Sentiments retenus

Lorsque j'étais arrivé hier, j'étais d'abord monté, je dirai bonjour à la mama plus tard, je voulais voir Tsuna. Je le trouvai allongeai par-dessus ses draps, encore en tenue d'école. Un sourire béat au visage. Je l'habillai de son pyjama, je ne pus m'empêcher de l'observer alors qu'il n'était vêtu que d'un caleçon, il était à croquer. Je m'étais ressaisie et l'avait installé sous la couverture. Alors que je me battais contre ma conscience pour savoir si je partais ou non, il me tira par la chemise contre lui. J'eus un sourire en coin, finalement j'allais rester dormir avec lui. J'enlevais mon haut ainsi que ma ceinture et m'installa contre lui. Il vint se lover contre moi avec un énorme sourire. Il était magnifique. Je profitai de son sommeil profond pour l'embrasser tendrement. Il se blotti contre moi et posa sa tête contre mon torse. Mio Dio, fallait à tout pris que je garde mon calme. Le lendemain matin, quand je l'avais vu se poser tant de question, je n'avais pu m'empêcher de lui parler. Moi qui voulais faire semblant de dormir, c'était raté. Il était trop mignon avec ses petits yeux, le rouge aux joues. Je plongeai mon visage dans son cou ne voulant me lever. J'étais si bien, cela ne me ressemblait pas du tout mais je m'en foutais. J'étais seul avec Tsuna, j'étais bien, rien d'autres importait. Il insista pour qu'on se lève, je programmai un nouveau réveil et m'allongeai contre lui, il avait besoin de sommeil et je voulais profiter.

On parla un peu, je mentis sur ma présence dans son lit, je préférai me faire passer pour un gentil que pour un pervers qui n'avais pas réussi à s'éloigner. Il se cacha contre mon torse, trop mignon.

« Dis Reborn … » Je le regardai, qu'allait-il me demander cette fois ? « Pourquoi es-tu revenu réellement ? Tu aurais pu envoyer un message pour les deux traitres. » Honnêteté ou mensonge ? Je réfléchis rapidement avant de choisir l'honnêteté.

« Tu me manquais. » Il plongea son regard dans le mien. Je pensais en boucle qu'il ne fallait pas que je l'embrasse et pourtant mon visage se rapprocha du sien. « Tu me manquait terriblement. » J'avais naturellement murmurai avec sensualité. Merdia. Je m'arrêtai à quelques millimètres de ses lèvres. Il ne fallait pas que je craque, je devais me ressaisir.

« Embrasse-moi. » Je ne pouvais dire non à une telle demande.

« Avec plaisir. » Je l'embrassai. Je ne devrais pas l'aimer autant. Mais comment ne pas l'aimer ? Je savais qu'il n'avait jamais embrassé qui que ce soit alors je m'y pris avec tendresse, je savourais ce baiser interdit. Je ne pouvais être avec lui, et cela avait le don de me faire l'aimer d'autant plus. Lorsque le réveille sonna, cela déclara la fin de notre petite bulle. Je l'embrassai rapidement avant de passer ma main dans ses cheveux, j'adorais faire ça.

Je partis dans la salle de bain et me mit sous l'eau glaciale sans même me déshabiller. Il fallait que je me calme. Je ne devais pas craquer encore une fois. Je ne devais plus l'embrasser. Il fallait que je me ressaisisse.

En arrivant dans la cuisine, la mama me prit dans ses bras, je ne savais comment réagir. Les seules femmes que j'ai eues dans mes bras finissaient dans mon lit. Je n'ai jamais eu d'affection maternelle. Je vis Tsuna sourire devant la scène. Il était à croquer. Non ! Je ne devais pas. On calme ses hormones, on calme se maudit cœur et on écoute le cerveau.

« Merci d'être revenu. Tsuna en avait bien besoin, je ne sais pas combien de temps il allait encore tenir ainsi. Toi aussi à ce que je vois. Me regarde pas comme ça Reborn, ça se voit que tu vas mal. »

« Je ne m'habitue toujours pas à cette Mama là. »

« C'est pour ça que peu de personne connaisse cette Nana là. Prend soin de toi Reborn et par la même occasion de mon fils. Vous êtes mignon tous les deux. Il faudrait peut-être que tu te décides à lui avouer tes sentiments. Il ne le fera surement pas en premier. » Je me plongeai dans mes pensées en buvant mon café sous le sourire de Nana. Cette femme était étonnante.

J'observai l'heure et vis qu'il nous restait peu de temps. Je partis chercher Tsuna et le vis à moitié allonger sur son lit. Il était … Non ! On ne refait pas la même connerie ! Mais il était tellement sexy comme ça. Non ! Faut que je me calme merde ! Attend …. Quand est-ce que je me suis retrouvé à califourchon sur lui ?

« Tu es mignon comme ça. » Ce n'est pas moi qui venais de parler là ? Mais merde, depuis quand mon cerveau ne garde pas le contrôle sur mes émotions ? Ses lèvres étaient si tentantes. Je le regardai, il n'était pas contre. Je l'embrassai chastement. J'allais approfondir quand le réveil sonna. L'envie d'étriper mon portable me traversa l'esprit. On sonna à la porte. Je retenu mon désespoir et lui indiqua qu'il fallait partir. Je lui tendais la main. Je voulais l'embrasser mais je ne le pouvais. Oh et puis merde ! Je n'étais plus à sa près. Je l'embrassai tendrement avant de descendre pour partir en cours.

J'ignorai la petite troupe, trop dans mes pensées. Je ne pus qu'observai lorsque Kyoko sauta dans les bras de Tsuna. Putain. Juste parce qu'il s'agissait d'une fille j'étais jaloux, fallait vraiment que je me calme. Ok elle avait des chances parce qu'il s'agissait d'une fille, mais j'en avais aussi parce que j'étais moi et que personne n'oserait contester. Je vis Tsuna me regarder avec étonnement. Merdia. Je détournai le regard.

Arrivé au lycée, Tsuna se dirigea vers Hibari. Il était devenu suicidaire ? Ou avait-il enfin réussi à ce faire obéir? Je l'entendis le remercier avant de revenir vers nous. Hibari avait l'air satisfait. Je présume que c'est le fait de m'avoir aidé à venir ici. Plus on avançait, plus Tsuna était mis en valeur. Il avait horreur de ça. Je voyais bien qu'il se contenait. Agaçais, je partis rapidement faire une enquête. Il ne me fallut que quelques minutes pour trouver le coupable. Je vins le signaler à Tsuna qui retrouva quelques peu un sourire. Je le préférai ainsi. Il était plus mignon.

Je sortis Léon sous forme de pistolet et pointa l'arme sur la tempe de l'élève en question. Je parlai faisant attention que tout le monde entende bien. « Le prochain qui fait pars du rang de Tsunayoshi Sawada, le prochain qui fait référence à la mafia en dehors des gardiens Vongola et de ses proches, le prochain qui dévoile un mot de ce qui s'est passé durant le cours d'hier et de ce qu'il se passe à l'instant seront tués de mes propres mains. » Je regardai Tsuna pour savoir s'il me laissait le tuer pour l'exemple ou s'il refusait. Il me signifia son refus. Je bloquai quelques secondes sur son regard. Il faut croire que ma petite scène lui avait fait de l'effet. Je me rapprochai du truc qui ne sais pas tenir sa langue et lui chuchota « Tu as de la chance que Tsuna soit là, au prochain coup déplaisant de ta part, je te tue. » Il était terrorisé, c'était trop facile, même pas amusant. Je retournai mon arme et lui mit un coup. Je retournai vers Tsuna et prit la direction de la salle de cours. La sonnerie venait de retentir.

Tous les élèves nous fixaient avec crainte. Tsuna gardait contenance mais je savais qu'il n'aimait pas ça, faire preuve de violence était pour lui quelques choses à éviter le plus possible. C'était quelqu'un de gentil, un peu trop parfois. Je retins un soupir alors que nous rentrions en classe.

Ce fut une journée ennuyante, les élèves nous craignaient donc on ne pouvait leur reprocher un geste de travers puisqu'il n'en faisait pas ! Et il m'avait été interdit d'utiliser certaines méthodes avec les civiles. Il n'y avait rien d'amusant à cela. Tsuna passa sa journée dans la lune, Gokudera écrivait de nouveau plan contre les extraterrestres et Yamamoto n'écoutait que lorsqu'il se rendait compte que le cours ne lui disait rien, autrement dit, pas souvent.

Quand la sonnerie retenti, ce fut une libération, autant pour les élèves que pour moi, même si je ne le montrais pas. Je craignais quelques peu le moment fatidique où Tsuna et moi nous allons nous retrouver seul. Je pense que Tsuna le craignais aussi puisqu'il donna l'excuse que nous devions aller voir les deux traîtres. Nous étions censé y allé dans la soirée.

« Pourquoi maintenant Juudaime ? » Tsunayoshi hésita puis finit par répondre.

« Plus vite cette histoire sera réglé, mieux ce sera. » Il avait cette prestance lorsqu'il dit sa phrase. J'avais envie de lui sauter dessus. Mio Dio, que m'arrivait-il ? Tsuna avait fait de moi une nouvelle personne, une personne totalement différente.

On le suivit jusqu'au repère de Mukuro. Arrivait dans cette endroit que certains qualifierai de lugubre, on prit un passage secret qui menait aux salles de tortures et de prisons. Tsuna prit une grande inspiration et passa de personne chétif à un incroyable boss. Il ouvrit la porte.

« Mukuro-kun, as-tu réussi à obtenir des informations ? » Je jetai un rapide coup d'œil à nos deux invités. Mukuro c'était fait plaisir. Ils étaient recouvert de lacération diverses et varié, on avait même du mal à les reconnaître. Leurs yeux étaient rempli de terreur à notre vue. Ils étaient à deux doigts de la folie, et pourtant l'on voyait que Rokudo c'était retenue pour respecter les consignes de Tsuna.

« Les Estranos veulent reformer leurs ancienne fagmilia avec l'aide de ceux qui ont réussi à s'échapper, les deux trucs qui me servent d'inviter sont les descendants qui se sont enfuis avec les survivants, eux et d'autres doivent se charger de recruter des nouveaux. Malheureusement pour eux, leurs esprits sont trop faibles, heureusement pour nous, je peux te donner tous les visages des recruteurs de futurs traîtres et de leurs dirigeants. » Je vis Tsuna se détendre. Cette fagmilia avait été démantelé une fois et cela ne leur avait pas servi de leçons ? C'était suspect, beaucoup trop facile.

« C'est bizarre. » Je sortais de mes pensées pour regarder Tsuna, il faut croire que l'on avait développé les mêmes pensées. Je l'avais bien formé. « Cela semble trop facile, je pense qu'il y aura plus de problèmes avec les dirigeants. Nous devrons être prudents pour régler cette affaire, compris ? » Mukuro eut un sourire en coin et se rapprocha sensuellement de Tsuna. Une sirène d'alarme se déclencha dans mon cerveau, je devais rester calme, ce n'était que Mukuro qui était comme d'habitude, on se calme. On. Se. Calme.

« Oya ~ Toujours aussi réfléchi Tsuna-kun ~ Que dirais-tu maintenant que j'ai réglé ton problème que l'on passe à quelques choses de plus sérieux en attendant la suite des évènements ? » Ne. Pas. Le. Tuer. Lui et sa put*in de voix sensuel ! Je dois rester calme, un gardien comme lui est difficile à trouver. On garde son calme et on ne commet aucun meurtre. Je vis Tsuna sourire en coin. Oh bordel qu'il était sexy ! Mais trop près de l'autre enfoiré !

« Quelques choses de plus sérieux ? Oh voilà quelques choses d'intéressant ~ » Je vais le tuer c'est définitif ! Depuis quand Tsuna se comportait sensuellement avec ses gardiens ?! Je jetais un coup d'œil aux autres qui le regardait choqué. Je n'étais pas le seul à avoir raté un épisode. Le retour de sa voix glaciale de boss me rassura quelques peu. « Que dirais-tu de finir ses deux là sans laisser de trace ? Se serais déjà un bon début. Je te laisse le reste de l'affaire Mukuro, tu es au commandement, donne-moi des nouvelles régulière de l'avancement de l'enquête. » Je ne pus m'empêcher de sourire, Tsuna c'était juste joué de Mukuro, et ce dernier sembler bien frustré. Je replaçai mon fedora pour que les autres ne puissent voir la satisfaction sur mon visage. Tsuna était devenu un petit diable. Je le regardai sourire de manière naïf avant de se diriger vers la sortie accompagné de Gokudera, Ryohei, et Yamamoto.

L'ambiance redevient rapidement du n'importe quoi, comme à chaque fois que les trois gardiens nous accompagner. Chacun rentra rapidement chez soi. Tsuna se crispa légèrement avant d'ouvrir la porte d'entrée. On passa par la cuisine pour saluer la Mama mais celle-ci nous avait laissé un mot disant qu'elle était avec tout le reste de la maison partit faire des courses. Nous étions seul, et cela pour encore trois bonne heures.

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