant cela. Je le regardai changer de position alors qu'il continuait de boire. Je continuai de le regarder, boire avec une grasse qu'il semblait ignorer. Il avait le regard ailleurs, peut-être dans ses pensées. J'admirai la fine mousse qui se posait sur sa lèvre supérieure et qu'il essuya avec des coups de langues sensuel. Il ne semblait prendre conscience de ses gestes. Il finit par poser cette tasse que j'aurai rêvé de remplacer et se positionna une nouvelle fois autrement. Il me fixait.
- « Je comprends mieux certaines choses. Je comprends mieux la raison pour laquelle mon père était tant un abruti fini. Pourquoi il a été si peu présent pour moi et surtout pour ma mère. Ma mère ... Ne comprend-il pas à quel point elle l'aime ?! »Je le voyais s'énerver et je le trouvais terriblement mignon à s'inquiéter ainsi pour sa mère malgré le rôle qu'il se devait d'occuper aujourd'hui dans l'histoire. « Qu'est-ce qui te fais sourire ? »
- « Malgré la difficulté du moment. Tu penses toujours à ta mère seulement. Pense à toi un peu Tsuna. » Je lui caressai doucement les cheveux. C'était comme instinctif, je ne me contrôlais plus en sa présence.
- « Je pense à moi aussi. Je me demande s'il s'est soudainement rappelé l'existence de son fils et intéressé à moi seulement pour que j'obtienne ce poste. S'il prévoyait de me manipuler pour aider d'une certaine manière les Estranos. Après tous, avant que tu n'apparaisses, je n'étais qu'un Dame-Tsuna, qu'une merde. » J'essayai de ne pas l'approcher tant qu'il parlait, pour qu'il aille jusqu'au bout. Mais ce fut trop, je le pris dans mes bras et effaçai les larmes traîtresses qui ruisselaient sur son visage.
- « On s'en fout de ce qu'il pense. Si ce que tu crois est vrai, même avant que je n'apparaisse tu n'aurais pas été si stupide pour être embarqué dans une telle histoire. Alors calme-toi. Ne règle pas cela seul, ce sera trop difficile pour toi. Tu as beau être fort, tu n'en reste pas moins doter d'un cœur pur. Ce serait une étape trop difficile pour toi. Tu le déteste mais il reste ton père. » Je le vis hocher de la tête avant de parler d'une toute petite voix.
- « Mais seulement toi dans ce cas. » Il me fit de la peine et je resserrais mon étreinte en lui assurant que je serai là avec lui.
Je posai ma main sur sa joue afin de pouvoir atteindre ses lèvres. Je l'embrassai délicatement, mettant autant d'amour et de tendresse dans ce baiser que possible. Je n'aurai jamais cru un tel comportement possible de ma part. On échangea un tendre sourire, mio Dio, il était adorable. Je pris conscience de l'heure et ont pris la direction de la porte d'entrer. Nana nous accueilli avec un énorme sourire. La dernière fois que j'avais vu ce sourire, son mari rentrait. Dites-moi que je me trompe.
- « Ton père rentre demain ! N'est-ce pas une bonne nouvelle ? » Et merdia. Je posai ma main dans le dos de Tsuna et lui fit de simples caresses pour l'apaiser quelques peu.
On trouva enfin une excuse pour partir à l'étage. Cela faisait dix minutes que Nana sautait partout autour de nous, Tsuna avait réussi à ne pas craquer devant sa mère. Il monta et Nana me donna quelques informations avant que je ne le rejoigne. Il était sur son lit à taper de toutes ses forces dans les oreillers. Je fermai la porte derrière moi et m'adosser à celle-ci. Je le regardai évacuer sa colère. Plus le temps avançait, moins il tapait fort. Une fois qu'il réussit à se calmer suffisamment, il prit la parole.
- « Il arrive à quelle heure ? »
- « La Mama m'a dit qu'il arrivait à 8h. Tu as un plan ? » Il soupira et me regarda, il était complétement perdu.
- « Il reste mon père, je ne peux le traiter de la même manière. C'est pourquoi je veux m'en occuper moi. Je ne sais pas quoi faire. J'ai besoin de lui parler mais ... »
Je viens m'installer à ses côtés. Il posa sa tête sur mon épaule et soupira. Je regardais toute les plumes sur le sol et le trou dans ce qu'il restait d'oreiller. J'eus un sourire en coin.
- « J'espère que c'est ton oreiller. » Je le vis écarquillai des yeux en se rendant compte de l'état du dit objet.
- « Ma mère va me tuer ! » Je rigolai légèrement ce qui détendit l'atmosphère. « Et ça te fais rire en plus. »
Je l'embrassai doucement alors qu'il grommelait le sourire aux lèvres. Il posa sa main sur ma nuque tandis que j'approfondissais le baiser. Le baiser s'amplifia. Je l'allongeai doucement sur le lit sans cesser de l'embrasser. Ma main alla se posai sur sa hanche tandis que l'autre se plaçait sur sa nuque. Lorsque le baiser prit fin pour nous laisser le temps de respirer, Tsuna passa ses bras autour de mon corps pour me serrer contre lui.
- « Tu promets que tu m'aideras, Amore ? » Je lui déposai un tendre baiser sur le front avant de l'enlacer à mon tour en le faisant basculer sur moi. Il posa sa tête sur mon torse.
- « Evidemment bambino. Je t'ai dit que je t'aiderai. » Il releva la tête et me fis un doux sourire. Il avait les larmes aux yeux. Je lui saisis les hanches pour l'attirer à moi, afin que nos visages soit l'un à côté de l'autre. Je déposai mes lèvres sur les siennes. Mes mains passèrent sous son haut. Sa respiration se saccada. « Que dirais-tu de te changer les idées ? »
Il rougit mais ses lèvres vinrent chercher les miennes. Je lui retirai rapidement son haut avant de me replacer au-dessus de lui. Il avait ses mains dans mes cheveux, sur ma nuque, sous ma chemise, dans le haut du dos. Nos langues faisaient un duel, suivit d'une valse puis d'un tango. Nos bouches ne faisaient plus qu'un. Nous ne faisions pas grand-chose et pourtant je n'avais jamais autant apprécié, je n'avais jamais été autant excité. Dès qu'il s'agissait de Tsuna, toutes les sensations de ses gestes n'en étaient que meilleurs. Etais-ce dut seulement au sentiment que j'éprouvai pour lui ? Je quittai mes pensées pour m'occuper du corps sous moi. Je passai mes mains sur son torse, allant pincer un téton de temps à autre. Il gémissait à chacun de mes gestes. Cela m'excitait d'autant plus. Ma main commença à glisser vers son pantalon lorsqu'une alarme se déclencha dans ma tête. Je suspendis mon geste et entendit la porte s'ouvrir. J'écarquillai des yeux en même temps que Tsuna.
- « Oups ! Désolé ! » Nana s'apprêta à refermer la porte alors que Tsuna lui disait de rester en se jetant sous la couverture. « Je ne vais pas te déranger plus, je vois bien que tu es ... Occuper ? » Tsuna rougi alors que je m'asseyais contre le mur.
- « Euh ... Je ... Je voulais te le dire ... Je ne voulais pas que tu l'apprennes comme ça. » Elle lui fit un doux sourire. « Pourrais-tu ... Le dire toi à papa ? » J'haussai un sourcil, qu'avait-il derrière la tête ? Nana lui indiqua que cela ne posai aucun problème. Je pris la parole à mon tour.
- « Ne lui dit pas qu'il s'agit de moi, j'aimerai que l'on s'en occupe nous-même. »
Tsuna me regardai surpris. Je savais que Iemitsu était contre les relations homosexuels, s'il ne savait pas que le garçon en question c'est moi, je pourrai commencer à m'en prendre à lui psychiquement. Une fois la discussion close, chacun repartit à ses occupations. Tsuna se cacha sous sa couverture, trop gêné, durant dix minutes. J'avais perdu l'espoir que l'on reprenne l'a où on c'était arrêté, pourtant c'était bien partit avant que la Mama n'arrive. Je soupirai doucement tandis qu'Iemitsu arriva au domicile familial.
On se comporta chacun comme à l'accoutumé, excepté peut-être que j'étais un peu plus froid qu'en temps normal, mais bon que voulais vous. J'avais juste envie de lui tirer une balle dans la tête. On était à table, pour une fois nous étions que nous quatre, chacun étant parti pour la nuit sous ordre de Tsuna. Iemitsu et Nana parlait tous deux, heureux de se voir. Quand la Mama amena la conversation au moment où l'on buvait un petit café. Celle que j'attendais avec impatience.
- « J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer mon chéri ! » Elle était extrêmement joyeuse, j'avais hâte de voir la réaction de l'autre traître. Il lui demanda de quoi il s'agissait. « Tsuna c'est trouvé un amoureux ! » Je le vis avaler de travers alors qu'il tentait de garder son sourire. Il se tourna vers Tsuna.
- « Oh ? Tu as une amoureuse ? » Je crois que mon châtain avait bien compris puisqu'un immense sourire vint fleurir sur son visage alors qu'il accentuait sur le côté masculin de sa phrase.
- « Non papa, un petit-ami. C'est un garçon. »
J'aurai adoré avoir un appareil photo pour immortaliser ce moment. Le teint blafard, la bouche légèrement ouverte, les yeux grands ouvert, il ne put dire qu'un mot.
- « Ah. » Nana prit la parole clairement plus enthousiaste que son mari.
- « N'est-ce pas merveilleux ? Et puis, ils sont si mignon tous les deux ! »
Cette fois se fut Tsuna qui avala de travers, j'eu du mal à ne pas faire de même. Iemitsu tenta d'aller dans le sens de sa femme avec un sourire crispé.
- « Si, si c'est génial. Il faudrait que tu me présente ce con ... Pagnon ! Eheh »
Son rire nerveux me remplit de satisfaction. J'entendais de voir maintenant sa réaction lorsqu'il sera seul, ou du moins lorsqu'il le croira, avec Tsuna. Le début de sa souffrance ne faisait que commencer.
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